Sisouan ou lArméno-Cilicie

Հեղինակ

Բաժին

Թեմա

  Pourtant à cette époque, une partie de la ville ancienne ou au moins les châteaux devaient être habités; car c'était le lieu de résidence d'un des plus grands barons des Arméniens, et il demandait au Pape d'y établir un siège épiscopal.

Ochine, frère du roi Héthoum I er, et le premier de la famille des Héthoumiens qui fut maître de Corycus, possédait encore les châteaux de Manion, de Midizon, de Gantchi et d'autres plus petits. Il mourut, en 1265, le 26 décembre, et fut enterré à Tarse, à côté de son père. Son fils Grégoire, élevé au rang de bailli [1] , lui succéda; je ne l'ai pas trouvé mentionné dans notre histoire, mais la dédicace d'un livre écrit en 1280, porte sous son nom, dont les lettres sont altérées, les deux dernières lettres du mot de bailli, et il me semble qu'elles sont en rapport avec la dignité de ce même Grégoire: «Souvenez-vous en J. -C., du possesseur de ce livre... lli le fils d'Ochine, seigneur de Corycus et frère de Héthoum I er, roi des Arméniens» [2] .

A Grégoire succéda son frère, le célèbre Héthoum, l'Historien, le généralissime, qui devint après religieux et chanoine, et suivit ainsi l'exemple de ses oncles, le roi Héthoum et le Connétable Sempad, et de l'autre Héthoum II, son contemporain, qui l'égalait dans la bravoure, dans les lettres et dans la piété. Divers livres écrits pour lui et parvenus jusqu'à nous, en sont un témoignage. D'abord un Calendrier, rédigé par le prêtre Etienne, fils du prêtre Jean, «par ordre du prince royal, prince des princes, du pieux Héthoum, seigneur de Corycus... dans l'année arménienne 736 (1287)»; ce livre se conserve aujourd'hui dans la Bibliothèque du Vatican: Un traité de médecine sur parchemin, traduit en partie de l'arabe, et en partie composé par Mekhitar de Hér, copié en 1294, sur l'ordre de Héthoum, par le vieillard Varte de Merdiche? On trouve au commencement, au milieu et à la fin du livre des mémorandums, dont nous représentons ici les fac-similés. (p. 402- Fac-simile des memorandums du livre de médecine, copie par ordre de Hethoum l'Historien, en 1294) Ajoutons les ouvrages originaux de Héthoum lui-même; parmi lesquels nous est parvenue et a été publiée, une « Chronique de 301 ans, compilation en abrégé de différentes histoires, arméniennes, françaises et syriennes, composée par le Baron Héthoum, seigneur de Corycus, l'an 745 de l'ère arménienne, et de l'Incarnation du Seigneur, 1296». Mais nous trouvons dans ces mémoires le récit plus récent, de l'assassinat de Héthoum II et de Léon III, en 1307. Cet ouvage n'est que de peu de pages, mais comme c'est un résumé des historiens de trois langues, il nous montre l'érudition et le bon choix qu'a su faire l'auteur; nous pensons même qu'à côté de ce résumé, il a composer la chronique détaillée des faits qu'il rapporte. Son ouvrage le plus remarquable, l' Histoire du Grand Empereur de Tartarie, ou la Fleur des Histoires d'Orient, fut écrit en français sous sa dictée par un certain Falcon, à Poitiers; l'original arménien n'est pas encore découvert; nous n'avons qu'une traduction moderne faite du latin; cette version latine a été faite d'après le texte original français par Jehan d' Ypre et porte le titre de Liber Historiarum partium Orientis [3] . Cet ouvrage fut plusieurs fois réimprimé depuis la première moitié du XVI e siècle et même en diverses langues. Il est partagé en deux parties, dans la première, divisée en 46 ou 54 chapitres, il donne de courtes informations sur tous les royaumes d'Orient; il en ajoute de plus détaillées sur les Arméniens, et surtout sur les Tartares, d'où le titre du livre. Héthoum rappelle l'alliance de ces deux dernières nations pour chasser les Egyptiens; il prit lui-même part à la, guerre, en compagnie de Héthoum II. Dans la seconde partie, il traite du Passage des Occidentaux en Orient, ou d'une nouvelle croisade pour la délivrance de la Terre Sainte et la conquête de l'Egypte; à ce propos il écrivit aussi plusieurs lettres, dont une fut insérée par le Pape Clément V, dans sa bulle. Il écrivit toutes ces lettres à la demande du même pontife, pendant qu'il se trouvait à Avignon. Il y donna aussi des informations sur les Templiers, dont on faisait alors le fameux procès. (p. 403- Monument funéraire turc à Corycus)

