ORDRE 
   
    DE 
   
    LA 
   
    CÉRÉMONIE 
   
    DU 
   
    SACRE 
   
    DU 
   
    ROI, 
   
    SELON 
   
    LA 
   
    GRANDE 
   
    ÉGLISE 
   
    ROMAINE
 
   
    «
    
     Lorsque 
    
     le 
    
     Clergé 
    
     et 
    
     l'Assemblée 
    
     nationale 
    
     auront 
    
     élu 
    
     quelqu'un 
   
    à 
    
     la 
    
     dignité 
    
     de 
    
     Roi, 
    
     ils 
    
     se 
    
     rendront 
    
     au 
    
     palais 
    
     de 
    
     sa 
    
     Cour. 
    
     L'Archevêque, 
    
     les 
    
     Évêques 
    
     et 
    
     tout 
    
     le 
    
     clergé 
    
     seront 
    
     revêtus 
    
     des 
    
     insignes 
    
     de 
    
     leur 
    
     caractère 
    
     et 
    
     iront 
    
     se 
    
     présenter 
    
     la 
    
     croix 
    
     à 
    
     la 
    
     main 
    
     à 
    
     l'Élu. 
    
     Le 
    
     Catholicos 
    
     se 
    
     tiendra 
    
     à 
    
     l'Église. 
    
     L'Élu 
    
     devra 
    
     revêtir 
    
     ses 
    
     habits 
    
     de 
    
     Chevalier, 
    
     du 
     
      pilon, 
    
     du 
     
      tchaghtchère 
    
     et 
    
     du 
     
      mahmèse. 
    
     Le 
    
     Connétable 
    
     portera 
    
     les 
    
     insignes 
    
     de 
    
     la 
    
     Royauté, 
    
     et 
    
     le 
    
     Couronneur, 
    
     haut 
    
     personnage 
    
     qui 
    
     sera 
    
     chargé 
    
     spécialement 
    
     du 
    
     couronnement, 
    
     portera 
    
     la 
    
     couronne; 
    
     le 
    
     Sénéchal 
    
     tiendra 
    
     la 
    
     fleur, 
    
     soit 
    
     la 
     
      Flauderis; 
    
     le 
    
     Chambellan, 
    
     les 
    
     accessoires 
    
     de 
    
     la 
    
     dignité 
    
     royale; 
    
     le 
    
     Boutillier, 
    
     la 
    
     coupe; 
    
     le 
    
     Maréchal, 
    
     le 
    
     bâton 
    
     du 
    
     Connétable; 
    
     tous 
    
     feront 
    
     cortège 
    
     à 
    
     l'Élu; 
    
     ils 
    
     seront 
    
     debout 
    
     et 
    
     parés 
    
     chacun 
    
     de 
    
     ses 
    
     habits 
    
     de 
    
     cérémonie. 
    
     Les 
    
     autres 
    
     barons 
    
     vassaux 
    
     resteront 
    
     debout 
    
     à 
    
     la 
    
     porte 
    
     de 
    
     l'Église 
    
     et 
    
     la 
    
     Garde 
    
     veillera, 
    
     auprès 
    
     de 
    
     l'entrée, 
    
     à 
    
     ce 
    
     que 
    
     personne 
    
     n'entre 
    
     dans 
    
     le 
    
     Sanctuaire.
  
 
    
     L'Archevêque 
    
     prononcera 
    
     cette 
    
     prière 
    
     en 
    
     face 
    
     de 
    
     l'Élu
   
    »;
  
 
    
     «
     
      Dieu 
     
      tout-puissant 
     
      en 
     
      tout, 
     
      qui 
     
      avez 
     
      trouvé 
     
      digne 
     
      votre 
     
      serviteur 
     
      N. 
     
      N. 
     
      d'être 
     
      élevé 
     
      à 
     
      la 
     
      dignité 
     
      de 
     
      Roi, 
     
      accordez 
     
      lui 
     
      de 
     
      gouverner 
     
      le 
     
      peuple, 
     
      que 
     
      vous 
     
      lui 
     
      avez 
     
      confié 
     
      selon 
     
      votre 
     
      sainte 
     
      volonté. 
     
      Protégez-le 
     
      et 
     
      tenez-le 
     
      sous 
     
      Votre 
     
      sainte-garde
    
     ! 
     
      Qu'il 
     
      ne 
     
      s'éloigne 
     
      jamais 
     
      de 
     
      la 
     
      voie 
     
      de 
     
      justice
    
     ! 
     
      Par 
     
      la 
     
      grâce 
     
      de 
     
      Votre 
     
      fils 
     
      Unique, 
     
      Notre 
     
      Seigneur 
     
      Jésus-Christ, 
     
      à 
     
      qui 
     
      revient 
     
      toute 
     
      la 
     
      gloire, 
     
      comme 
     
      à 
     
      Vous, 
     
      Dieu 
     
      le 
     
      Père 
     
      et 
     
      à 
     
      Vous 
     
      aussi, 
     
      Saint-Esprit
    
     »!
  
 
    
     Ensuite 
    
     deux 
    
     des 
    
     Évêques, 
    
     revêtus 
    
     de 
    
     leurs 
    
     ornements 
    
     épiscopaux, 
    
     portant 
    
     à 
    
     leur 
    
     cou 
    
     des 
    
     reliques 
    
     de 
    
     Saints, 
    
     dans 
    
     les 
    
     mains 
    
     chacun 
    
     une 
    
     croix 
    
     et 
    
     un 
    
     évangéliaire, 
    
     des 
    
     encensoirs 
    
     et 
    
     des 
    
     cierges; 
    
     puis, 
    
     les 
    
     clercs 
    
     viendront 
    
     au 
    
     devant 
    
     de 
    
     l'Élu 
    
     et 
    
     l'emmèneront 
    
     en 
    
     chantant 
    
     à 
    
     haute 
    
     voix: 
    
     «Voici 
    
     que 
    
     j'envoie 
    
     l'un 
    
     de 
    
     mes 
    
     anges 
    
     au 
    
     devant 
    
     de 
    
     toi 
    
     qui 
    
     va 
    
     te 
    
     préparer 
    
     le 
    
     chemin
   
    ».
   
    — 
    
     Ensuite, 
    
     ils 
    
     réciteront 
    
     le 
    
     psaume: 
    
     «Réjouissez-vous 
    
     en 
    
     Dieu, 
    
     c'est 
    
     Lui 
    
     qui 
    
     est 
    
     notre 
    
     protecteur
   
    ».
   
    — 
    
     Ils 
    
     arriveront 
    
     jusqu'à 
    
     la 
    
     porte 
    
     de 
    
     l'église, 
    
     et 
    
     là, 
    
     ils 
    
     lui 
    
     feront, 
    
     comme 
    
     si 
    
     on 
    
     l'ordonnait 
    
     clerc, 
    
     suivre 
    
     cette 
    
     prière 
    
     que 
    
     l'Archevêque 
    
     prononcera:
  
 
    
     «
     
      Seigneur 
     
      Dieu, 
     
      qui 
     
      connaissez 
     
      les 
     
      secrets 
     
      des 
     
      nations 
     
      et 
     
      du 
     
      genre 
     
      humain 
     
      qui 
     
      ne 
     
      peuvent 
     
      subsister 
     
      par 
     
      eux-mêmes, 
     
      mais 
     
      seulement 
     
      par 
     
      votre 
     
      appui, 
     
      nous 
     
      vous 
     
      supplions 
     
      de 
     
      condescendre 
     
      jusqu'à 
     
      nous 
     
      et 
     
      de 
     
      soutenir 
     
      par 
     
      votre 
     
      grâce 
     
      N. 
     
