Sisouan ou lArméno-Cilicie

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  C'est aussi vers le (XI e ) siècle probablement que les Arméniens vinrent habiter dans ces lieux; car, lorsque les premiers Croisés arrivèrent en Asie mineure, Saint Nersès de Lambroun, cite encore la Pamphylie, avec la Cilicie, la Cappadoce et d'autres districts, comme un pays les Arméniens étaient en grand nombre. Leur domination dans cette contrée, selon l'inscription du château d'Anazarbe et d'autres souvenirs, remonte à Léon le Grand qui étendit son pouvoir des bords de la mer jusqu'à Attalie. (p. 356- Vue de la ville d'Attalie) Cependant nous ne trouvons aucun monument qui nous indique d'une manière certaine la prise ou la perte d'Attalie par les Arméniens. Sur les murailles de la ville on voit une pierre encastrée, sur laquelle un lion est sculpté, semblable à ceux du roi Léon, mais il ne porte pas la couronne.

On y remarque encore d'autres signes chrétiens et des lettres latines. La conquête d'Attalie par les Arméniens restera une question douteuse et il faudrait une recherche bien minutieuse des débris et des inscriptions de la ville pour arriver à l'éclaircir; néanmoins nous rapporterons ici ce que nous savons sur cette ville. Si la force et les armes de Léon ne purent la conquérir, elles lui permirent du moins de s'avancer jusqu'à ses murailles, comme il le fit pour Césarée. Ses successeurs étendirent certainement leur domination de ce côté, et nous pourrions alléguer le témoignage des historiens d'Occident qui attribuent à Héthoum (II ?) cinq grandes victoires, dont la première dans la Pamphylie.

La ville d'Attalie ( Αττάλεια ) est construite dans une sinuosité du grand golfe, à l'angle nord-ouest, à 70 pieds au-dessus du niveau de la mer. (p. 357- Plan d'Attalie) Les anciens Turcs lui avaient conservé l'ancien nom grec; mais les navigateurs Italiens du moyen âge y ajoutèrent une lettre, et l'appelèrent Satalia ou encore Sata-lion. Les Turcs et les Arabes l'appellent actuellement Antalié, انطاليه. Ce nom lui vient de son fondateur Attale II Filadelphe, roi de Pergame (158 avant J. -C. ). Cette ville n'était donc pas ancienne; mais elle obtint la primauté, jusqu'alors privilège de la ville d' Olba. Quelques années après (132 av. J. -C), s'étant soumise à l'autorité romaine, elle fut déclarée première ville de la Pamphylie. Pompée, vaincu à Pharsale, s'y réfugia avec sa femme, (48 av. J. -C. ). Saint Paul, accompagné de Barnabé s'y embarqua pour Antioche. Puis Attalie devint le siège archiépiscopal dont nous avons parlé. Nous savons que Louis VII, roi de France, s'arrêta à Attalie, en 1148, alors que la ville était encore sous la domination des Grecs, et qu'il s'y rembarqua pour son pays. L'empereur Alexis l'éleva au rang de siège métropolitain, en lui donnant la juridiction sur les siéges épiscopaux des îles environnantes. Durant le règne de ce prince, Kelidje-Arslan, sultan Seldjoukide, se rendit maître d'Attalie, en 1207, et pour quelque temps elle souffrit beaucoup de la tyrannie de ses conquérants, jusqu'à la domination des Turcs d'Iconium. C'est sous ces derniers que les armes victorieuses de Léon parvinrent «jusqu'à Attalie». L'auteur de la vie de Henri II, roi d'Angleterre, dans le récit du voyage de Philippe, roi de France, affirme que la nouvelle Attalie, restaurée par l'empereur Manuel, était encore aux mains des Grecs.

En 1361, Pierre I er, roi de Chypre, s'empara d'Attalie et, selon l'historien Machau, la livra au pillage. Dans la première moitié du XV e siècle, les Turcs enlevèrent Attalie aux Karamans. Lorsque le sultanat d'Iconium eut pris fin, quelques princes indépendants d'abord, puis les Karamans s'emparèrent de la province et de la ville.