Héthoum dit avoir recueilli la plus grande partie de ses renseignements sur les Tartares, de la bouche de ses deux oncles, Héthoum I er et le Connétable Sempad, qui étaient allés en personne chez les Tartares, et il termine son histoire en 1308, après la grande victoire sur les Egyptiens, à laquelle il avait pris part. Il remercie le Seigneur pour la paix de sa patrie sous l'administration de Héthoum II et la minorité de Léon III, fils de Thoros, (frère de Héthoum II).

Enfin Héthoum renonça à la gloire du monde et à son domaine de Corycus; se rendant à Chypre, il entra dans l'ordre des Prémontrés et changea son nom contre celui d' Antoine. Deux ans après, le pape Clément l'appela à Avignon pour la question citée plus haut; c'est qu'il reçut la dignité de chanoine, et selon quelques-uns, d'abbé; il séjourna dans le couvent de son ordre à Poitiers; mais l'époque de sa mort est restée inconnue. Son dernier acte connu est celui que rapporte l'historien Bustron: en 1310 il se trouvait en Cilicie, de retour de Chypre, et il conseillait au roi Ochine, de recevoir chez lui Henri, roi de Chypre, détrôné par son frère Amauri [4] .

On dit que Héthoum écrivit aussi un Commentaire de l'Apocalypse, et d'autres livres religieux, et traduisit du latin une Chronique: toutefois ces assertions n'ont pas encore été vérifiées. On trouve beaucoup d'exemplaires manuscrits de son Histoire de l'Orient. Un des plus célèbres est une copie française qui fait partie d'un livre enluminé: « Les Merveilles du monde », conservé dans la grande bibliothèque nationale de Paris. La première page est ornée d'une enluminure représentant Héthoum-Antoine aux pieds de Clément V, et lui offrant son livre; l'en-tête est ainsi conçue: «Ci commence le Livre de la Fleur des Histories de la terre d'Orient. Lequel Livre Hayton seigneur du Corc, cousin germain du Roy de Arménie compilla par le commendement du pape Climent Quint (année de J. -C. ), mil troys cens sept, en la cite de Poitiers. - Cestuy livre est divise en quatre parties. La premiere partie parle de la terre d'Asie qui est la tierce partie du monde, et divise queins royaumes a en celle partie, et comment l'un royaume marchist a l'autre et quel gent y habitent. La seconde partie parle des emperours et des roys». (p. 405- Tombeau à Corycus)

Entièrement différente fut la politique et la fin du fils aîné de Héthoum, qui s'appelait Ochine, du nom de son grand père. Il était brave, magnanime et ami du progrès, mais très ambitieux; ce fut la cause de sa perte. Pendant le règne du roi Ochine son homonyme, il resta modéré et le servit avec fidélité: ainsi en 1318 avec trois cents soldats, il battit les incurseurs Karamans près de Pompéiopolis. Le roi Ochine à sa mort (1320) lui commit la régence de son fils héritier Léon IV; Ochine devint par le fait même bailli, et parvint à marier sa fille Zabel ou Elize avec le jeune roi: il se maria lui-même avec la marâtre du roi, la reine Jeanne ou Irène, fille de Philippe, prince de Tarente. Il devint ainsi comme un second père du roi, et éleva son frère Constantin au rang de connétable.