      N. 
     
      que 
     
      notre 
     
      peuple 
     
      a 
     
      choisi 
     
      pour 
     
      le 
     
      gouverner, 
     
      et 
     
      nous 
     
      vous 
     
      demandons 
     
      de 
     
      le 
     
      rendre 
     
      digne 
     
      de 
     
      nous 
     
      guider 
     
      dans 
     
      la 
     
      voie 
     
      de 
     
      vérité. 
     
      Ceci 
     
      par 
     
      la 
     
      grâce 
     
      de 
     
      N. 
     
      S. 
     
      Jésus-Christ, 
     
      etc
    
     ».
  
 
    
     Arrivés 
    
     dans 
    
     l'intérieur 
    
     du 
    
     temple, 
    
     ils 
    
     chanteront 
    
     ce 
    
     psaume: 
   
    «
    
     Que 
    
     le 
    
     Seigneur 
    
     te 
    
     soit 
    
     propice 
    
     dans 
    
     tes 
    
     jours 
    
     d'affliction, 
    
     etc.
    
     » 
    
     et 
    
     s'arrêteront 
    
     au 
    
     milieu 
    
     de 
    
     l'église. 
    
     C'est 
    
     alors 
    
     que 
    
     le 
    
     Catholicos 
    
     fera 
    
     prêter 
    
     serment 
    
     à 
    
     l'Élu, 
    
     la 
    
     main 
    
     sur 
    
     les 
     
      Droits 
     
      communs, 
    
     et 
    
     lira 
    
     ensuite 
    
     cette 
    
     prière:
  
 
    
     «O 
     
      Dieu 
     
      Tout-puissant, 
     
      éternel, 
     
      maître 
     
      des 
     
      cieux 
     
      et 
     
      de 
     
      la 
     
      terre, 
     
      qui 
     
      avez 
     
      élevé 
     
      votre 
     
      serviteur 
     
      N. 
     
      N. 
     
      à 
     
      l'honneur 
     
      de 
     
      la 
     
      Royauté; 
     
      nous 
     
      Vous 
     
      prions 
     
      pour 
     
      lui. 
     
      Délivrez-le 
     
      de 
     
      toutes 
     
      ses 
     
      afflictions, 
     
      pour 
     
      qu'il 
     
      établisse 
     
      la 
     
      paix 
     
      de 
     
      la 
     
      sainte 
     
      Église 
     
      et 
     
      qu'il 
     
      soit 
     
      fortifié 
     
      par 
     
      Votre 
     
      grâce; 
     
      qu'il 
     
      obtienne 
     
      de 
     
      Vous 
     
      la 
     
      joie 
     
      de 
     
      la 
     
      Paix 
     
      éternelle. 
     
      Par 
     
      la 
     
      grâce 
     
      de 
     
      N. 
     
      S. 
     
      J-C., 
     
      en 
     
      qui, 
     
      etc.
    
     »
  
 
    
     Après 
    
     ceci, 
    
     on 
    
     retirera 
    
     le 
    
     pilon 
    
     à 
    
     l'Élu 
    
     qui 
    
     montera 
    
     à 
    
     l'autel 
    
     entouré 
    
     des 
    
     évêques, 
    
     il 
    
     s'agenouillera 
    
     devant 
    
     le 
    
     Saint-autel 
    
     et 
    
     les 
    
     Clercs 
    
     chanteront 
    
     les 
    
     brèves 
     
      Litanies 
    
     des 
    
     douze 
    
     Apôtres, 
    
     des 
    
     douze 
    
     martyrs, 
    
     des 
    
     douze 
    
     vierges 
    
     et 
    
     des 
    
     douze 
    
     confesseurs. 
    
     Ils 
    
     continueront 
    
     sur 
    
     le 
    
     même 
    
     ton:
  
 
    
     «
     
      Nous 
     
      vous 
     
      prions, 
     
      Seigneur 
     
      Dieu, 
     
      d'accueillir 
     
      favorablement 
     
      celui 
     
      que 
     
      vous 
     
      avez 
     
      voulu 
     
      nous 
     
      faire 
     
      élire 
     
      Roi, 
     
      bénissez-le 
     
      et 
     
      faites 
     
      éclater 
     
      sa 
     
      puissance. 
     
      Nous 
     
      vous 
     
      supplions 
     
      d'exaucer 
     
      notre 
     
      prière
    
     ».
  
 
    
     A 
    
     la 
    
     fin 
    
     de 
    
     cette 
    
     prière, 
    
     tout 
    
     le 
    
     monde 
    
     devra 
    
     se 
    
     lever, 
    
     l'Archevêque, 
    
     ayant 
    
     devant 
    
     lui 
    
     l'Elu, 
    
     lui 
    
     demandera: 
    
     «Veux-tu 
    
     demeurer 
    
     fidèle 
    
     à 
    
     la 
    
     sainte 
    
     croyance 
    
     imposée 
    
     par 
    
     l'Église 
    
     Catholique, 
    
     et 
    
     en 
    
     garder 
    
     le 
    
     ferme 
    
     propos
   
    ?» 
   
    — 
    
     L'Élu 
    
     répondra: 
   
    «
    
     Oui
   
    ! 
    
     je 
    
     le 
    
     veux
   
    !» 
    
     L'Archevêque 
    
     lui 
    
     dira 
    
     alors: 
   
    «
    
     Veux-tu 
    
     rester 
    
     le 
    
     protecteur 
    
     de 
    
     la 
    
     Sainte-Église 
    
     et 
    
     de 
    
     tous 
    
     ceux 
    
     qui 
    
     y 
    
     sont 
    
     attachés, 
    
     et 
    
     de 
    
     tout 
    
     le 
    
     clergé
   
    ?» 
   
    — 
    
     L'Élu 
    
     répondra: 
    
     Oui
   
    !» 
    
     L'Archevêque 
    
     lui 
    
     fera 
    
     encore 
    
     cette 
    
     demande: 
   
    «
    
     Promets-tu 
    
     d'agir 
    
     toujours 
    
     en 
    
     vue 
    
     du 
    
     salut 
    
     de 
    
     ton 
    
     peuple, 
    
     de 
    
     rendre 
    
     justice 
    
     selon 
    
     la 
    
     dignité 
    
     d'un 
    
     roi 
    
     et 
    
     selon 
    
     les 
    
     lois 
    
     justes 
    
     que 
    
     tes 
    
     ancêtres 
    
     ont 
    
     établies 
    
     à 
    
     ce 
    
     peuple 
    
     que 
    
     Dieu 
    
     t'a 
    
     confié
   
    ?» 
   
    —
    
     L'Élu 
    
     répondra: 
    
     «Je 
    
     ferai 
    
     tout 
    
     volontiers, 
    
     tant 
    
     que 
    
     Dieu, 
    
     sans 
    
     lequel 
    
     je 
    
     ne 
    
     puis 
    
     rien 
    
     faire, 
    
     me 
    
     dictera 
    
     sa 
    
     volonté, 
    
     et 
    
     je 
    
     promets 
    
     humblement 
    
     à 
    
     la 
    
     S.
     
      te 
    
     Église 
    
     et 
    
     à 
    
     mon 
    
     peuple, 
    
     d'agir 
    
     selon 
    
     la 
    
     volonté 
    
     du 
    
     Tout-puissant...
  