Quand le célèbre voyageur et géographe Ibn-Batuta, parcourait cette contrée, vers le milieu du XIV e siècle, le gouverneur était le sultan Kheder, fils de Youssouf-bey. Il trouva la ville assez grande et très jolie, ceinte de murailles et partagée en quatre quartiers, chacun avec ses propres remparts: l'un comprenait le port habitaient les chrétiens de diverses nations, sans doute c'étaient des négociants; dans le second habitaient les Grecs, dans le troisième les Juifs et dans le quatrième, le principal, des Turcomans. La ville était entourée de grands jardins, et l'abondance des eaux la rendait un lieu délicieux; parmi les fruits, dit-il, l'abricot est le plus exquis; on le fait sécher et on l'expédie en Egypte; on l'appelle Kamar-éddin.

En 1422, selon notre chroniqueur, «le sultan Mourad marcha contre Mahomet (Karaman): celui-ci se réfugia dans le château d'Entela; mais ayant voulu livrer bataille, il tomba sous les coups des canons, et son corps fut mis en pièces. Il avait trois fils; l'aîné Ibrahim obtint le gouvernement de Karaman, les deux autres, Hussein et Alaïeddin, eurent leur appanage du trésor royal».

Les chrétiens, sous la conduite des Vénitiens, en 1471, s'efforcèrent de reprendre Attalie aux Turcs, pour la restituer au Karaman. Forts de 85 galères, ils s'avancèrent, et après avoir rompu la chaîne du port à coups de mortiers, s'emparèrent de cette place, saccagèrent et détruisirent les faubourgs de la ville et les remparts extérieurs du château; mais la citadelle leur résista. Ils s'en allèrent emportant avec eux la chaîne, qu'ils offrirent à Saint-Pierre de Rome. Au commencement du XVI e siècle, Khourchoud, fils du sultan Bayazet II, était gouverneur d'Attalie.

Cette ville fut du XII e siècle au XV e, l'un des ports les plus fréquentés de la Cilicie; on y apportait de l'Orient plusieurs espèces de matières utiles et les transportaient ailleurs par mer. On cite entre autres le commerce des draps ou boukérame ou bokrans, le zéndale, la canne à sucre, la gomme adragante, etc. Pegolotti parle en détail du commerce de ce port et de diverses matières qui en étaient l'objet, parmi lesquelles se distinguaient les draps et les étoffes qu'y portaient les Français et les Lombards, et les céréales. Il mentionne encore l'allumine qu'on apportait des environs de Kutahia (4, 000 kantars par an): le trajet durait 14 jours [1] .

Dans la première moitié de notre siècle, plusieurs savants européens ont traversé Attalie, et presque tous parlent avec admiration de sa superbe position et de son château fortifié d'une double muraille et d'un grand nombre de tours, distantes de cinquante pas les unes des autres: ils citent aussi la porte de la ville, grande et belle, près de laquelle s'élevaient quatre grandes colonnes et d'autres plus petites de style corinthien, et une autre porte sur laquelle étaient sculptés un lion et quelques écussons, et tout près de une grande tour carrée. (p. 358- Ecussons trouvés dans les murs d'Attalie) Plusieurs rues aboutissent au port, des deux côtés duquel on remarque encore de nos jours les piliers de pierre l'on fixait les chaînes pour le fermer. Les murailles qui, du côté de la mer couronnaient le rocher, haut de 400 mètres, avaient un aspect formidable.

Parmi les monuments remarquables, il y a une mosquée avec une coupole et cinq minarets, qui semble être une ancienne église. On y voit encore dix autres mosquées, des marchés et d'autres lieux publics importants. Le nombre des habitants s'élève selon quelques-uns à 25, 000. De même qu'il y a cinq siècles, aujourd'hui encore les quartiers des Grecs et des Juifs sont séparés. On y remarque partout des pierres sculptées, provenant des édifices anciens, avec des inscriptions latines. Les Grecs sont presque 3, 000; ils ont sept églises et un archevêque. Le commerce est assez florissant parmi eux, ils transportent des bois et des chevaux en Egypte. Un des négociants les plus riches et les plus habiles était Hadji Stavros, agent du célèbre Méhemmed-Ali, vice-roi d'Egypte.