Peu à peu il occupa la plus grande partie du territoire de le couronne, comme s'il eût été son propre patrimoine. Nous pouvons évoquer ici le témoignage de l'abbé Isaïe de Nitche dans une lettre adressée à Ochine; «A toi, écrit-il: par la grâce de J. C. enrichi de courage et de sagesse, de la famille héritière du trône, Comte et gouverneur du département entier d'Isaurie et de la magnifique Tarse, Baron et gouverneur de tous les Arméniens, à toi Ochine», etc. Cette lettre du docteur Isaïe traite des questions de foi et de l'union avec les Latins. Ainsi Ochine fut célébré comme le premier personnage dans le royaume de Léon IV, et, tant que celui-ci ne fut pas parvenu à sa majorité, ce fut lui qui signa les décrets royaux; il recevait des lettres du pape, identiques à celles adressées au roi, comme la lettre de condoléance, écrite en 1323, le 18 mars, après la dévastation d'Ayas, et une autre qui contient la promesse du pape de venir au secours des Arméniens.

Dans une de ses lettres, en 1323, le 21 juillet, Jean XXII demandait à son nonce Pierre, (patriarche de Jérusalem), d'examiner si la ville de Corycus était assez importante pour nécessiter la création d'un nouveau siége épiscopal, comme le demandait Ochine. Il paraît que cette demande fut exaucée et qu'un évêque fut placé à Corycus; mais la nationalité du prélat n'est pas mentionnée. Comme le même Pontife transféra au siége de Cafa l'évêque de Curquensis, quelques-uns ont cru retrouver dans ce dernier nom celui de Corycus. Dardel dit plus distinctement, que Léon le dernier, en 1374, appela l'évêque de Corycus et le pria d'intercéder auprès des chefs de ce château afin qu'ils lui prêtassent un navire pour le transporter hors de l'île.

Le même pape Jean demandait dans une autre lettre, le 17 mars 1323, si Léon avait accordé réellement à Ochine le château de Babéron. Il écrivit encore deux autres lettres, en 1326 et en 1329, et il accordait à Ochine, par une bulle, des indulgences à son profit, in articulo mortis. Je ne sais si ces dernières arrivèrent à temps. Ochine enorgueilli par ses dignités et ses succès, voulut vivre un peu trop à sa guise, même pendant la majorité du roi. Celui-ci, peut-être aussi excité par des calomniateurs, envoya, au commencement de l'an 1329 (26 janvier), quelques princes et une troupe de cavaliers pour se saisir du Comte de Corycus et de son frère Constantin. Tous les deux furent pris, l'un sur les frontières d'Adana, l'autre dans le village de Léon-Degha. «On les conduisit à Adana, et tous les deux furent exécutés le même jour» [5] , comme nous l'avons rapporté ailleurs. «La vérité dans cette affaire est connue de Dieu seul, ajoute l'historien; Léon semble n'être pas coupable de leur sang. Que Dieu ait pitié d'eux et qu'il conserve pour longtemps notre roi Léon».

Un souvenir de Constantin nous est parvenu: c'est un joli livre, un Hymnaire, recueil des chants de l'office, avec des notes musicales. Il est richement enluminé et date de 1325, année mourut Héthoum, fils d'Ochine.

 

(Fac-similé [6] , tiré de l'Hymnaire écrit en 1325, pour Constantin le Connétable [7] ).

