Le
grand
fleuve
Djahan,
reçoit
au
sud
d'Anazarbe
le
ruisseau
Saouran,
qui,
descendant
du
sud
des
districts
de
Zeithoun
et
de
Fernousse,
reçoit
lui
aussi
le
Kalé-sou
(eau
de
la
forteresse),
puis
vers
l'est
de
la
ville
d'Anazarbe,
le
ruisseau
de
Sis.
Au
nord-est
de
la
vallée,
et
au
nord
des
monts
Amanus,
vers
Marache,
s'élèvent
les
Grands
et
les
Petits
monts
Duldul
ou
Hadji-Duldul:
on
leur
attribue
une
hauteur
de
10,
000
pieds,
quoiqu'on
ne
les
ait
pas
encore
bien
explorés.
Dans
la
partie
supérieure
de
la
vallée
se
trouve
le
district
de
Karsi-ZulkadriÉ,
comptant
environ
700
maisons;
il
est
formée
de
plusieurs
villages,
dont
le
principal
s'appelle
Kars-Bazar:
c'est
une
bourgade
près
d'un
affluent
du
Saouran.
L'origine
du
nom
Kars
m'est
inconnue;
mais
le
mot
Zulkadrié,
indique
clairement
la
tribu
des
Turcomans
du
même
nom;
ils
s'étaient
emparés,
lors
de
l'affaiblissement
et
de
la
chute
du
royaume
des
Roupiniens,
de
la
partie
orientale
du
pays
avec
Marache
et
Albistan.
Cette
tribu
fonda
une
principauté
puissante
et
étendit
son
domaine
jusqu'aux
confins
de
Césarée;
elle
prospéra
pendant
un
siècle
et
demi,
luttant
continuellement
contre
les
autres
tribus
musulmanes
et
même
contre
les
Egyptiens;
elle
fut
enfin
subjuguée
par
le
puissant
Sélim
I
er,
l'an
1515.
Les
Européens
appelaient
Alidouli
ou
Aladouli
le
territoire
occupé
par
ces
Turcomans;
les
Arméniens
donnaient
à
la
tribu
le
nom
de
Doulghadir,
Տուլղատիր,
et
ils
mentionnent
même
leur
chef
Hassan-beg,
qui,
l'an
1465,
avait
fait
une
incursion
jusqu'en
Géorgie;
et
encore
Chah-Souar
I
er,
qui,
l'an
1467,
selon
une
chronologie,
«marcha
contre
le
sultan
d'Egypte,
et
fit
sur
ses
terres
de
grands
ravages;
il
chassa
grand
nombre
de
Turcomans,
appelés
Abanér;
après
leur
avoir
fait
tout
le
mal
possible,
il
s'empara
de
Vahga...
incendia
(Sis)
et
prit
Adana
et
Tarse»,
etc.
Plusieurs
forteresses,
couvents
et
églises,
furent
détruits
et
rendus
déserts
par
ce
même
Chah-Souar;
mais
après
deux
ans
de
succés
et
de
conquêtes,
il
fut
pris
par
le
sultan
d'Egypte
et
pendu.
Après
la
mort
du
dernier
prince
(Ali-beg)
et
de
l'extinction
de
la
puissance
des
Zulkadriens,
Sélim
établit
comme
gouverneur
de
la
province
un
prince
de
la
même
tribu,
et
c'est
ainsi
que
nous
trouvons
mentionnés
les
Zulkadriens
jusqu'à
la
fin
du
XVI
e
siècle.
Le
bourg
Kars-bazar
occupe
la
place
d'une
ville
ancienne
et
remarquable;
on
y
voit
des
ruines,
des
marbres,
des
colonnes,
des
chapiteaux
et
d'autres
pièces,
qu'on
découvre
en
creusant
un
peu
le
terrain.
Il
y
a
encore
les
ruines
d'un
couvent
et
d'une
petite
église,
que
les
Turcs
ont
convertie
en
mosquée;
ces
édifices
semblent
avoir
été
bâtis
avec
les
restes
d'anciennes
constructions.
Le
couvent
et
le
temple
ensemble
mesurent
44
pas
de
long
et
23
de
large;
ils
sont
construits
entièrement
avec
des
pierres
de
taille
de
diverses
dimensions,
ayant
des
deux
côtés,
des
corridors
et
plusieurs
portes
voûtées
en
ogive.