Le port d'Attalie est petit mais bien abrité; pendant l'été les bateaux peuvent jeter l'ancre au large, car le golfe est profond de plus de 30 mètres; un peu au sud-est, sur un cap élevé de 40 m. on a établi un phare toujours allumé, dont les rayons s'étendent jusqu'à 14 kilomètres; mais c'est surtout au printemps que les bateaux des négociants de Rhodes, de Smyrne et d'autres lieux, fréquentent cette place. Au commencement de l'année 1884, une tempête épouvantable agita le port et fit sombrer plus de 40 bateaux; quelques jours avant un incendie avait consumé 80 maisons.

Le lecteur lira, nous espérons, avec plaisir et intérêt, un article publié recemment dans Le Mouvement Colonial (I er février 1897), par M r. Léonidas Lattry, agent consulaire de France, et qui traite de la ville d'Adalie, de son commerce et de sa situation économique.

 

«La ville d'Adalia située au fond du golfe de même nom, est bâtie sur des falaises d'une altitude moyenne de 30 mètres; elle s'élève brusquement en amphithéâtre et commande une vue imposante sur l'immensité de la mer, et sur les hautes montagnes qui bornent son horizon à l'ouest.

La petite rade, à ses pieds, abrite pendant l'été des voiliers, qui, à l'approche des vents d'automne, quittent cet ancrage peu sûr; les navires à vapeur jettent l'ancre au large, exposés à tous les vents. Peu de notes nous sont restées des anciens et des Byzantins sur la ville d'Adalia, ce qui semblerait témoigner de son peu d'importance, bien que sous l'empereur Alexandre Comnène, elle fut comprise parmi les grands centres commerciaux, cédés par traité aux Vénitiens, en échange de la protection et de l'appui que leur flotte devait apporter à l'Empire. Les restes des fortifications qui l'entourent, comme le port, aujourd'hui presque comblé, prouvent que, au temps des Vénitiens, la ville florissait et se livrait au commerce, avec profit. Les ruines des temples, théâtres et autres monuments publics, qui devaient exister avant l'occupation des Vénitiens, ont été utilisés par ces derniers.

Parmi les matériaux employés pour la construction des remparts, on voit encore comme incrustés dans les murailles, des frontons, des cylindres, des lambeaux d'inscriptions.

Il a même été mis à jour un triple portique enfoui sous ces murailles, et dont on fait remonter l'origine aux premiers siècles de l'ère chrétienne.

Sa population actuelle est évaluée à 25, 000 âmes, dont 18, 000 musulmans et 7, 000 grecs orthodoxes. Les quartiers compris dans l'enceinte sont habités par des musulmans aussi bien que par des chrétiens. Par contre, les quartiers extérieurs, celui du nord-ouest, est habité par des musulmans, et celui du nord-est, qui ne date que de quelques années, par des chrétiens.

Les musulmans se composent d'Ottomans du temps des Seldjouks, d'Egyptiens et de Pé-loponésiens (Moriotes); ces derniers se sont réfugiés ici après la prise de Methone et de Corone; avec les Egyptiens leur chiffre s'élève à peine à 4, 000. Les musulmans s'occupent d'agriculture et de négoce, ceux de la basse classe s'emploient comme portefaix. Leurs mœurs, leurs coutumes ne diffèrent pas de celles du reste de l'Empire.

Les chrétiens qui sont d'origine hellène ne parlent guère que le turc, qu'ils écrivent en se servant des caractères grecs: leurs mœurs et coutumes sont très arriérées. Ils s'occupent de négoce, quelques-uns s'emploient aux travaux de menuiserie et de maçonnerie.

Les maisons d'habitation construites en bois, n'ont aucun caractère, elles sont percées d'une multitude de fenêtres et n'offrent qu'un maigre abri contre les chaleurs de l'été et les pluies torrentielles de l'hiver.

Nous comptons à Adalia quatre écoles grecques, entretenues par les fidèles et placées sous la direction d'une éphorie que préside S. B. l'archevêque de Pisidie. L'enseignement élémentaire préparatoire se donne dans deux écoles, d'où l'on passe à l'école normale (skolarchion). Les filles reçoivent l'instruction dans une école spéciale. Les cours se font exclusivement en grec et ne comprennent pas l'étude de langues étrangères. Ils sont fréquentés par cinq cents élèves environ, pour une population de 7, 000 âmes.