 
   
    «
    
     Alors 
    
     l'Archevêque 
    
     se 
    
     retournera 
    
     devant 
    
     le 
    
     peuple 
    
     et 
    
     dira: 
    
     «Voulez-vous 
    
     reconnaître 
    
     l'autorité 
    
     de 
    
     Celui 
    
     qui 
    
     nous 
    
     promet 
    
     pour 
    
     vous 
    
     aide 
    
     et 
    
     protection
   
    ? 
    
     Voulez-vous 
    
     dans 
    
     le 
    
     fond 
    
     de 
    
     vos 
    
     cœurs, 
    
     le 
    
     reconnaître 
    
     pour 
    
     Roi? 
    
     Voudrez-vous 
    
     obéir 
    
     à 
    
     ses 
    
     ordres, 
    
     selon 
    
     le 
    
     précepte 
    
     de 
    
     S. 
    
     Paul: 
   
    «
    
     Quiconque 
    
     est 
    
     sujet 
    
     d'une 
    
     puissance, 
    
     lui 
    
     doit 
    
     l'obéissance, 
    
     car 
    
     la 
    
     royauté 
    
     est 
    
     la 
    
     première 
    
     de 
    
     tout
   
    ?» . . . 
    
     Tout 
    
     le 
    
     clergé, 
    
     tout 
    
     le 
    
     peuple 
    
     répondront 
    
     à 
    
     haute 
    
     voix 
    
     et 
    
     à 
    
     quatre 
    
     reprises: 
   
    «
    
     Oui
   
    ! 
    
     oui
   
    !... 
    
     Amen
   
    ! ...
   
    » 
    
     Alors 
    
     l'Élu 
    
     se 
    
     mettra 
    
     à 
    
     genoux 
    
     et 
    
     le 
    
     consacrant 
    
     dira 
    
     cette 
    
     prière:
  
 
    
     «
     
      Dieu, 
     
      qui 
     
      êtes 
     
      au-dessus 
     
      de 
     
      tous 
     
      les 
     
      rois, 
     
      bénissez 
     
      celui-ci 
     
      et 
     
      daignez 
     
      le 
     
      considérer 
     
      comme 
     
      notre 
     
      Roi, 
     
      etc.
    
     »
  
 
    
     Deux 
    
     évêques 
    
     prendront 
    
     alors 
    
     l'Élu 
    
     par 
    
     les 
    
     mains 
    
     et 
    
     feront 
    
     tourner 
    
     sa 
    
     face 
    
     vers 
    
     l'Occident, 
    
     vers 
    
     le 
    
     peuple 
    
     et 
    
     pour 
    
     être 
    
     entendus 
    
     par 
    
     celui-ci, 
    
     annonceront 
    
     bien 
    
     haut: 
    
     «La 
    
     Divine 
    
     et 
    
     céleste 
    
     grâce, 
    
     répandue 
    
     sur 
    
     N. 
    
     N. 
    
     l'asseoit 
    
     sur 
    
     le 
    
     trône 
    
     royal 
    
     de 
    
     la 
    
     Maison 
    
     de 
    
     Torgome 
    
     et 
    
     le 
    
     fait 
    
     souverain 
    
     du 
    
     peuple 
    
     de 
    
     Haïg; 
    
     elle 
    
     le 
    
     consacre, 
    
     comme 
    
     elle 
    
     l'a 
    
     fait 
    
     pour 
    
     Tiridate, 
    
     pour 
    
     Constantin, 
    
     et 
    
     pour 
    
     Théodose, 
    
     selon 
    
     les 
    
     vœux 
    
     de 
    
     la 
    
     Sainte 
    
     Église 
    
     et 
    
     de 
    
     tout 
    
     le 
    
     peuple. 
    
     Il 
    
     le 
    
     mérite
   
    !» 
    
     L'assemblée 
    
     rép
   
    è
    
     tera: 
   
    «
    
     Il 
    
     le 
    
     mérite
   
    !» ... 
    
     Les 
    
     évêques 
    
     et 
    
     le 
    
     peuple 
    
     le 
    
     rép
   
    è
    
     teront 
    
     encore 
    
     trois 
    
     fois. 
    
     Ensuite, 
    
     on 
    
     fera 
    
     retourner 
    
     l'Élu 
    
     vers 
    
     l'autel 
    
     et 
    
     le 
    
     Catholicos 
    
     lira: 
   
    «
    
     Dieu, 
    
     créateur 
    
     de 
    
     toutes 
    
     les 
    
     créatures. 
    
     Dieu 
    
     créateur 
    
     du 
    
     ciel 
    
     et 
    
     de 
    
     la 
    
     terre, 
    
     Dieu 
    
     qui 
    
     avez 
    
     créé 
    
     l'homme, 
    
     qui 
    
     gouvernez 
    
     les 
    
     rois, 
    
     qui 
    
     les 
    
     consacrez, 
    
     etc. 
    
     etc.
   
    ».
  
 
    
     Ensuite, 
    
     l'Archevêque 
    
     oindra 
    
     d'huile 
    
     sainte 
    
     le 
    
     front 
    
     de 
    
     l'Élu, 
    
     sa 
    
     poitrine, 
    
     ses 
    
     épaules 
    
     et 
    
     ses 
    
     bras, 
    
     en 
    
     y 
    
     figurant 
    
     le 
    
     signe 
    
     de 
    
     la 
    
     Croix 
    
     et 
    
     dira 
    
     en 
    
     même 
    
     temps: 
   
    «
    
     Je 
    
     te 
    
     consacre, 
   
    O 
    
     Roi
   
    ! 
    
     au 
    
     nom 
    
     du 
    
     Père, 
    
     du 
    
     Fils 
    
     et 
    
     du 
    
     Saint 
    
     Esprit. 
    
     Amen!
   
    » 
    
     L'évêque 
    
     dira: 
   
    «
    
     Que 
    
     la 
    
     paix 
    
     soit 
    
     avec 
    
     vous
   
    !» 
    
     L'assemblée 
    
     répondra: 
   
    «
    
     Et 
    
     avec 
    
     votre 
    
     esprit
   
    !» 
    
     L'Archevêque 
    
     oindra 
    
     ensuite 
    
     les 
    
     mains 
    
     et 
    
     dira: 
   
    «
    
     Je 
    
     consacre 
    
     tes 
    
     mains 
    
     avec 
    
     l'huile 
    
     sainte 
    
     qui 
    
     a 
    
     sacré 
    
     les 
    
     Rois 
    
     et 
    
     les 
    
     prophètes 
    
     et 
    
     avec 
    
     laquelle 
    
     Samuel 
    
     a 
    
     sacré 
    
     roi 
    
     David. 
    
     Sois 
    
     béni 
    
     et 
    
     fait 
    
     roi 
    
     de 
    
     ce 
    
     peuple 
    
     que 
    
     Dieu 
    
     confie 
    
     à 
    
     tes 
    
     mains 
    
     afin 
    
     de 
    
     le 
    
     gouverner 
    
     pour 
    
     la 
    
     gloire 
    
     de 
    
     Dieu 
    
     le 
    
     Père, 
    
     le 
    
     Fils 
    
     et 
    
     le 
    
     Saint 
    
     Esprit
   
    !» 
    