 

Après la mort d'Ochine il paraît que le château de Corycus fut légalement confisqué par la couronne, avec d'autres possessions: car, l'héritier d'Ochine, comme nous venons de le dire tout à l'heure, était mort prématurément; cette perte lui causa une extrême douleur, car il n'avait pas d'autre fils, du moins nous n'en avons aucune mention. Léon accorda le château de Corycus à Bohémond de Lusignan, qui était français par son père (fils d'Amaury, fils du roi de Chypre), et arménien par sa mère, Zabloun, fille de Léon II. Ce Bohémond était frère du roi Gui, avec qui il fut tué en 1344, le 17 novembre. Leur frère Jean était mort à Sis, trois ans avant, laissant une jeune veuve, Soldane, fille du roi des Géorgiens, et ses deux fils en bas âge, Bohémond et Léon (V) qui fut le dernier roi des Arméniens. La princesse et ses fils furent exilés, par le roi Constantin, à Corycus; redoutant une catastrophe, elle se sauva en Chypre avec ses enfants.

L'historien français Dardel, qui nous rapporte ces faits, ajoute que Constantin se contentant de la partie montagneuse du territoire, laissa de côté Corycus. Les habitants de la ville de peur de tomber dans les mains des Egyptiens, se livrèrent aux Chypriotes, préservant ainsi ce lieu important de l'invasion des ennemis, au moins pour un siècle encore.


[1] C'est l'opinion de notre P. Tchamtchian; mais je ne sais de quel mémoire il a tiré ce renseignement. Il se trompe pourtant quand il dit que ce Grégoire était fils d'Ochine, seigneur de Lambroun.

[2] On a trouvé ce mémoire dans le livre du Nouveau Testament, conservé au Musée Britannique.

[3] Ce titre, soit en français, soit en latin, est d'après l'édition de 1529. Dans la latine Héthoum est appelé Hayton; dans la française, Haycon ou Aycome. Cette dernière porte de plus la note suivante: «Et fut ce traicté premierement fait en latin par tres noble et tres hault homme Monsieur Aycone Seigneur de Courcy, chevalier et nepveu du roy d'Armenie la Grande(!): lequel Aycone apres ce qu'il eut longtemp suivy les armes avec son oncle et veu presentement toutes les choses que il racompte en cest livre, se rendit en l'ordre de Presmostre moyne blanc, au royaume de Chipre, en l'abaye de l'Epiphanie, en laquelle il fist cest liure, come dit est: puis l'an de grace mil trois cens et dix et fut ce livre translate de latin en francoys par frere Jehan de Long dit de Ypre, moyne de l'abbaye de Saint Bertin en Saint Omer de l'ordre de Saint Benoit de l'Euesche de Therouenne, en l'en de l'Incarnation Notre Seigneur mil trois cens cinquante et ung». On trouve encore d'autres éditions de la même époque en français, mais avec des variantes; de même une traduction anglaise publiée entre 1520 et 1530: une traduction italienne a été publiée aussi au XVI e siècle; et en 1595 une traduction espagnole. Mais le plus intéressant, l'original de Falcon, qui fut dicté par Héthoum, ne fut publié que longtemps après, à Paris, en 1877, par Louis de Backer, sous le titre de L'extrÊme Orient au Moyen Age. Dans la préface il cite les paroles du savant Paulin Paris, qui déclarait que la publication de ce livre était comme nécessaire afin d'éclaircir les points obscurs du voyageur vénitien Marco-Polo. «Le livre d'Hayton se lie utilement à l'étude du livre du grand voyageur vénitien Marco Polo, et peut servir à dissiper quelques-unes de ses regrettables obscurités... Cette Relation curieuse paraît avoir excité un vif intérêt en Europe et surtout en France, à une époque cependant la passion des Croisades était entièrement amortie. C'est qu'indépendamment des plans de conquête soumis à la décision de Clément V et de Philippe-le-Bel, l'auteur éclairait d'une lumière nouvelle l'histoire de ces conquérants Tartares, dont chacun des mouvements était depuis cinquante ans un objet incessant d'inquiétude et d'épouvante».

Pendant que j'étais en train d'écrire le présent ouvrage, (en 1884), un italien, Vittore Bellio, trouva dans la Bibliothèque de Palerme, un manuscrit de ce livre de Héthoum en latin, et il le publia avec un intéressant commentaire dans l'Archivio Storico Siciliano, Nuova Série, année VIII, 1884.

