Sisouan ou lArméno-Cilicie

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  L'affluent occidental du fleuve Saouran descend du nord des confins de Hadjine et de Vahga, et de l'est des montagnes qui séparent les deux grandes vallées des fleuves Sarus et Djahan; après il court vers le sud et tournant à l'est, un peu au nord d'Anazarbe, se mêle au Saouran. Le district de Sis comprend, si non toute la vallée, du moins toute la partie supérieure de ce ruisseau qui coule directement du nord au sud: il est appelé ordinairement du nom de la ville de Sis, pourtant on l'appelle aussi Dêli-tchaï (ruisseau fou) à cause de sa course précipitée à travers le petit et étroit vallon appelé Mantache-déréssi ou Méntéché; nom que l'on devrait aussi donner au cours d'eau; d'autres l'appellent Sempos ou Sembos, et d'autres Kessig-tchaï. Cependant tous ces noms représentent plutôt différents cours d'eau, qui s'unissent et ne forment qu'un seul fleuve [1], lequel coule vers la plaine et baigne le pied occidental du rocher, sur lequel s'élèvent la ville et la forteresse de Sis.

Du côté oriental de la montagne descend aussi une petite rivière, l' Alaphar? ainsi appelée du nom du village Alaphar ou Antzmentzoug, nom vulgaire qui indique les circuits ou les zigzags de ce cours d'eau. On y avait jeté un pont, selon la tradition, et le courageux Libarid ordonna, l'an 1369, de le garder avec précaution contre les incursions des Egyptiens. Ce fut la nonchalence du dernier roi Constantin qui fut la cause de grandes pertes et de la mort de ce général. Après l'extinction du royaume des Arméniens, pendant les années 1450-60, un certain Grégoire, fils de Baudouin et frère de Léon, restaura ce pont, et, selon le chroniqueur, posa une inscription sur la grande voûte.

Le district de Sis est limité au nord par Hadjine, au nord-est par Gaban et Zeithoun, à l'est par Kars, au sud par Anazarbe, enfin à l'ouest par un district inconnu, séparé de la vallée du Sarus par des montagnes: ces dernières portent le nom de Montagnes de Sis, mais leur étendue nous est inconnue, ainsi que leur jonction avec les branches du Taurus ou de l'Antitaurus.

Mais, quelle que soit leur situation, c'est à cause d'elles que le côté septentrional de cette région a l'aspect montueux et ondulé, mais peu haut; le côté méridional est encore plus bas et forme le commencement de la grande plaine de la Cilicie, qui s'appelait Plaine de Sis du temps des rois Arméniens, Դաշտն Սսոյ.

Cette plaine fut plusieurs fois dévastée par des incursions, et le sang des innocents s'y mêla à celui des coupables. Quoiqu'elle soit fertile sur toute son étendue, elle n'est pas bien cultivée vers le voisinage des grandes villes: même elle n'est pas boisée, et elle présente des parties entièrement incultes, et couvertes çà et de chênes. Le côté septentrional est montueux et couvert de grands arbres. Parmi les plantes communes nos livres de médecine mentionnent une espèce de roseau utile, et ajoutent: «A Sis on trouve la meilleure espèce de nèfle qui est jaune; pourtant la meilleure est celle de Damas»: cette plante selon Boissier est la Celsi parviflora ou Erigeron trilobium. Ces lieux montueux méritent un examen spécial; on y doit trouver sans doute des passages étroits et des défilés. Les historiens, mêmes turcs, citent le défilé de Sis, Derbéndi-Sis, سيس- دربند; de même le Kara-boghaz (défilé noir): je ne sais pas si c'est le même que le précédent ou un autre; enfin le Kourdlou-bel (sentier du loup). Plusieurs monts sont couverts de chênes, de frênes, de pins et de peupliers, d'autres ne sont qu'argileux: de leurs pentes descendent des torrents jusque près de la source du fleuve s'élève la montagne Hordoun, haute de 2, 300 pieds, au sud de laquelle, et à une distance de six heures de Sis, se trouve le village arménien Mantache ou Méntéché, et qui est, avec son église, abandonné aujourd'hui. fut probablement enterré le prêtre Eliazar, grand père des Atchbahiens, selon ce que dit le Catholicos Ephrem [2] , membre de cette même famille. Près de ce village s'élevait la grande hôtellerie qui était couverte et comme ensevelie parmi des Cissus orientalis. (Kotschy, 8 mai, 1859).