     Aussitôt 
    
     après, 
    
     il 
    
     prononce 
    
     cette 
    
     prière: 
   
    «
    
     C'est 
    
     à 
    
     vous 
    
     Seigneur 
    
     qui 
    
     êtes 
    
     la 
    
     Toute-puissance, 
    
     à 
    
     vous 
    
     qui 
    
     rendez 
    
     illustres 
    
     les 
    
     Rois
   
    », 
    
     etc.
  
 
    
     Deux 
    
     évêques 
    
     accompagnés 
    
     de 
    
     diacres, 
    
     emmèneront 
    
     l'Élu 
    
     dans 
    
     la 
    
     Sacristie 
    
     et 
    
     le 
    
     revêtiront 
    
     de 
    
     l'aube 
    
     de 
    
     lin 
    
     des 
    
     prêtres 
    
     et, 
    
     après 
    
     d'une 
    
     autre 
    
     de 
    
     soie 
    
     rouge 
    
     de 
    
     sous-diacre, 
    
     ainsi 
    
     que 
    
     de 
    
     celle 
    
     de 
    
     diacre 
    
     et 
    
     de 
    
     la 
    
     précieuse 
     
      Paula 
    
     à 
    
     manches 
    
     larges 
    
     et 
    
     sans 
    
     ceinture. 
    
     Cela 
    
     se 
    
     fait 
    
     après 
    
     avoir 
    
     essuyé 
    
     soigneusement 
    
     l'huile 
    
     sainte 
    
     avec 
    
     de 
    
     la 
    
     mie 
    
     de 
    
     pain 
    
     et 
    
     lavé 
    
     les 
    
     parties 
    
     ointes 
    
     avec 
    
     de 
    
     l'eau. 
   
    — 
    
     Cette 
    
     eau 
    
     doit 
    
     être 
    
     jetée 
    
     dans 
    
     un 
    
     endroit 
    
     sacré. 
    
     Après 
    
     l'avoir 
    
     habillé, 
    
     ils 
    
     le 
    
     prendront 
    
     par 
    
     les 
    
     mains 
    
     et, 
    
     précédés 
    
     de 
    
     la 
    
     croix, 
    
     reviendront 
    
     à 
    
     l'autel. 
    
     C'est 
    
     alors 
    
     que 
    
     l'Archevêque 
    
     appellera 
    
     la 
    
     bénédiction 
    
     sur 
    
     le 
    
     Roi:
  
 
    
     «
     
      Que 
     
      la 
     
      grâce 
     
      du 
     
      S.
     
      -Esprit 
     
      descende 
     
      abondamment 
     
      sur 
     
      toi 
     
      par 
     
      cette 
     
      bénédiction 
     
      et 
     
      que, 
     
      par 
     
      la 
     
      consécration 
     
      que 
     
      nous 
     
      venons 
     
      d'accomplir 
     
      en 
     
      toute 
     
      humilité, 
     
      tu 
     
      sois 
     
      comblé 
     
      des 
     
      bénédictions 
     
      éternelles, 
     
      tu 
     
      sois 
     
      soutenu 
     
      par 
     
      la 
     
      grâce 
     
      de 
    
     l'
     
      Esprit-Saint, 
     
      et 
     
      que, 
     
      délivré 
     
      de 
     
      toute 
     
      malignité, 
     
      tu 
     
      demeures 
     
      dans 
     
      le 
     
      bien; 
     
      que, 
     
      te 
     
      dépouillant 
     
      de 
     
      tout 
     
      esprit 
     
      d'iniquité, 
     
      tu 
     
      agisses 
     
      selon 
     
      le 
     
      vrai 
     
      droit, 
     
      sans 
     
      commettre 
     
      de 
     
      mauvaises 
     
      actions, 
     
      et 
     
      ne 
     
      faisant 
     
      que 
     
      le 
     
      bien
    
     ! 
     
      Prie 
     
      pour 
     
      la 
     
      paix 
     
      de 
     
      la 
     
      Sainte 
     
      Église 
     
      et 
     
      sois 
     
      constant 
     
      dans 
     
      la 
     
      foi 
     
      qu'elle 
     
      te 
     
      prêche. 
     
      Par 
     
      la 
     
      grâce 
     
      de 
     
      N. 
     
      S. 
     
      Jésus-Christ, 
     
      etc.
    
     ».
  
 
    
     Ensuite 
    
     cette 
    
     autre 
    
     prière: 
    
     «Dieu, 
    
     qui 
    
     faites 
    
     prospérer 
    
     les 
    
     justes, 
    
     etc.
   
    »
  
 
    
     Après 
    
     quoi, 
    
     les 
    
     évêques 
    
     prenant 
    
     dans 
    
     leurs 
    
     mains 
    
     l'
     
      Épée, 
    
     avec 
    
     laquelle 
    
     le 
    
     Roi 
    
     devra 
    
     présider 
    
     les 
    
     Assemblées, 
    
     lui 
    
     diront:
  
 
     
      Reçois 
     
      cette 
    
     É
     
      pée 
     
      des 
     
      mains 
     
      de 
     
      nous, 
     
      indignes 
     
      évêques 
     
      de 
     
      l'ordre 
     
      apostolique. 
     
      Règne 
     
      par 
     
      cette 
     
      épée 
     
      pour 
     
      la 
     
      gloire 
     
      de 
     
      la 
     
      Sainte-Église, 
     
      etc. 
     
      pour 
     
      la 
     
      gloire 
     
      du 
     
      peuple 
     
      soumis 
     
      à 
     
      ton 
     
      autorité 
     
      et 
     
      souviens-toi 
     
      de 
     
      ce 
     
      que 
     
      David 
     
      chante 
     
      dans 
     
      ses 
     
      psaumes: 
    
     «
     
      Mets 
     
      glorieusement 
     
      ton 
     
      épée 
     
      à 
     
      ton 
     
      côté 
     
      et 
     
      règne 
     
      par 
     
      elle 
     
      selon 
     
      la 
     
      justice
    
     !» 
     
      Que 
     
      ta 
     
      main 
     
      ne 
     
      s'en 
     
      serve 
     
      que 
     
      pour 
     
      réprimer 
     
      les 
     
      impies 
     
      et 
     
      les 
     
      infidèles, 
     
      et 
     
      ne 
     
      te 
     
      venge 
     
      que 
     
      pour 
     
      le 
     
      service 
     
      de 
     
      Dieu, 
     
      contre 
     
      ceux 
     
      qui 
     
      font 
     
      le 
     
      mal 
     
      et 
     
      contre 
     
      ceux 
     
      qui 
     
      n'ont 
     
      pas 
     
      foi 
     
      en 
     
      Jésus-Christ, 
     
      dont 
     
      tu 
     
      auras 
     
      à 
     
      sauver 
    
     l'
     
      Église; 
     
      sois 
     
      le 
     
      protecteur 
     
      des 
     
      veuves 
     
      et 
     
      des 
     
      orphelins 
     
      qui 
     
      sont 
     
      attachés 
     
      à 
     
      cette 
     
      Sainte-Église; 
     
      sois 
     
      digne 
     
      d'hériter 
     
      du 
     
      royaume 
     
      éternel 
     
      de 
     
      Notre 
     
      Seigneur 
     
      Jésus-Christ, 
     
      qui 
     
      vit 
     
      et 
     
      règne 
     
      en 
     
      l'unité 
     
      du 
     
      Père 
     
      et 
     
      du 
     
      Saint-Esprit, 
     
      etc
    
     ».
  