Tout
à
côté
on
voit
une
autre
construction
de
style
ogival,
mais
plus
grande,
bâtie
aussi
avec
des
restes
antiques,
et
des
pierres
de
différentes
dimensions.
Sur
les
murs
des
maisons
et
des
édifices
publics,
on
trouve
des
pierres
sculptées
en
bas-relief,
des
bases
de
colonnes,
des
pierres
sépulcrales,
avec
des
inscriptions
grecques.
Autour
de
la
cour
de
la
maison
du
gouverneur,
25
ou
30
colonnes
sont
encore
debout,
mais
plus
ou
moins
brisées;
sur
le
fleuve
on
entrevoit
les
traces
de
l'ancien
pont.
La
plupart
des
habitants
du
bourg
sont
mahométans;
parmi
le
petit
nombre
des
Arméniens,
en
1875,
une
vingtaine
étaient
protestants,
selon
Davis.
(p.
154-6.
)
A
sept
ou
huit
kilomètres
au
sud
de
Kars-bazar,
et
à
la
même
distance
d'Anazarbe,
il
y
a
un
gué
sur
les
rives
du
Djahan
et
un
village
de
Circassiens.
Il
paraît
que
les
autres
villages
et
les
khans
de
cette
tribu,
nouvellement
établie
dans
la
Cilicie,
se
trouvent
tous
dans
cette
région.
Près
de
Kars-bazar
au
bord
du
fleuve,
il
y
a
une
bourgade
de
50
maisons
et
une
ancienne
forteresse
situées
sur
la
cime
conique
d'un
rocher,
et
confondues
sous
le
même
nom
de
Hémétié-kaléssi.
C'est
très
probablement
la
forteresse
remarquable
d'
Amouda;
car
les
historiens
arabes
affirment
qu'elle
est
située
dans
cette
gorge
du
fleuve
Djahan,
sur
sa
rive
droite,
au
nord.
De
même
Willebrand
qui
avait
visité
Léon
le
Magnifique,
confirme
que
le
fleuve
passe
au
pied
de
la
forteresse,
Amoudan,
selon
lui,
à
deux
milles
d'Anazarbe,
au
lieu
de
douze
[1].
Langlois
n'aura
pas
prêté
attention
à
ces
témoignages,
car
il
assimile
Amouda
avec
la
forteresse
Thoumlou-kalé,
qui
est
au
sud-ouest
d'Anazarbe,
dans
la
campagne,
loin
du
fleuve.
La
position
d'Amouda
nous
est
encore
indiquée
à
propos
des
conquêtes
de
Thoros
II,
à
son
retour
de
la
captivité;
car
il
fit
son
entrée
dans
la
Cilicie
du
côté
de
la
Syrie,
et
rencontrant
son
frère
Stéphané,
il
s'empara
d'abord
d'Amouda,
après
de
Vahga
et
ensuite
des
autres
forteresses:
c'est
ainsi
que
nous
le
rapporte
le
Docteur
Vahram:
«D'abord
il
(Thoros)
prit
Amouda,
Et
par
elle,
il
s'empara
des
autres».
Les
autres
historiens
le
confirment.
Vers
la
fin
du
XII
e
siècle,
le
seigneur
du
château
s'appelait
Simon
[2],
un
des
barons
assistants
au
couronnement
de
Léon.
En
1212
au
mois
d'avril,
ce
roi
fit
don
de
cette
forteresse,
et
des
possessions
qui
en
dépendaient,
aux
chevaliers
Teutoniques.
Voici
le
chrysobulle,
publié
par
V.
Langlois
dans
son
«Cartulaire
de
la
chancellerie
royale
des
Roupiniens»,
avec
quelques-unes
de
ses
notes,
auxquelles
nous
ajoutons
les
nôtres.
De
castro
Amudam
et
casale
sibi
adheren[te]
et
casalibus
Sespin
et
Buquequia
et
Ayim,
cum
pertinenciis
suis
et
libertatem
[omni]modam
tam
per
mare
quam
in
terra,
que
dedit
rex
Leo
Hermenie
domui,
in
toto
dominio
suo.
—
LXXXII].
In
nomine
Patris
et
Filii
et
Spiritus
Sancti,
Amen.