[4] Quelle fut la fin de ce brave homme? Peut-être, assez adroit dans les affaires du monde, il s'y mêla trop et finit comme il vécut. Peut-être passa-t-il ses dernières années dans un monastère des Prémontrés et mourut en odeur de sainteté.

Je dois faire remarquer aux étrangers, (dont la plupart ne connaissent pas les détails de notre histoire et confondent les faits et leurs auteurs): que nous avons eu dans le XIII e siècle quatre Héthoum, dont trois sont parents entre eux, et tous distingués par leur bravoure, leur science et leur piété; tous devenus également religieux vers la fin de leur vie, et ayant pris, avec l'habit monacal, de nouveaux noms. Le premier de ces quatre immortels est le vertueux frère aîné de notre grand saint Nersès de Lambroun, Héthoum, qui devint en religion l'abbé Hely. Le second est le glorieux roi Héthoum I er, en religion Macaire. Le troisième est son petit fils, le confesseur Héthoum II, frère Jean. Enfin le quatrième est notre historien Héthoum, qui fut particulièrement favorisé du ciel et prit le nom d' Antoine. Le premier de ces quatre Héthoum est peu ou point connu des étrangers: quant aux trois derniers, quoique suffisamment célèbres durant leur vie, ils ont été étrangement confondus après leur mort. Les Bollandistes (27 du mois de mai) et leurs copistes, (Migne entre autres), confondant leurs noms et leurs actes, n'en font qu'un seul et même personnage Bienheureux, qu'ils appellent Haiton. En effet, du premier (Héthoum I r ) ils prennent le nom de religion Macaire; du second (Héthoum II) ils prennent aussi le nom de religion et l'identifient au premier, disant: Macaire Frère Jean. Du dernier, ils prennent le lieu de retraite, l'île de Chypre.

Nous savons positivement que notre Héthoum I er, sur la fin de sa vie, se retira du monde, reçut avec l'habit, le nom de Macaire, et rendit son âme le 29 octobre, 1270. Héthoum II, roi et moine tout à la fois, mentionné aussi dans quelques Bréviaires franciscains comme Bienheureux, mourut tragiquement, avec son neveu, le jeune roi Léon IV, la nuit du 16 au 17 novembre 1307. Quant à notre Historien et Seigneur de Corycus, Héthoum Antoine, qui prit l'habit des Prémontrés, dans leur couvent de Chypre, je ne sais quand ni comment il mourut; mais sa fin, qui fut probablement paisible, doit être survenue vers le 11 décembre, date donnée par les Bollandistes à leur unique Héthoum le Bienheureux.

[5] Le troisième frère d'Ochine, Guiautin, ( Կիաւդին, Gui ou Guide), seigneur de Gantchi, «fut bléssé par les impies et... mourut», en 1320, pendant qu'il repoussait l'invasion des Egyptiens dans le territoire d'Ayas, selon le témoignage d'un historien contemporain.

[6] Traduction du fac-similé.

«Jésus-Christ, mon Seigneur, par votre sainte naissance, par votre saint baptême, et par l'intercession de la Sainte-Vierge, ayez pitié du propriétaire de ce (livre), du Baron Constantin, Généralissime des Arméniens, et de son frère le Baron Ochine, et de son fils le Baron Héthoum; que Jésus-Christ les conserve pour de longues années. Je vous supplie encore, ô vous qui rencontrerez ce notre livre, de bien vouloir vous souvenir, en Jésus-Christ le Bon, de ces deux frères; et que ses parents et son frère Guiautin, morts en Jésus-Christ, puissent trouver  miséricorde et obtenir le pardon auprès de Jésus. Que le Christ Dieu, qui est béni pour l'éternité, ait pitié d'eux et de moi malheureux».

[7] Le Docteur  Sérapion, plus tard catholicos, restaura ce livre, en 1603.