Léon le Magnifique premier Roi de Sissouan ou de l'Arménocilicie

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  ORDRE DE LA CÉRÉMONIE DU SACRE DU ROI, SELON LA GRANDE ÉGLISE ROMAINE

« Lorsque le Clergé et l'Assemblée nationale auront élu quelqu'un à la dignité de Roi, ils se rendront au palais de sa Cour. L'Archevêque, les Évêques et tout le clergé seront revêtus des insignes de leur caractère et iront se présenter la croix à la main à l'Élu. Le Catholicos se tiendra à l'Église. L'Élu devra revêtir ses habits de Chevalier, du pilon, du tchaghtchère et du mahmèse 1. Le Connétable 2 portera les insignes de la Royauté, et le Couronneur, haut personnage qui sera chargé spécialement du couronnement, portera la couronne; le Sénéchal tiendra la fleur, soit la Flauderis 3; le Chambellan, les accessoires de la dignité royale; le Boutillier, la coupe; le Maréchal, le bâton du Connétable; tous feront cortège à l'Élu; ils seront debout et parés chacun de ses habits de cérémonie. Les autres barons vassaux resteront debout à la porte de l'Église et la Garde veillera, auprès de l'entrée, à ce que personne n'entre dans le Sanctuaire.

L'Archevêque prononcera cette prière en face de l'Élu »;

« Dieu tout-puissant en tout, qui avez trouvé digne votre serviteur N. N. d'être élevé à la dignité de Roi, accordez lui de gouverner le peuple, que vous lui avez confié selon votre sainte volonté. Protégez-le et tenez-le sous Votre sainte-garde ! Qu'il ne s'éloigne jamais de la voie de justice ! Par la grâce de Votre fils Unique, Notre Seigneur Jésus-Christ, à qui revient toute la gloire, comme à Vous, Dieu le Père et à Vous aussi, Saint-Esprit »!

Ensuite deux des Évêques, revêtus de leurs ornements épiscopaux, portant à leur cou des reliques de Saints, dans les mains chacun une croix et un évangéliaire, des encensoirs et des cierges; puis, les clercs viendront au devant de l'Élu et l'emmèneront en chantant à haute voix: «Voici que j'envoie l'un de mes anges au devant de toi qui va te préparer le chemin ». Ensuite, ils réciteront le psaume: «Réjouissez-vous en Dieu, c'est Lui qui est notre protecteur ». Ils arriveront jusqu'à la porte de l'église, et , ils lui feront, comme si on l'ordonnait clerc, suivre cette prière que l'Archevêque prononcera:

« Seigneur Dieu, qui connaissez les secrets des nations et du genre humain qui ne peuvent subsister par eux-mêmes, mais seulement par votre appui, nous vous supplions de condescendre jusqu'à nous et de soutenir par votre grâce N. N. que notre peuple a choisi pour le gouverner, et nous vous demandons de le rendre digne de nous guider dans la voie de vérité. Ceci par la grâce de N. S. Jésus-Christ, etc ».

Arrivés dans l'intérieur du temple, ils chanteront ce psaume: « Que le Seigneur te soit propice dans tes jours d'affliction, etc. » et s'arrêteront au milieu de l'église. C'est alors que le Catholicos fera prêter serment à l'Élu, la main sur les Droits communs 4, et lira ensuite cette prière:

«O Dieu Tout-puissant, éternel, maître des cieux et de la terre, qui avez élevé votre serviteur N. N. à l'honneur de la Royauté; nous Vous prions pour lui. Délivrez-le de toutes ses afflictions, pour qu'il établisse la paix de la sainte Église et qu'il soit fortifié par Votre grâce; qu'il obtienne de Vous la joie de la Paix éternelle. Par la grâce de N. S. J-C., en qui, etc. »

Après ceci, on retirera le pilon à l'Élu qui montera à l'autel entouré des évêques, il s'agenouillera devant le Saint-autel et les Clercs chanteront les brèves Litanies des douze Apôtres, des douze martyrs, des douze vierges et des douze confesseurs. Ils continueront sur le même ton:

« Nous vous prions, Seigneur Dieu, d'accueillir favorablement celui que vous avez voulu nous faire élire Roi, bénissez-le et faites éclater sa puissance. Nous vous supplions d'exaucer notre prière ».