 
    
     Ensuite 
    
     on 
    
     lui 
    
     attachera 
    
     le 
    
     Collier 
    
     au 
    
     cou, 
    
     on 
    
     lui 
    
     passera 
    
     l'Anneau 
    
     au 
    
     doigt 
    
     et 
    
     on 
    
     le 
    
     revêtira 
    
     du 
     
      Pilon. 
    
     Puis, 
    
     l'Archevêque 
    
     se 
    
     tournant 
    
     vers 
    
     le 
    
     Roi, 
    
     lui 
    
     dira:
  
 
     
      Reçois 
     
      l'anneau 
     
      comme 
     
      gage 
     
      de 
     
      la 
     
      justice 
     
      de 
     
      la 
     
      royauté, 
     
      car 
     
      aujourd'hui 
     
      tu 
     
      es 
     
      sacré 
     
      Roi 
     
      et 
     
      Souverain 
     
      de 
     
      ce 
     
      peuple. 
     
      Sois 
     
      inébranlable 
     
      et 
     
      deviens 
     
      le 
     
      soutien 
     
      du 
     
      christianisme 
     
      et 
     
      de 
     
      la 
     
      foi 
     
      des 
     
      Chrétiens, 
     
      afin 
     
      que 
     
      tu 
     
      sois 
      
       glorifié 
      
       avec 
      
       le 
      
       Roi 
      
       des 
      
       Rois 
     
      en 
     
      la 
     
      vie 
     
      éternelle
    
     ! 
     
      Amen
    
     »!
  
 
    
     Il 
    
     lui 
    
     mettra, 
    
     ensuite, 
    
     dans 
    
     la 
    
     main 
    
     droite 
    
     une 
    
     Croix 
    
     surmontant 
    
     une 
     
      Pomme 
     
      d'or, 
    
     et, 
    
     dans 
    
     la 
    
     main 
    
     gauche 
    
     le 
     
      Sceptre, 
    
     emblème 
    
     de 
    
     la 
    
     puissance, 
    
     dont 
    
     la 
    
     pointe 
    
     figure 
     
      une 
     
      fleur, 
    
     et 
    
     dira: 
   
    «
    
     Reçois 
    
     le 
    
     sceptre 
    
     de 
    
     force 
    
     et 
    
     de 
    
     justice, 
    
     avec, 
    
     lequel 
    
     tu 
    
     feras 
    
     frémir 
    
     les 
    
     impies 
    
     et 
    
     tu 
    
     guideras 
    
     les 
    
     égarés; 
    
     que 
    
     ta 
    
     main 
    
     s'appesantisse 
    
     sur 
    
     les 
    
     orgueilleux 
    
     et 
    
     qu'elle 
    
     les 
    
     écrase
   
    !
  
 
    
     Ensuite 
    
     l'Archevêque 
    
     et 
    
     ses 
    
     évêques 
    
     élèveront 
    
     majestueusement 
    
     la 
     
      Couronne 
    
     et 
    
     la 
    
     poseront 
    
     sur 
    
     le 
    
     front 
    
     du 
    
     Roi, 
    
     en 
    
     disant:
  
 
    
     «
     
      Reçois 
     
      la 
     
      Couronne 
     
      royale 
     
      que 
     
      mettent 
     
      à 
     
      ton 
     
      front 
     
      les 
     
      mains 
     
      d'humbles 
     
      évêques; 
     
      resplendis 
     
      de 
     
      l'éclat 
     
      de 
     
      la 
     
      majesté 
     
      pour 
     
      ton 
     
      bonheur 
     
      et 
     
      pour 
     
      ta 
     
      gloire. 
     
      Écoute 
     
      les 
     
      conseils 
     
      qui 
     
      te 
     
      seront 
     
      donnés 
     
      pour 
     
      sauvegarder 
     
      ton 
     
      honneur: 
     
      car 
     
      de 
     
      même 
     
      que 
     
      nous 
     
      pasteurs 
     
      et 
     
      guides 
     
      des 
     
      âmes, 
     
      tu 
     
      es, 
     
      toi, 
     
      le 
     
      juge 
     
      des 
     
      corps 
     
      par 
     
      ordre 
     
      de 
     
      Dieu. 
     
      Garde 
     
      courage 
     
      et 
     
      sois 
     
      fortifié 
     
      pour 
     
      défendre 
     
      contre 
     
      tous 
     
      les 
     
      ennemis 
     
      de 
     
      la 
     
      Sainte 
     
      Église, 
     
      pour 
     
      laquelle 
     
      tu 
     
      dois 
     
      être 
     
      comme 
     
      le 
     
      sage 
     
      intendant 
     
      et 
     
      montre 
     
      toi 
     
      le 
     
      défenseur 
     
      des 
     
      droits 
     
      du 
     
      peuple 
     
      de 
     
      Dieu. 
     
      Et 
     
      que 
     
      la 
     
      royauté 
     
      que 
     
      Dieu 
     
      te 
     
      concède 
     
      dans 
     
      cette 
     
      mystique 
     
      solennité, 
     
      par 
     
      les 
     
      mains 
     
      des 
     
      Apôtres 
     
      et 
     
      de 
     
      tous 
     
      les 
     
      Saints, 
     
      te 
     
      vaille 
     
      la 
     
      couronne 
     
      des 
     
      glorieux 
     
      martyrs 
     
      en 
     
      la 
     
      vie 
     
      éternelle, 
     
      par 
     
      Notre-Sauveur 
     
      Jésus-Christ, 
     
      à 
     
      qui 
     
      comme 
     
      au 
     
      Père 
     
      et 
     
      au 
     
      Saint-Esprit 
     
      revient 
     
      toute 
     
      gloire 
     
      et 
     
      toute 
     
      puissance, 
     
      etc.
    
     ».
  
 
   
    Après 
   
    cela, 
   
    l'Archevêque 
   
    donnera 
   
    au 
   
    roi 
   
    la 
   
    bénédiction 
   
    en 
   
    ces 
   
    termes:
  
 
    
     «
     
      Que 
     
      Dieu 
     
      te 
     
      bénisse 
     
      et 
     
      te 
     
      conserve, 
     
      Lui 
     
      qui 
     
      t'a 
     
      placé 
     
      Roi 
     
      sur 
     
      son 
     
      peuple
    
     ! 
     
      Qu'il 
     
      te 
     
      rende 
     
      victorieux 
     
      contre 
     
      tous 
     
      les 
     
      ennemis 
     
      et 
     
      qu'il 
     
      te 
     
      fasse 
     
      hériter 
     
      de 
     
      la 
     
      vie 
     
      éternelle
    
     »!
  
 
    
     Le 
    
     peuple 
    
     répondra: 
   
    «
    
     Amen
   
    ».
  