Sicut
apostolica
testatur
auctoritas,
qui
parce
seminat,
parce
et
metet,
et
qui
seminat
in
benedictionibus,
de
benedictionibus
et
metet
vitam
eternam.
Proindè
ego
Leo,
Dei
et
Romani
imperii
gracia,
rex
Armenie,
filius
Stephani
de
potenti
et
magnifico
genere
Rupinorum,
notum
facio
omnibus
hominibus
presentibus
et
futuris;
quod
de
bonis
mihi
de
super
concessis
et
collatis,
pro
amore
Dei
et
imperii
Romani,
sub
cujus
potestatis
gracia
rex
sum
constitutus,
et
pro
salute
anime
mee,
progenitorum
meorum
omnium,
venerabilibus
et
religiosis
fratribus
sancte
domus
Hospitalis
Teutonicorum,
vicem
Machabeorum
pro
defensione
domus
Israel
gerentibus,
de
quorum
sum
confraterninate
et
in
quorum
beneficiis
ac
oracionibus
particeps
effici
cupio
atque
bonorum
meritorum
suorum
exigencia
ad
captandam
illorum
sinceram
dilectionem
et
mutuam
benivolenciam;
regali
ex
munificencia
mea
claro
corde,
bono
et
puro
animo,
dono
et
concedo
amodo
in
perpetuum
per
optima
et
amplissima
casalium
et
terrarum
tenimenta,
eo
quod
arbitror
tam
preclaram
elemosinam
inibi
bene
fore
collocatam.
In
primis,
famosum
castellum
Amudam
nomine,
et
casale
inferius
sibi
adherens
nominatum
cum
pertinenciis
et
divisionibus
ipsius
signatis
in
hunc
modum:
a
parte
Simonaglaïn,
tendit
usque
ad
antiquum
adaquarium
[3],
ubi
duo
sunt
arbores
salices
et
modo
factus
est
laccus;
dehinc
usque
rostrum
de
rocha
media
juxta
gastinam
que
est
de
territorio
Adidy.
A
gastina
illa
superius
ascenditur
usque
ad
Quilli
[4]
quod
dicitur
latine
meta
de
Gammassa.
Alla
divisio
inter
Gammassa
et
Amudayn
tendit
ad
cavam,
ubi
est
arbor
dicta
chaisne
spinosa
[5]
et
abbacia
Chalot
[6]
et
agger
vinee
de
Mechale,
et
extenditur
meta
usque
viam.
Alia
divisio
inter
pastores
[7],
et
Amidain
tendit
usque
ad
collem,
ante
quem
collem,
sunt
duo
rubi
salvatici
et
arbor
morarius;
de
hinc
tendit
usque
ad
gastinam
dictam
Dagie
et
extenditur
usque
ad
Zamga
[8];
de
hinc
usque
ad
lacum
Heliha
et
Ioh;
et
inter
Ioh
et
Ramam
est
quedam
cava
divisa.
Item
aliud
casale
nomine
Selpin
[9],
cum
per-tinenciis
et
divisionibus
ipsius
signatis.
A
parte
Baari
extenditur
usque
ad
crucem;
de
hinc
usque
ad
cavam
et
usque
ad
turonum
de
Sabue
et
usque
ad
agger
de
Bezequi.
Inter
Selpin
et
Baari
et
Abedi
et
Rasel-aïn
[10]
est
divisio
quedam
petra,
scilicet
nigra
[11]
et
pertusum
vulpis
et
extenditur
usque
ad
curbam
Iohannis
Turci,
ubi
est
gastina;
de
hinc
usque
ad
curbam
de
Moqun
et
usque
ad
Iudapus
[12].
Hec
infra
situm
est
ipsum
casale
Sespin.
Ex
parte
Alasines
extenditur
usque
ad
arborem
morarium
furcatum
et
usque
ad
flumen
Iohan
et
ad
jungum
(?)
den
Dieu
et
ad
ecclesiam
de
Judapus,
et
ad
turonum
platum
et
Petram
Nigram
et
fractum
[13]
arvoltum
et
usque
ad
laccum,
ubi
domus
fuit
Iohannis
Cordin
et
viam
cruciatam,
ubi
est
crux
de
petra.
Hinc
est
recta
via
de
Amudain
ad
Tractic
[14]
et
postea
ad
flumen.