On trouve aux alentours des traces de houille et des minerais de fer et d'argent; ici on devrait chercher la terre à cristal mentionnée par le docteur Thomas. Aux environs de Sis, vu le manque de culture et d'arbres, les rayons du soleil dardent leur chaleur sur la roche et y rendent insupportable le séjour pendant l'été. Pourtant au temps du royaume des Arméniens c'était tout le contraire; car, Léon, si sage et prévoyant, ne pouvait pas choisir pour sa résidence et sa cour un lieu qui fut dépourvu de toute condition de bien-être et de luxe. Les désastres et la dévastation de la ville et de son district, la dépouillèrent même de sa magnificence naturelle.

Dans ses jours de prospérité Sis, avait devant elle une plaine bien cultivée et pleine de constructions, croissaient les orangers et les citroniers, pourtant rares en Cilicie. La ville était située sur le versant nord-est d'une éminence argileuse rouge et escarpée, au sommet de laquelle s'élevait la forteresse inaccessible par sa seule position, sans compter les murailles qui garnissaient les pentes de la montagne, et se prolongeaient, du nord au sud, sur une longueur d'un kilomètre. La hauteur du mont ne dépasse pas mille pieds [3] . Les premiers habitants et les maîtres du territoire avaient donc compris l'excellence de la position de ce lieu et avaient fortifié et embelli la ville. Dans son nom, plusieurs écrivains ont cru à tort retrouver celui d' Issus, et ils ont même voulu l'identifier avec le lieu de la bataille décisive d'Alexandre contre Darius. D'autres savants contemporains ont estimé la ville de Sis la même que la Pindenissus de Gicéron, refuge fortifié des Ciliciens Libres, que ce consul orateur assiégea pendant 47 jours, et réussit à prendre le 17 décembre, (48 ans avant Jésus-Christ), Pourtant aucune preuve convaincante ne vient à l'appui de ces assertions; d'autant plus que les écrivains plus modernes identifient la localité de Sis avec Flavias ou Flaviopolis; et cependant il nous semble que cette dernière était près d'Ouchak, on a trouvé des monnaies romaines. D'autres l'ont cru Augusta Bryelica située dans le district Bryelice et appelée Augusta Sisia. Il n'est pas certain que Sis ait été fondée par les Roupiniens: le nom monosyllabique de cette ville nous paraît une marque de sa grande anti quité. Nous trouvons son nom Σισαν pour la première fois dans un écrit du V e siècle: dans la Vie de Siméon le Stylite, écrite par Théodoret; et dans les anciennes chroniques latines des diocèses de Jérusalem et d'Antioche, au VI e siècle, l'un des évêchés de la province d'Anazarbe est appelé Sis, et le nom y est donné avec plusieurs variations, Sysia, Sisia ou Sisya. (p. 243- Sis, capitale du royaume arménien de Cilicie) Texier croyait voir dans Sis des ruines romaines [4] , comme le font présumer les restes du pont jeté sur le fleuve Déli-tcliaï [5] . Ainsi il faut rejeter la tradition d'un historien arabe, selon laquelle un eunuque du calife Haroun-el-Rachid aurait bâti la ville de Sis vers la fin du VIII e siècle, et l'aurait appelée Sisié. Car dès le commencement du même siècle la ville de Sis était déjà connue par les Byzantins avec le même nom, et l'an 703 Azibe ou Yezid, fils de Khouné, l'assiégea et la ruina, après l'avoir prise; pourtant Héraclès, général de l'empereur, réussit à l'en chasser. Théophane en racontant cet événement donne à la ville le nom de Σισαν χ á στρον, forteresse de Sis ou Sisson; mais les orientaux l'appellent Sis et écrivent comme nous سيس. Au commencement du IX e siècle (809), selon la tradition des Arabes, les habitants de Sis se réfugièrent dans les montagnes, mais après la restauration de la ville par les Arabes, les Arméniens laissant de côté Khalal? leur ville magnifique, vinrent habiter dans Sis; ainsi toute la partie orientale du territoire jusqu'à Alep porta le nom de Sis, et elle contenait 360 bourgades fortifiées, et 26 forteresses inaccessibles [6] . Avant la domination des Roupiniens dans cette contrée, l'an 1114 (13 novembre) la ville de Sis fut ruinée par un tremblement de terre, qui ébranla la partie orientale de la Cilicie jusqu'au delà d'Antioche, de Marache et de Raban. Beaucoup d'hommes et de femmes furent ensevelis sous les décombres, selon le témoignage du chroniqueur Mathieu d'Edesse, qui nous fait supposer qu'alors la ville était en pleine prospérité et comptait un grand nombre d'habitants.