 
    
     «
     
      Que 
     
      le 
     
      clergé 
     
      et 
     
      le 
     
      peuple 
     
      soient 
     
      gouvernés 
     
      par 
     
      toi, 
     
      tant 
     
      que 
     
      tu 
     
      vivras!
    
     »
  
 
    
     Le 
    
     peuple: 
   
    «
    
     Amen
   
    ».
  
 
    
     «
     
      Ordonne 
     
      à 
     
      tes 
     
      frères 
     
      selon 
     
      le 
     
      sang 
     
      d'être 
     
      bienveillants 
     
      et 
     
      affables 
     
      envers 
     
      le 
     
      peuple 
     
      et 
     
      les 
     
      malheureux; 
     
      que 
     
      vivant 
     
      avec 
     
      eux 
     
      en 
     
      l'amour 
     
      de 
     
      Dieu, 
     
      vous 
     
      héritiez 
     
      de 
     
      la 
     
      vie 
     
      éternelle
    
     !»
  
 
    
     Le 
    
     peuple: 
   
    «
    
     Amen
   
    !»
  
 
   
    Ensuite 
   
    l'Archevêque, 
   
    les 
   
    Évêques 
   
    et 
   
    le 
   
    clergé, 
   
    escortant 
   
    le 
   
    Roi, 
   
    le 
   
    conduiront 
   
    de 
   
    l'Autel 
   
    aux 
   
    marches 
   
    du 
   
    Trône 
   
    royal, 
   
    placé 
   
    au 
   
    milieu 
   
    de 
   
    l'Église, 
   
    en 
   
    chantant:
  
 
   
    «
    
     Dieu 
    
     exauce 
    
     toutes 
    
     les 
    
     prières 
    
     que 
    
     tu 
    
     adresseras 
    
     du 
    
     fond 
    
     de 
    
     ton 
    
     cœur
    
     »
   
    !
  
 
   
    Lorsqu'ils 
   
    seront 
   
    au 
   
    pied 
   
    du 
   
    trône, 
   
    l'Archevêque 
   
    dira 
   
    au 
   
    Roi:
  
 
    
     «
     
      Prends 
     
      possession 
     
      du 
     
      Trône 
     
      de 
     
      tes 
     
      pères 
     
      dont 
     
      tu 
     
      hérites 
     
      en 
     
      toute 
     
      justice; 
     
      assieds-toi 
     
      sur 
     
      ce 
     
      trône 
     
      par 
     
      la 
     
      volonté 
     
      de 
     
      Dieu 
     
      et 
     
      de 
     
      ton 
     
      père; 
     
      tu 
     
      as 
     
      le 
     
      droit 
     
      d'y 
     
      prendre 
     
      place, 
     
      car 
     
      tu 
     
      viens 
     
      d'être 
     
      sacré 
     
      par 
     
      les 
     
      évêques, 
     
      serviteurs 
     
      de 
     
      Dieu. 
     
      Où 
     
      que 
     
      cela 
     
      soit, 
     
      lorsque 
     
      tu 
     
      siègeras 
     
      au 
     
      milieu 
     
      des 
     
      membres 
     
      du 
     
      clergé, 
     
      respecte-les, 
     
      car 
     
      Dieu 
     
      parle 
     
      par 
     
      notre 
     
      bouche. 
     
      C'est 
     
      lui 
     
      qui 
     
      te 
     
      maintiendra 
     
      dans 
     
      ta 
     
      gloire 
     
      ici-bas 
     
      et 
     
      qui 
     
      t'élevera 
     
      en 
     
      la 
     
      vie 
     
      éternelle 
     
      pour 
     
      la 
     
      gloire 
     
      de 
     
      son 
     
      nom 
     
      éternellement 
     
      béni
    
     ».
  
 
   
    «
    
     Alors 
    
     les 
    
     Évêques 
    
     le 
    
     feront 
    
     asseoir 
    
     sur 
    
     le 
    
     trône 
    
     et 
    
     l'Archevêque 
    
     prononcera 
    
     ces 
    
     paroles:
  
 
    
     «
     
      Notre 
     
      Seigneur 
     
      Jésus-Christ 
     
      qui 
     
      est 
     
      le 
     
      Roi 
     
      des 
     
      Rois, 
     
      le 
     
      Seigneur 
     
      des 
     
      Seigneurs, 
     
      qui 
     
      règne 
     
      conjoinctement 
     
      avec 
     
      le 
     
      Père 
     
      et 
     
      le 
     
      Saint-Esprit, 
     
      t'établisse 
     
      sur 
     
      ce 
     
      trône 
     
      et 
     
      t'accorde 
     
      le 
     
      paradis
    
     »!
  
 
     
      Après 
     
      quoi, 
     
      les 
     
      évêques 
     
      et 
     
      tout 
     
      le 
     
      clergé 
     
      donneront 
     
      le 
     
      baiser 
     
      au 
     
      Roi; 
     
      puis, 
     
      en 
     
      signe 
     
      de 
     
      joie 
     
      générale, 
     
      on 
     
      fera 
     
      sonner 
     
      toutes 
     
      les 
     
      cloches 
     
      de 
     
      la 
     
      ville 
     
      et 
    
     l'
     
      on 
     
      chantera 
     
      Te 
     
      Deum 
     
      laudamus, 
     
      et 
     
      cet 
     
      autre 
     
      chant 
     
      qu'on 
     
      attribue 
    
     à 
     
      S. 
     
      Grégoire, 
     
      notre 
     
      Illuminateur, 
     
      qui 
     
      l'aurait 
     
      composé 
     
      pour 
     
      notre 
     
      bon 
     
      et 
     
      saint 
     
      roi 
     
      Tiridate.
  
 
    
     «
     
      La 
     
      puissance 
     
      céleste 
     
      t'a 
     
      accordé 
     
      de 
     
      briller 
     
      par 
     
      la 
     
      piété, 
     
      toi 
     
      qui 
     
      as 
     
      pleine 
     
      autorité 
     
      pour 
     
      châtier 
     
      les 
     
      méchants 
     
      et 
     
      récompenser 
     
      les 
     
      bons.
  
 
    
     «
     
      Comme 
     
      à 
     
      Ézéchias, 
     
      le 
     
      jour 
     
      à 
     
      son 
     
      déclin 
     
      renaisse 
     
      et 
     
      croisse 
     
      et 
     
      te 
     
      soit 
     
      donné 
     
      comme 
     
      un 
     
      signe; 
     
      comme 
     
      devant 
     
      le 
     
      guerrier 
     
      Josué, 
     
      que 
     
      le 
     
      soleil 
     
      s'arrête 
     
      pour 
     
      voir 
     
      jusqu'à 
     
      la 
     
      fin 
     
      l'extermination 
     
      vengeresse 
     
      des 
     
      Agariens 
     
      et 
     
      des 
     
      Chananéens, 
     
      et 
     
      que 
     
      tu 
     
      puisses 
     
      rendre 
     
      au 
     
      pays 
     
      des 
     
      Arméniens 
     
      la 
     
      paix 
     
      perpetuelle.
  
 
     
      Que 
     
      la 
     
      douceur 
     
      qui 
     
      chasse 
     
      toute 
     
      rancune, 
     
      et 
     
      que 
     
      la 
     
      grâce 
     
      céleste 
     
      te 
     
      soient 
     
      données, 
     
      comme 
     
      au 
     
      Roi 
     
      David, 
     
      après 
     
      un 
     
      fort 
     
      repentir
    
     ! 
     