Item
aliud
casale
nomine
Buchequia,
cum
pertinenciis
et
divisionibus
ipsius
signatis,
sicut
dominus
Michael
ipsum
tenuit.
Ejusdem
et
Selpin
territorium
jungitur.
Item
in
territorio
Meloni,
aliud
casale
nomine
Cumbethfor
[15]
cum
pertinenciis
et
divisionibus
ipsius
signati.
A
parte
orientis
extenditur
sicut
vadit
via
usque
ad
petram
inter
Cumbethfor
et
Tetimec,
et
sunt
infra
petre
pro
metis
fixe
et
subter
carbones
[16];
de
hinc
extenditur
usque
ad
metas
petrarum
fixas
ex
parte
Vancun
[17]
et
carbones
subter;
a
parte
occidentis
inter
Cumbethfor
et
casale
dictum
Beleguinos,
quod
habitant
villani
de
Arenc
et
est
Sancte
Marie
de
Turri,
sunt
mete
petrarum
fixe
et
subter
carbones;
de
hinc
extenditur
usque
ad
columpnam
marmoream.
A
parte
septemtrionis,
versus
Casseriam
sunt
mete
fixe
et
subter
carbones
et
vadit
usque
ad
turonum.
A
meridie,
extenditur
usque
ad
metas
de
Bagnigun,
ubi
crux
est
posita
et
usque
ad
rocham
et
infra
sunt
petre
fixe
et
carbones
subter.
A
parte
Abraainain
et
Casserie
sunt
petre
fine
et
carbones
subter;
et
in
medio
petrarum
fixarum
est
crux
de
petra.
Item
aliud
casale
nomine
Ayun
cum
pertinenciis
et
divisionibus
ipsius
signatis.
A
parte
Calasie,
est
crux
de
petra
et
carbones
subter
supra
viam
que
ducit
ad
Vancun.
A
parte
orientis,
extenditur
ad
Pertusum
vulpis,
et
est
ibi
crux
de
petra;
de
hinc
extenditur
usque
ad
ovile
et
in
medio
sunt
mete
de
petra
quinque
et
carbones
subter.
A
parte
Vanguin,
usque
ad
aliam
crucem
de
petra
que
fixa
est
juxta
gastinam
supra
viam,
et
in
capite
vie
est
alia
petra
et
via
ibi
dividitur.
His
ita
assignatis,
item
dono
et
concedo
amodo
in
perpetuum
eisdem
fratribus
plenam
libertatem
per
terram,
per
mare,
per
totum
regnum
meum
et
per
totam
terram
omnium
mihi
subjacencium
et
obediencium,
in
civitatibus,
in
castellis,
in
villis,
in
casalibus,
in
montibus,
in
planis,
in
portibus,
vendendi
et
emendi
ad
opus
domus
sue
omnia
victualia
et
queque
sibi
necessaria,
et
eciam
equitaturas
libere,
quiete,
pacifice
sine
contradictione,
sine
omni
drictura,
sine
contrarietate
et
sine
exactione
aliqua.
Predicta
vero
omnia,
castellum
et
casalia
cum
terris
et
pertinenciis
et
divisionibus
signatis,
cum
aquis
et
molendinis
et
cum
omni
jure
eisdem
pertinenti,
dono
preditis
fratribus
sancte
domus
Hospitalis
Theutonicorum,
libere,
quiete,
pacifice
amodo
in
perpetuum,
sine
calumpnia
et
sine
contradictione
aliqua
omnium
hominum
mortalium
qui
sunt
et
erunt
sub
potestate
et
dominio
meo.
Iusuper
precipio
omnibus
hominibus
meis,
qui
sunt
et
qui
erunt,
ne
de
cetero
habeant
potestatem
vel
ausum
super
hec
omnia,
que
caritative
ac
hereditario
jure
ad
possidendum,
dono
predictis
fratribus,
sicut
continetur
in
presenti
pagina,
nec
possunt
aliquot
servicium
seu
tributum,
seu
angariam,
seu
exactionem
aliqua,
ab
ipsis
fratribus
modo
quolibet
extorquere;
immo
teneantur
eos
amare,
honorare
et
venerari
per
omnia
et
in
omnibus
sicut
decet
religiosos
viros
persone
mee
ac
heredum
meorum
et
tocius
regni
mei
amatores.