A la fin de cette prière, tout le monde devra se lever, l'Archevêque, ayant devant lui l'Elu, lui demandera: «Veux-tu demeurer fidèle à la sainte croyance imposée par l'Église Catholique, et en garder le ferme propos L'Élu répondra: « Oui ! je le veux L'Archevêque lui dira alors: « Veux-tu rester le protecteur de la Sainte-Église et de tous ceux qui y sont attachés, et de tout le clergé L'Élu répondra: Oui L'Archevêque lui fera encore cette demande: « Promets-tu d'agir toujours en vue du salut de ton peuple, de rendre justice selon la dignité d'un roi et selon les lois justes que tes ancêtres ont établies à ce peuple que Dieu t'a confié L'Élu répondra: «Je ferai tout volontiers, tant que Dieu, sans lequel je ne puis rien faire, me dictera sa volonté, et je promets humblement à la S. te Église et à mon peuple, d'agir selon la volonté du Tout-puissant...

« Alors l'Archevêque se retournera devant le peuple et dira: «Voulez-vous reconnaître l'autorité de Celui qui nous promet pour vous aide et protection ? Voulez-vous dans le fond de vos cœurs, le reconnaître pour Roi? Voudrez-vous obéir à ses ordres, selon le précepte de S. Paul: « Quiconque est sujet d'une puissance, lui doit l'obéissance, car la royauté est la première de tout . . . Tout le clergé, tout le peuple répondront à haute voix et à quatre reprises: « Oui ! oui !... Amen ! ... » Alors l'Élu se mettra à genoux et le consacrant dira cette prière:

« Dieu, qui êtes au-dessus de tous les rois, bénissez celui-ci et daignez le considérer comme notre Roi, etc. »

Deux évêques prendront alors l'Élu par les mains et feront tourner sa face vers l'Occident, vers le peuple et pour être entendus par celui-ci, annonceront bien haut: «La Divine et céleste grâce, répandue sur N. N. l'asseoit sur le trône royal de la Maison de Torgome et le fait souverain du peuple de Haïg; elle le consacre, comme elle l'a fait pour Tiridate, pour Constantin, et pour Théodose, selon les vœux de la Sainte Église et de tout le peuple. Il le mérite L'assemblée rép è tera: « Il le mérite ... Les évêques et le peuple le rép è teront encore trois fois. Ensuite, on fera retourner l'Élu vers l'autel et le Catholicos lira: « Dieu, créateur de toutes les créatures. Dieu créateur du ciel et de la terre, Dieu qui avez créé l'homme, qui gouvernez les rois, qui les consacrez, etc. etc. ».

Ensuite, l'Archevêque oindra d'huile sainte le front de l'Élu, sa poitrine, ses épaules et ses bras, en y figurant le signe de la Croix et dira en même temps: « Je te consacre, O Roi ! au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen! » L'évêque dira: « Que la paix soit avec vous L'assemblée répondra: « Et avec votre esprit L'Archevêque oindra ensuite les mains et dira: « Je consacre tes mains avec l'huile sainte qui a sacré les Rois et les prophètes et avec laquelle Samuel a sacré roi David. Sois béni et fait roi de ce peuple que Dieu confie à tes mains afin de le gouverner pour la gloire de Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit Aussitôt après, il prononce cette prière: « C'est à vous Seigneur qui êtes la Toute-puissance, à vous qui rendez illustres les Rois », etc.

Deux évêques accompagnés de diacres, emmèneront l'Élu dans la Sacristie et le revêtiront de l'aube de lin des prêtres et, après d'une autre de soie rouge de sous-diacre, ainsi que de celle de diacre et de la précieuse Paula 5 à manches larges et sans ceinture. Cela se fait après avoir essuyé soigneusement l'huile sainte avec de la mie de pain et lavé les parties ointes avec de l'eau. Cette eau doit être jetée dans un endroit sacré. Après l'avoir habillé, ils le prendront par les mains et, précédés de la croix, reviendront à l'autel. C'est alors que l'Archevêque appellera la bénédiction sur le Roi:

« Que la grâce du S. -Esprit descende abondamment sur toi par cette bénédiction et que, par la consécration que nous venons d'accomplir en toute humilité, tu sois comblé des bénédictions éternelles, tu sois soutenu par la grâce de l' Esprit-Saint, et que, délivré de toute malignité, tu demeures dans le bien; que, te dépouillant de tout esprit d'iniquité, tu agisses selon le vrai droit, sans commettre de mauvaises actions, et ne faisant que le bien ! Prie pour la paix de la Sainte Église et sois constant dans la foi qu'elle te prêche. Par la grâce de N. S. Jésus-Christ, etc. ».

Ensuite cette autre prière: «Dieu, qui faites prospérer les justes, etc. »

Après quoi, les évêques prenant dans leurs mains l' Épée, avec laquelle le Roi devra présider les Assemblées, lui diront:

Reçois cette É pée des mains de nous, indignes évêques de l'ordre apostolique. Règne par cette épée pour la gloire de la Sainte-Église, etc. pour la gloire du peuple soumis à ton autorité et souviens-toi de ce que David chante dans ses psaumes: « Mets glorieusement ton épée à ton côté et règne par elle selon la justice Que ta main ne s'en serve que pour réprimer les impies et les infidèles, et ne te venge que pour le service de Dieu, contre ceux qui font le mal et contre ceux qui n'ont pas foi en Jésus-Christ, dont tu auras à sauver l' Église; sois le protecteur des veuves et des orphelins qui sont attachés à cette Sainte-Église; sois digne d'hériter du royaume éternel de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne en l'unité du Père et du Saint-Esprit, etc ».

Ensuite on lui attachera le Collier au cou, on lui passera l'Anneau au doigt et on le revêtira du Pilon. Puis, l'Archevêque se tournant vers le Roi, lui dira:

Reçois l'anneau comme gage de la justice de la royauté, car aujourd'hui tu es sacré Roi et Souverain de ce peuple. Sois inébranlable et deviens le soutien du christianisme et de la foi des Chrétiens, afin que tu sois glorifié avec le Roi des Rois en la vie éternelle ! Amen »!

Il lui mettra, ensuite, dans la main droite une Croix surmontant une Pomme d'or, et, dans la main gauche le Sceptre, emblème de la puissance, dont la pointe figure une fleur, et dira: « Reçois le sceptre de force et de justice, avec, lequel tu feras frémir les impies et tu guideras les égarés; que ta main s'appesantisse sur les orgueilleux et qu'elle les écrase !

Ensuite l'Archevêque et ses évêques élèveront majestueusement la Couronne et la poseront sur le front du Roi, en disant:

« Reçois la Couronne royale que mettent à ton front les mains d'humbles évêques; resplendis de l'éclat de la majesté pour ton bonheur et pour ta gloire. Écoute les conseils qui te seront donnés pour sauvegarder ton honneur: car de même que nous pasteurs et guides des âmes, tu es, toi, le juge des corps par ordre de Dieu. Garde courage et sois fortifié pour défendre contre tous les ennemis de la Sainte Église, pour laquelle tu dois être comme le sage intendant et montre toi le défenseur des droits du peuple de Dieu. Et que la royauté que Dieu te concède dans cette mystique solennité, par les mains des Apôtres et de tous les Saints, te vaille la couronne des glorieux martyrs en la vie éternelle, par Notre-Sauveur Jésus-Christ, à qui comme au Père et au Saint-Esprit revient toute gloire et toute puissance, etc. ».

Après cela, l'Archevêque donnera au roi la bénédiction en ces termes:

« Que Dieu te bénisse et te conserve, Lui qui t'a placé Roi sur son peuple ! Qu'il te rende victorieux contre tous les ennemis et qu'il te fasse hériter de la vie éternelle »!

Le peuple répondra: « Amen ».

« Que le clergé et le peuple soient gouvernés par toi, tant que tu vivras! »

Le peuple: « Amen ».

