Au
sud-est
d'Erménég,
à
mi-chemin
de
la
mer,
on
peut
citer
un
petit
village
au
milieu
des
montagnes,
appelé
Aourouk?
selon
un
voyageur
européen;
c'est
peut-être
l'
Avérag
(ruine)
arménien;
car
près
de
ce
village
s'élève
sur
le
sommet
d'un
rocher,
un
château
en
ruines,
qui
devait
être
bâti
pour
garder
le
passage
étroit.
—
On
distingue
sur
le
rocher
une
inscription
intacte
de
Bassidius
Lauricius,
qui
entre
356
et
360,
sous
le
règne
de
l'empereur
Constance,
arracha
ce
bourg
des
mains
des
barbares,
et
l'appela
Antioche.
—
On
indique
encore
près
du
ruisseau
Erig,
un
lieu
appelé
Kapoulou
(qui
a
une
porte),
nom
qui
appuie
ce
que
nous
venons
de
dire.
Une
chaîne
de
montagnes
assez
longue
à
l'ouest
du
vallon
d'Erménég,
le
sépare
de
celui
d'
Aktar
ou
de
la
rivière
Gueuk-sou
jusqu'à
leur
jonction.
Le
Gueuk-sou
coule
de
l'ouest
à
l'est;
environ
quinze
villages
y
sont
indiqués,
la
plus
grande
partie
sur
la
rive
droite
du
fleuve,
c'est-à-dire
au
sud;
les
principaux
sont:
Sari-moussa,
Gueurmèze,
Tchavouche-keuy,
Arnava,
Iznébol
ou
Iynébol.
Vers
le
milieu
de
la
vallée,
la
rivière
reçoit
le
petit
ruisseau
de
Bache-déré;
un
peu
plus
bas,
au
pied
du
mont
Chahennar,
où
paraît
être
un
défilé,
se
trouve
le
village
Nédré-boghaze
et
dans
l'angle
formé
par
la
jonction
des
deux
rivières,
se
dresse
Feriské,
village
mentionné
dans
l'histoire
arménienne,
comme
l'une
des
possessions
les
plus
extrêmes
du
domaine
de
Léon;
car,
à
la
solennité
de
son
couronnement
on
trouve
dans
la
liste
des
barons,
Nicéphore,
prince
de
Védine
et
de
Véresgui,
Վէռսկի;
ce
dernier
bourg
doit
être
pour
sûr
Fériské,
qui
devait
certainement
avoir
son
château.
Je
ne
sais
pas
si
jamais
un
explorateur
a
visité
ce
lieu,
car
on
n'indique
pas
même
une
trace
de
chemin
dans
cette
vallée.
Il
y
avait
aussi
peut-être
aux
alentours
un
autre
château,
celui
de
Vèt,
Վէտն,
dont
le
nom
figure
dans
la
chronique
royale,
mais
une
seule
fois
seulement.