      Que 
     
      la 
     
      hache 
     
      tranchante 
     
      soit 
     
      laissée 
     
      de 
     
      côté, 
     
      et 
     
      que 
     
      les 
     
      vœux 
     
      de 
    
     l'
     
      Agriculteur 
     
      arrivent 
     
      à 
     
      toi, 
     
      figuier 
     
      vivant
    
     ! 
     
      Que 
     
      ta 
     
      vie 
     
      s'écoule 
     
      en 
     
      paix, 
     
      t'apportant 
     
      les 
     
      fruits 
     
      de 
     
      justice 
     
      et 
     
      la 
     
      considération, 
     
      pour 
     
      les 
     
      bienfaits, 
     
      ainsi 
     
      qu'à 
     
      tes 
     
      descendants
    
     !»
  
 
   
    L'Archevêque 
   
    célèbrera 
   
    pontificalement 
   
    la 
   
    messe 
   
    et 
   
    dira 
   
    la 
   
    prière 
   
    de 
   
    la 
   
    messe:
  
 
    
     «
     
      Dieu, 
     
      qui 
     
      êtes 
     
      toujours 
     
      merveilleux 
     
      dans 
     
      tout 
     
      ce 
     
      que 
     
      vous 
     
      accomplissez, 
     
      etc.
    
     »
  
 
    
     Et 
    
     priant 
    
     pour 
    
     le 
    
     peuple:
  
 
    
     «
     
      Dieu, 
     
      Tout-puissant 
     
      qui 
     
      avez 
     
      soin 
     
      de 
     
      pourvoir 
     
      à 
     
      tous 
     
      les 
     
      besoins 
     
      de 
     
      notre 
     
      peuple, 
     
      bénissez-le 
     
      et 
     
      rendez-le 
     
      digne 
     
      du 
     
      royaume 
     
      éternel 
     
      par 
     
      la 
     
      grâce 
     
      de 
     
      Notre 
     
      Seigneur 
     
      Jésus-Christ
    
     ».
  
 
    
     Puis 
    
     pour 
    
     le 
    
     roi, 
    
     il 
    
     dira:
  
 
    
     «
     
      Que 
     
      Dieu 
     
      t'accorde 
     
      la 
     
      force 
     
      et 
     
      la 
     
      victoire 
     
      sur 
     
      tous 
     
      les 
     
      ennemis 
     
      des 
     
      Chrétiens, 
     
      afin 
     
      que 
     
      tu 
     
      puisses 
     
      établir 
     
      la 
     
      paix 
     
      en 
     
      l'Église 
     
      et 
     
      que 
     
      tu 
     
      puisses 
     
      aussi 
     
      conserver 
     
      ton 
     
      royaume 
     
      et 
     
      conduire 
     
      sans 
     
      peur 
     
      les 
     
      armées 
     
      des 
     
      Chrétiens, 
     
      maintenir 
     
      la 
     
      paix 
     
      parmi 
     
      ton 
     
      peuple 
     
      et 
     
      hériter 
     
      de 
     
      la 
     
      vie 
     
      éternelle 
     
      avec 
     
      tous 
     
      les 
     
      pieux 
     
      rois
    
     ! 
     
      Ainsi-soit-il
    
     !»
  
 
     
      A 
     
      la 
     
      fin 
     
      de 
     
      la 
     
      messe: 
    
     «
     
      Dieu 
     
      bienfaiteur, 
     
      etc.
    
     ».
  
 
     
      En 
     
      sortant 
     
      de 
     
      l'église, 
     
      le 
     
      Roi 
     
      montera 
     
      sur 
     
      son 
     
      cheval 
     
      couvert 
     
      du 
     
      caparaçon. 
     
      Le 
     
      Connétable 
     
      chevauchera 
     
      seul 
     
      devant 
     
      le 
     
      Roi, 
     
      tenant 
     
      en 
     
      main 
     
      la 
     
      bannière 
     
      royale; 
     
      le 
     
      Couronneur, 
     
      sera 
     
      à 
     
      la 
     
      droite 
     
      du 
     
      roi, 
     
      tenant 
     
      une 
     
      seconde 
     
      couronne; 
     
      et 
     
      le 
     
      Sénéchal 
     
      à 
     
      la 
     
      gauche 
     
      du 
     
      roi; 
     
      derrière 
     
      lui, 
     
      le 
     
      Boutillier; 
     
      le 
     
      Chambellan, 
     
      derrière 
     
      le 
     
      roi; 
     
      tous 
     
      l'épée 
     
      à 
     
      demi 
     
      au 
     
      clair; 
     
      le 
     
      Maréchal 
     
      portant 
     
      la 
     
      bannière 
     
      du 
     
      Connétable 
     
      précèdera 
     
      celui-ci. 
     
      Les 
     
      autres 
     
      Seigneurs 
     
      vassaux 
     
      l'épée 
     
      à 
     
      demi 
     
      au 
     
      clair, 
     
      entoureront 
     
      le 
     
      roi 
     
      et 
     
      le 
     
      conduiront 
     
      en 
     
      chantant 
     
      à 
     
      son 
     
      palais. 
     
      Arrivé 
     
      là, 
     
      le 
     
      roi 
     
      s'assiéra 
     
      d'abord 
     
      sur 
     
      le 
     
      Trône 
     
      royal; 
     
      les 
     
      ministres 
     
      et 
     
      les 
     
      hauts 
     
      personnages 
     
      se 
     
      tiendront 
     
      debout 
     
      à 
     
      sa 
     
      droite 
     
      et 
     
      à 
     
      sa 
     
      gauche. 
     
      Le 
     
      Connétable, 
     
      avec 
     
      la 
     
      bannière, 
     
      se 
     
      placera 
     
      devant 
     
      le 
     
      roi, 
     
      et 
     
      le 
     
      Maréchal, 
     
      portant 
     
      les 
     
      insignes 
     
      du 
     
      Connétable, 
     
      se 
     
      tiendra 
     
      près 
     
      de 
     
      la 
     
      porte.
  
 
   
    Lorsqu'on 
   
    viendra 
   
    préparer 
   
    la 
   
    table, 
   
    le 
   
    Sénéchal 
   
    commandera 
   
    au 
   
    Chambellan 
   
    d'apporter 
   
    de 
   
    l'eau 
   
    et 
   
    de 
   
    la 
   
    verser 
   
    sur 
   
    les 
   
    mains 
   
    du 
   
    Roi.
  
 
    
     Lorsqu'on 
    
     se 
    
     mettra 
    
     à 
    
     table, 
    
     le 
    
     Sénéchal 
    
     remettra 
    
     la 
     
      Fleur 
    
     à 
    
     un 
    
     dignitaire 
    
     baron 
    
     vassal; 
    
     le 
     
      Couronneur 
    
     fera 
    
     de 
    
     même 
    
     pour 
    
     la 
    
     seconde 
    
     couronne, 
    
     le 
    
     Connétable 
    
     passera 
    
     la 
    
     bannière 
    
     royale 
    
     au 
     
      Sepassalar, 
    
     et 
    
     le 
    
     Sénéchal, 
    
     l'enseigne 
    
     du 
    
     Connétable 
    
     au 
    
     premier 
     
      Tchavouche. 
    