« Ordonne à tes frères selon le sang d'être bienveillants et affables envers le peuple et les malheureux; que vivant avec eux en l'amour de Dieu, vous héritiez de la vie éternelle

Le peuple: « Amen

Ensuite l'Archevêque, les Évêques et le clergé, escortant le Roi, le conduiront de l'Autel aux marches du Trône royal, placé au milieu de l'Église, en chantant:

« Dieu exauce toutes les prières que tu adresseras du fond de ton cœur » !

Lorsqu'ils seront au pied du trône, l'Archevêque dira au Roi:

« Prends possession du Trône de tes pères dont tu hérites en toute justice; assieds-toi sur ce trône par la volonté de Dieu et de ton père; tu as le droit d'y prendre place, car tu viens d'être sacré par les évêques, serviteurs de Dieu. que cela soit, lorsque tu siègeras au milieu des membres du clergé, respecte-les, car Dieu parle par notre bouche. C'est lui qui te maintiendra dans ta gloire ici-bas et qui t'élevera en la vie éternelle pour la gloire de son nom éternellement béni ».

« Alors les Évêques le feront asseoir sur le trône et l'Archevêque prononcera ces paroles:

« Notre Seigneur Jésus-Christ qui est le Roi des Rois, le Seigneur des Seigneurs, qui règne conjoinctement avec le Père et le Saint-Esprit, t'établisse sur ce trône et t'accorde le paradis »!

Après quoi, les évêques et tout le clergé donneront le baiser au Roi; puis, en signe de joie générale, on fera sonner toutes les cloches de la ville et l' on chantera Te Deum laudamus, et cet autre chant qu'on attribue à S. Grégoire, notre Illuminateur, qui l'aurait composé pour notre bon et saint roi Tiridate 6.

« La puissance céleste t'a accordé de briller par la piété, toi qui as pleine autorité pour châtier les méchants et récompenser les bons.

« Comme à Ézéchias, le jour à son déclin renaisse et croisse et te soit donné comme un signe; comme devant le guerrier Josué, que le soleil s'arrête pour voir jusqu'à la fin l'extermination vengeresse des Agariens et des Chananéens, et que tu puisses rendre au pays des Arméniens la paix perpetuelle.

Que la douceur qui chasse toute rancune, et que la grâce céleste te soient données, comme au Roi David, après un fort repentir ! Que la hache tranchante soit laissée de côté, et que les vœux de l' Agriculteur arrivent à toi, figuier vivant ! Que ta vie s'écoule en paix, t'apportant les fruits de justice et la considération, pour les bienfaits, ainsi qu'à tes descendants

L'Archevêque célèbrera pontificalement la messe et dira la prière de la messe:

« Dieu, qui êtes toujours merveilleux dans tout ce que vous accomplissez, etc. »

Et priant pour le peuple:

« Dieu, Tout-puissant qui avez soin de pourvoir à tous les besoins de notre peuple, bénissez-le et rendez-le digne du royaume éternel par la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ ».

Puis pour le roi, il dira:

« Que Dieu t'accorde la force et la victoire sur tous les ennemis des Chrétiens, afin que tu puisses établir la paix en l'Église et que tu puisses aussi conserver ton royaume et conduire sans peur les armées des Chrétiens, maintenir la paix parmi ton peuple et hériter de la vie éternelle avec tous les pieux rois ! Ainsi-soit-il

A la fin de la messe: « Dieu bienfaiteur, etc. ».

En sortant de l'église, le Roi montera sur son cheval couvert du caparaçon. Le Connétable chevauchera seul devant le Roi, tenant en main la bannière royale; le Couronneur, sera à la droite du roi, tenant une seconde couronne; et le Sénéchal à la gauche du roi; derrière lui, le Boutillier; le Chambellan, derrière le roi; tous l'épée à demi au clair; le Maréchal portant la bannière du Connétable précèdera celui-ci. Les autres Seigneurs vassaux l'épée à demi au clair, entoureront le roi et le conduiront en chantant à son palais. Arrivé , le roi s'assiéra d'abord sur le Trône royal; les ministres et les hauts personnages se tiendront debout à sa droite et à sa gauche. Le Connétable, avec la bannière, se placera devant le roi, et le Maréchal, portant les insignes du Connétable, se tiendra près de la porte.