Nous avons également quatre écoles turques avec huit cents élèves pour 18, 000 âmes.

Les négociants occupent deux bazars, l'un sis au bord de la mer à l'échelle, comprend les bureaux des négociants exportateurs, ceux de la douane, de la banque ottomane et de la régie; l'autre sis dans la haute ville hors des remparts, sont établis les manufacturiers, les petits négociants de détail, les sarrafs (changeurs), etc.

Les dépôts de céréales, de sésame, sont à l'échelle sont entreposés, à leur arrivée, les céréales et les sésames qui forment avec les bois de construction, les seuls articles d'exportation de notre région. Il y a quelques années, avant l'établissement du chemin de fer qui relie Diner à Smyrne, notre échelle était en relations très actives avec l'intérieur. Actuellement, son importance est de beaucoup réduite. Son mouvement d'exportation porte principalement, comme je l'ai déjà dit, sur les sésames, très appréciés à Marseille et à Trieste, sur les bois que l'Egypte et la Syrie nous demandent encore, malgré la concurrence qui nous est faite par les provenances de la Bulgarie et de l'Amérique, et par l'emploi de plus en plus étendu des poutrelles en fer, et enfin sur les farines dont s'approvisionnent la Syrie et les îles de l'archipel. Nous comptons six moulins à moteur hydraulique (turbine) alimentés par les multiples bras par lesquels le Duden, qui arrose sur son passage plus de deux cents jardins potagers, se jette à la mer.

Nous comptons encore une autre branche d'exportation, qui aurait eu son importance, n'était l'indolence des indigènes: l'élevage des vers-à-soie. Notre climat se prête admirablement à cette culture, de même d'ailleurs qu'à la plantation du cotonnier. Malheureusement l'initiative manque, et à ce propos, il est bon de constater l'état arriéré de notre agriculture, nos propriétaires s'entêtant à cultiver leurs terres d'après les méthodes primitives, se refusant à tout progrès et se rapportant à la richesse du sol qui est grande, pour augmenter leurs produits; il serait à désirer que le gouvernement, à l'instar de ce qu'il a fait dans d'autres provinces, installât une ferme modèle, la culture serait bien dirigée, et pratiquée à l'aide d'instruments aratoires même les plus simples, et, en s'inspirant des applications avantageuses des connaissances chimiques, arriver à l'amélioration et à l'enrichissement des terres.

Puisque nous sommes aux desiderata, nous pourrions ajouter qu'avec un peu de bonne volonté et moyennant une direction sage, il serait facile de donner plus d'essor à la sériciculture et de créer des plantations de cotonniers, voire même des vignobles et des olivettes. Quelques années de travail et nous verrions surgir, sur un terrain très propre à les nourrir et aujourd'hui en partie en friches, de nouvelles plantations dont les produits trouveraient un placement avantageux à l'étranger.

La petite industrie de tissage que nous avons et qui occupe une centaine de métiers, aurait peut-être quelque chance de s'étendre; dans tous les cas, elle n'aurait plus à s'adresser à Mersine ou à l'étranger pour la matière première. Pour vous donner une idée du peu d'importance de notre rade actuellement, je vous communique les chiffres du mouvement d'importation et d'exportation à 10 ans d'intervalle.

Importation.

1885 1895

L. T. 296, 00 L. T. 96, 500

Exportation.

1885 1895

L. T. 299, 500 L. T. 136, 000

 

Notre pays est reconnu comme un pays essentiellement agricole, c'est-à-dire que toute sa richesse consiste dans la production du sol. C'est cette production qu'il faut augmenter et diversifier pour parer, dans la mesure du possible, aux pertes considérables que nous inflige la baisse constante, sur les marchés consommateurs, des prix des produits du sol.