Quicquid
continetur
in
presenti
pagina,
dono
predictis
fratribus
amodo
in
perpetuum,
ut
dictum
est,
libere,
quiete,
pacifice,
secundum
legem
et
consuetudinem
Francorum.
Pro
quibus
confirmandis
presens
scribi
jussi
privilegium,
propria
mea
manu
litteris
rubeis
signatum,
et
regali
sigillo
meo
aureo
corroboratum
et
sigillatum.
Factura
est
autem
hoc
privilegium
incarnationis
dominice
anno
m°cc°xij°,
mense
aprilis.
[1]
Peut-être
y
avait-il
XII,
dans
l'original,
et
le
copiste
par
mégarde
aurait
écrit
II.
[2]
Cela
est
traduit
de
l'arménien,
on
le
voit
bien:
car
Simonaclaïn
est
le
cas
génitif
du
nom,
comme
Amoudaïn
qui
vient
après.
—
Note
de
l'Ed.
[3]
Cet
antique
réservoir
recevait
l'eau
de
la
montagne
par
l'un
des
aqueducs
qui
se
voient
encore
aujourd'hui
près
d'Anazarbe
(Voyage
en
Cilicie,
page,
437).
[4]
Il
est
évident
que
ce
mot
est
altéré;
car
les
Arméniens
pour
désigner
dans
leur
langue,
la
borne
ou
la
limite,
emploient
les
expressions
եզր,
սահման,
etc.
[6]
Les
pasteurs
dont
il
est
ici
question,
sont
sans
doute,
des
nomades
qui
campaient
dans
la
plaine
d'Adana,
et
qui
appartenaient
à
l'une
des
tribus
turkomanes
qui,
plus
tard
firent
la
conquête
d'une
partie
de
la
Cilicie,
sous
le
commandement
d'El-Rhamadan-oglu.
[7]
Ceci
est
douteux:
je
crois
que
pastores
cache
un
nom
propre.
—
Note
de
l'Ed.
[8]
Probablement
c'est
le
fort
Jamnig
Ժամնիկ
v.
p.
64.
—
Note
de
l'Ed.
[9]
Sespin.
Notre
chroniquer
de
la
Cilicie
cite
un
lieu
du
nom
de
Sépin.
—
Note
de
l'Ed.
[10]
Cette
localité
porte
un
nom
arabe
qui
n'est
nullement
altéré,
راس
العمن
et
qui
signifie:
tête
ou
origine
de
la
source.
[11]
Petra
Nigra
semble
être
la
traduction
du
nom
arménien,
Սեւ
քար.
—
Note
de
l'Ed.
[12]
On
trouve
citée,
dans
l'histoire
ottomane,
une
forteresse
de
la
Karamanie
du
nom
Mokan
ou
Meucano,
de
laquelle
s'empara
Guédik-Ahmed,
et
marcha
ensuite
vers
Loulou.
—
Note
de
l'Ed.
[14]
Traccic,
Tractic,
paraît
être
l'arménien
Դրախտիկ
(Drakhtig)
petit
jardin.
—
Note
de
l'Ed.
[15]
Le
cazal
de
Cumbethfor
est
mentionné
par
Willebrand,
dans
son
Itinéraire.
Il
dit,
qu'après
avoir
quitté
Manistère
(Missis),
il
traversa
Cumbethfor,
où
se
trouve
un
cazal
appartenant
aux
Teutons;
et
que
de
là
il
arriva
à
Tursolt
(Tarse):
«
ab
hinc
transeuntes
Cumbetefor,
ubi
domus
est
et
mansio
bona
hospitalis
Alemanorum,
venimus
Tursolt».
[16]
L'usage
d'enfouir
du
charbon
au
pied
des
bornes
en
pierre
ou
en
bois,
est
encore
fréquent
en
Orient;
c'est
un
moyen
employé
pour
éviter
que
l'humidité
ne
détruise
la
base
des
matériaux
qui
servent
à
indiquer
les
bornages.
[17]
En
arménien
վանք,
couvent.
Il
s'agit
peut-être
ici
de
Vaner,
Վաներ,
le
Vanerium
des
chartes.
Le
château
de
Vaner
et
ses
dépendances
faisaient
partie
du
territoire
de
Melon.