     Après 
    
     quoi, 
    
     ils 
    
     se 
    
     mettront 
    
     à 
    
     table. 
    
     Le 
    
     Sénéchal 
    
     et 
    
     le 
    
     Boutillier 
    
     serviront. 
    
     Le 
    
     festin 
    
     fini, 
    
     les 
    
     convives 
    
     se 
    
     lèveront 
    
     et 
    
     prendront 
    
     le 
    
     rang 
    
     qu'ils 
    
     doivent 
    
     occuper, 
    
     comme 
    
     nous 
    
     l'avons 
    
     dit 
    
     plus 
    
     haut, 
    
     accomplissant 
    
     chacun 
    
     la 
    
     fonction 
    
     qui 
    
     lui 
    
     est 
    
     dévolue. 
    
     Cette 
    
     fête 
    
     magnifique 
    
     durera 
    
     jusqu'à 
    
     la 
    
     neuvième 
    
     heure.
  
 
   
    Et 
   
    lorsque 
   
    le 
   
    Roi 
   
    voudra 
   
    se 
   
    défaire 
   
    de 
   
    ses 
   
    habits 
   
    royaux, 
   
    le 
   
    Connétable, 
   
    le 
   
    Couronneur 
   
    et 
   
    le 
   
    Sénéchal 
   
    s'avanceront 
   
    en 
   
    acte 
   
    d'hommage 
   
    et 
   
    l'accompagneront 
   
    jusqu'à 
   
    sa 
   
    Chambre. 
   
    Le 
   
    Chambellan 
   
    y 
   
    entrera 
   
    aussitôt 
   
    tenant 
   
    les 
   
    habits, 
   
    ensuite 
   
    entreront 
   
    les 
   
    quatre 
   
    dignitaires 
   
    chargés 
   
    de 
   
    cet 
   
    office 
   
    qui 
   
    déferont 
   
    le 
   
    Roi 
   
    de 
   
    ses 
   
    habits 
   
    et 
   
    de 
   
    sa 
   
    couronne 
   
    royale, 
   
    puis 
   
    ils 
   
    reviendront 
   
    avec 
   
    le 
   
    roi 
   
    jusqu'au 
   
    trône, 
   
    sur 
   
    lequel 
   
    il 
   
    s'assiéra 
   
    et 
   
    restera 
   
    le 
   
    temps 
   
    qu'il 
   
    lui 
   
    plaira.
  
 
    
     C'est 
    
     alors 
    
     que 
    
     les 
    
     Evêques 
    
     et 
    
     le 
    
     clergé 
    
     viendront 
    
     dire 
    
     les 
    
     vêpres 
    
     dans 
    
     la 
    
     Chapelle 
    
     royale. 
    
     Après 
    
     cela, 
    
     la 
    
     table 
    
     sera 
    
     préparée, 
    
     comme 
    
     nous 
    
     avons 
    
     dit 
    
     ci-dessus, 
    
     le 
    
     Roi 
    
     prendra 
    
     part 
    
     au 
    
     festin 
    
     et 
    
     se 
    
     débarassera 
    
     de 
    
     la 
    
     foule. 
    
     Il 
    
     fera 
    
     présent 
    
     de 
    
     son 
    
     cheval, 
    
     de 
    
     la 
    
     selle 
    
     et 
    
     des 
    
     brides 
    
     en 
    
     or 
    
     ou 
    
     en 
    
     argent, 
    
     au 
    
     Connétable, 
    
     et 
    
     le 
    
     Sénéchal 
    
     emportera 
    
     le 
    
     tout. 
    
     Ensuite 
    
     le 
    
     Connétable 
    
     donnera 
    
     son 
    
     cheval 
    
     au 
    
     Maréchal 
    
     et 
    
     celui-ci 
    
     donnera 
    
     le 
    
     sien 
    
     au 
    
     premier 
    
     Tchavouche. 
    
     Le 
    
     Roi 
    
     fera 
    
     encore 
    
     présent 
    
     d'un 
    
     habit 
    
     et 
    
     d'une 
    
     ceinture 
    
     en 
    
     or 
    
     au 
    
     Couronneur; 
    
     il 
    
     donnera 
    
     au 
    
     Sénéchal 
    
     le 
     
      Séni 
    
     dans 
    
     lequel 
    
     il 
    
     aura 
    
     mangé 
    
     qu'il 
    
     soit 
    
     en 
    
     or 
    
     ou 
    
     en 
    
     argent, 
    
     ainsi 
    
     que 
    
     sa 
    
     cuiller; 
    
     il 
    
     donnera 
    
     au 
    
     Chambellan 
    
     le 
    
     vase 
    
     dans 
    
     lequel 
    
     il 
    
     se 
    
     sera 
    
     lavé 
    
     les 
    
     mains, 
    
     qu'il 
    
     soit 
    
     aussi 
    
     en 
    
     or 
    
     ou 
    
     en 
    
     argent. 
    
     Il 
    
     gratifiera 
    
     les 
    
     autres 
    
     Vassaux 
    
     et 
    
     fonctionnaires 
    
     comme 
    
     il 
   
    l'
    
     entendra.
  
 
    
     Il 
    
     importe 
    
     de 
    
     savoir, 
    
     cependant, 
    
     que 
    
     la 
    
     Reine 
    
     est 
    
     égale 
    
     au 
    
     Roi, 
    
     qu'elle 
    
     ne 
    
     forme 
    
     qu'un 
    
     seul 
    
     corps 
    
     avec 
    
     lui 
    
     et 
    
     qu'elle 
    
     partage 
    
     sa 
    
     couronne; 
    
     or 
    
     donc, 
    
     les 
    
     dames 
    
     de 
    
     sa 
    
     Cour 
    
     devront 
    
     la 
    
     servir 
    
     et 
    
     recevoir 
    
     d'elle 
    
     des 
    
     présents, 
    
     comme 
    
     leurs 
    
     maris 
    
     en 
    
     recevront 
    
     du 
    
     Roi, 
    
     car 
    
     elles 
    
     ne 
    
     forment 
    
     elles-mêmes 
    
     aussi 
    
     qu'un 
    
     seul 
    
     corps 
    
     avec 
    
     leurs 
    
     époux 
    
     et 
    
     partagent 
    
     leurs 
    
     dignités, 
    
     selon 
    
     l'ordre 
    
     de 
    
     Dieu.
  
 
    
     Le 
    
     lendemain 
    
     reviendront 
    
     au 
    
     Palais 
    
     de 
    
     la 
    
     Cour 
    
     Royale 
    
     les 
    
     princesses 
    
     et 
    
     les 
    
     dames 
    
     d'honneur, 
    
     ainsi 
    
     que 
    
     les 
    
     serviteurs 
    
     pour 
    
     remplir 
    
     chacun 
    
     ses 
    
     fonctions 
    
     à 
   
    l'
    
     occasion 
    
     des 
    
     fêtes 
    
     du 
    
     Sacre 
    
     et 
    
     recommenceront 
    
     autant 
    
     de 
    
     jours 
    
     qu'ils 
    
     voudront, 
    
     mais 
    
     nous 
    
     inscrivons 
    
     comme 
    
     plus 
    
     convenable, 
    
     que 
    
     cela 
    
     ne 
    
     dure 
    
     que 
    
     huit 
    
     jours
   
    ».