Nous devons ajouter que les montagnes qui nous entourent sont riches en minerais de toute nature, chrome, etc. Divers points sont en exploitation, mais à en croire les renseignements qui nous parviennent, ces richesses restent enfouies, le manque de communications seul en rendant l'exploitation très difficile; comme routes nous en comptons une, celle qui nous relie à Koniah. Il existe d'autres projets à l'étude, mais leur mise à exécution paraît devoir tarder, Il a été question, ces derniers temps, de créer une voie ferrée d'Adalia à Eyerdir, près du lac du même nom. Le projet semble mort-né, les personnes qui l'ont avancé ne disposant pas, semble-t-il, des fonds nécessaires à sa réalisation; il eût été cependant d'un grand avantage pour nous, d'être mis en contact direct avec Bourdour et Isparte, les deux grands centres de notre province».

 

A une demi-heure de la ville, on voit une admirable cascade, qui d'une hauteur de 100 pieds se jette à la mer avec un bruit terrible; elle est formée par un bras du fleuve qui traverse la ville et est appelé Doudain par les Turcs. On y voit encore d'autres petits ruisseaux qui servent aux moulins. Les alentours d'Attalie sont très agréables et fertiles, couverts de vignes, de figuiers, de mûriers, de citronniers et d'orangers; on y trouve aussi plusieurs espèces de plantes et de fleurs qu'on rencontre dans les plaines et dans des positions montueuses, comme on le voit dans notre table [2] , dressée d'après les rapports de divers explorateurs; en y jetant un coup d'œil, on peut se rappeler la table des plantes que nous avons donnée page 195, pour le mont Bride, près de Zeithoun.


[1] «Discende anche da 4000 cantara d'allume del Coltai a Setalia in Turchia, e vi è 14 giornate di vetturali per terra dal Coltai a Setalia». Pego LOTTI, Cap. 92.

[2]   Silene pamphyliana.

Cappadocica.

papillosa.

Heldreichij.

Saponaria pamphylica.

Gipsophilla pillulifera.

Tunica pamphyliaca.

hispidula.

Alsine sabulinea.

Arenaria pamphylica.

Paronychia macrosepala.

Hipericum Pestalozza.

Stellaria cilicica.

Mathiola bicornis.

Erodium Tmoleum.

Jacquinianum.

Pistacea palestina.

Trigonella polycarpa.

Smyrnea.

hierosolymitana.

Medicago coronata.

denticulata lappacea.

disciformis.

elegans.

Trifolium stellatum.

pamphyliacum.

Tryfolium subterraneum.

nidificum.

nervulosum.

suffocatum.

Lotus pusillus.

Colutea melanocalyx.

Astragalus Pamphyliacus.

Poterium verrucosum.

Umbilicus globulari æ folius.

Sedum littoreum.

Saxifraga hederacea.

Bupleurum pulchellum.

Pimpinella Cretica.

Tordylium lanatum.

brachyt æ nium.

Pestalozz æ.

Apulum.

Torilis triradiata.

Rubia Ollivieri elliptia.

Asperula tenuifolia.

Galium serotinum.

dumosum.

peplidifolium.

hispida.

Valerianella costata.

corymbifera.

Valerianella turgida.

Chrysophtalmum dichotomum.

Phagnalon gr æ cum.

Heliochrysum niveum.

Micropus supinus.

Evax eriosph æ ra.

Anthemis carnea.

chia.

Senecio leucanthemifolius.

vernalis.

Cirsium cinaroides.

Cam æ peuce alpini.

Picris campylocarpa.

Zacyntha verrucosa.

Campanula propinqua.

Podanthum lobeloides.

linifolium.

Anchusa hybrida.

limbata.

Simphytum Pal æ stinum dentatum.

Onosma strigosissimum.

oreodoxum.

Alkanna Pinardi.

macrophylla.

Mandragora officinalis.

Verbascum leptocladum.

myriocarpum.

Linaria longipes.

Scrophularia Pinardi.

Veronica syriaca.

Nepeta Cadmea.

Sideritis erytarantha.

condensata.

Stachys aleuritus.

Lamium tenuifolium.

Teucrium Montbretij.

Euphorbia thamnoides.

Sibthorpi,

Urtica membranacea.

Quercus coccifera palestina.

Arum Dioscoridi.

Orchis sancta.

simia.

punctuata.

Gladiolus illiricus.

Eritillaria lycia.

Ornithogalum oligophillum.

Scilla hyacinthoides.

Bellevalia trifoliata.

Heldreichij.