Lorsqu'on viendra préparer la table, le Sénéchal commandera au Chambellan d'apporter de l'eau et de la verser sur les mains du Roi.

Lorsqu'on se mettra à table, le Sénéchal remettra la Fleur 7 à un dignitaire baron vassal; le Couronneur fera de même pour la seconde couronne, le Connétable passera la bannière royale au Sepassalar 8, et le Sénéchal, l'enseigne du Connétable au premier Tchavouche 9. Après quoi, ils se mettront à table. Le Sénéchal et le Boutillier serviront. Le festin fini, les convives se lèveront et prendront le rang qu'ils doivent occuper, comme nous l'avons dit plus haut, accomplissant chacun la fonction qui lui est dévolue. Cette fête magnifique durera jusqu'à la neuvième heure.

Et lorsque le Roi voudra se défaire de ses habits royaux, le Connétable, le Couronneur et le Sénéchal s'avanceront en acte d'hommage et l'accompagneront jusqu'à sa Chambre. Le Chambellan y entrera aussitôt tenant les habits, ensuite entreront les quatre dignitaires chargés de cet office qui déferont le Roi de ses habits et de sa couronne royale, puis ils reviendront avec le roi jusqu'au trône, sur lequel il s'assiéra et restera le temps qu'il lui plaira.

C'est alors que les Evêques et le clergé viendront dire les vêpres dans la Chapelle royale. Après cela, la table sera préparée, comme nous avons dit ci-dessus, le Roi prendra part au festin et se débarassera de la foule. Il fera présent de son cheval, de la selle et des brides en or ou en argent, au Connétable, et le Sénéchal emportera le tout. Ensuite le Connétable donnera son cheval au Maréchal et celui-ci donnera le sien au premier Tchavouche. Le Roi fera encore présent d'un habit et d'une ceinture en or au Couronneur; il donnera au Sénéchal le Séni 10 dans lequel il aura mangé qu'il soit en or ou en argent, ainsi que sa cuiller; il donnera au Chambellan le vase dans lequel il se sera lavé les mains, qu'il soit aussi en or ou en argent. Il gratifiera les autres Vassaux et fonctionnaires comme il l' entendra.

Il importe de savoir, cependant, que la Reine est égale au Roi, qu'elle ne forme qu'un seul corps avec lui et qu'elle partage sa couronne; or donc, les dames de sa Cour devront la servir et recevoir d'elle des présents, comme leurs maris en recevront du Roi, car elles ne forment elles-mêmes aussi qu'un seul corps avec leurs époux et partagent leurs dignités, selon l'ordre de Dieu.

Le lendemain reviendront au Palais de la Cour Royale les princesses et les dames d'honneur, ainsi que les serviteurs pour remplir chacun ses fonctions à l' occasion des fêtes du Sacre et recommenceront autant de jours qu'ils voudront, mais nous inscrivons comme plus convenable, que cela ne dure que huit jours ».

1 Le Pilon, est le manteau royal ou la Pourpre; le Tchaghtchère, la tunique inférieure endossée sous le manteau, du mot turc Tchatcheker; le Mahmèse, l'éperon des Chevaliers et cavaliers.

2 Pour les charges et offices, voir pp. 204-217.

3 Fleur-de-Lis, sceptre du Roi dont la pointe est une fleur-de-lys.

4 C'est-à-dire les lois nationales qui étaient alors les Assises de Jérusalem et sur lesquelles furent instituées plus tard celles d'Antioche. Ces dernières assises furent en usage en Arménie, avant même que le Connétable Sempad les eût traduites du français. Mais les anciennes lois arméniennes n'étaient point abandonnées et c'est pour cela que le patriote généralissime Sempad traduisit en dialecte arménien le Code de Mékhitar Koche, en les adaptant aux exigences et aux coutumes de son pays.

5 Ce doit être le manteau que les Latins appellent Paula, Palla et Pallium,

6 D'autres l'attribuent à Moïse de Khorène.

7 C'est-à-dire le sceptre royal ou fleur de lis.

8 Autre ministre, commandant de Cavalerie, comme il était d'usage dans la milice persane.

9 Mot turc qui signifie presque Huissier.

10 Mot turc qui veut dire assiette ou plat.