Selon Dardel, ce fut le prince Thoros I er qui, parmi les Arméniens, s'empara le premier de Sis; Thoros II, vint s'y établir ensuite; et selon le témoignage de nos historiens, «Meléh, son frère (1175), à cause de ses mœurs dépravés, fut tué par ses princes dans la ville de Sis, nouvellement construite ». Dans le manuscrit ancien de l'historien royal les mots nouvellement construite, manquent.

Mais le vrai restaurateur de Sis c'est Léon I er, qui déjà avant son sacre avait entrepris de fortifier et d'embellir ce lieu; cependant à cette époque les murailles de la forteresse, si non de la ville, étaient déjà bâties en grande partie; car, lorsque Rostom le Turcoman envahit, en 1187, le territoire arménien, il est dit, «qu'il s'avança jusqu'à Sis et campa devant la ville, à Ravine [7] , et couvrit la surface du pays par la multitude de ses soldats». Il est certain qu'il n'osa attaquer la capitale; Léon ne lui en laissa du reste le temps: il l'assaillit avec une petite troupe, et, après l'avoir tué, mit son armée en déroute.

Quelque temps après, le même Léon défit une seconde fois les Sarrasins sur les confins de Marache; il s'empara de tout le butin qu'ils avaient ramassé, et le porta «dans Sissouan l'inaccessible», selon les vers du catholicos Grégoire Degha, (+ en 1193): il est donc clair qu'avant cette date la ville était construite et fortifiée suffisamment, avec son château. Car lorsque, vingt ans plus tard, (1211-2), le chanoine Willebrand d'Oldenbourg, vint à Sis comme messager, avec l'ambassadeur du duc d'Autriche, et y demeura un mois chez notre roi, il admirait l'élégance et la beauté de diverses constructions et il écrivait [8] : «C'est la ville capitale du seigneur roi, demeurent des personnes riches et en très grand nombre. Elle est privée de remparts; aussi au lieu d'une ville je pourrais l'appeler un bourg, si un archevêque arménien n'y résidait; on y trouve aussi des Grecs qui obéissent à leur patriarche. Pourtant au sommet du mont, au pied duquel s'élève la ville, il y a un château bien fortifié; et comme le disent les Arméniens il appartenait au roi Darius qui fut vaincu par Alexandre.... Il faut savoir encore que le seigneur roi se prépara près de cette ville des lieux de plaisir et des jardins délicieux, dont je me sens incapable de décrire les magnificences». Je laisse de côté sa longue description de la fête solennelle de la bénédiction des eaux, qui eut lieu sur les bords de la rivière de Sis le jour de l'Epiphanie.

Il convenait à Léon de mettre en ordre et de fortifier ce château célèbre avant d'entreprendre d'autres constructions; il le fit en effet et le château devint un lieu de refuge, jusqu'à la fin du règne de ses successeurs, et le dernier abri du royaume: et si ce lieu fut livré aux ennemis, il ne le fut ni par la peur, ni par la famine, mais par la pusillanimité des princes. Cette ville avait offert, durant deux siècles, le spectacle de grandes victoires et de faiblesses fatales; elle fut pour quelques-uns une source de gloire et de grandeur, et pour d'autres un lieu d'humiliation et de deuil: car son château servit plusieurs fois de prison pour les criminels, et pour des personnages illustres. (p. 245- Montagne et Forteresse de Sis, d'après une photographie des explorateurs Favre et Mandrot) Ainsi, en 1193, Léon y emprisonna Bohémond III, prince d'Antioche. Quoique Léon, ait aussi célébré dans les autres villes principales de son royaume, comme à Tarsus, des fêtes royales, et y ait aussi reçu les ambassadeurs et les messagers des princes d'Orient et d'Occident, ainsi que les envoyés des républiques commerçantes et des villes d'Italie, cependant le centre permanent de toutes les solennités était Sis, se trouvait proprement le siège de la cour. Ainsi on pourrait nommer Sis le cœur du pays et du gouvernement. Elle était petite, mais il y régnait plus d'énergie et plus d'éclat que dans les plus anciennes et les plus grandes villes de la Cilicie: du moins elle les surpassait par ses bons réglements et ses excellentes disciplines, ainsi que par ses goûts plutôt européens. Nous pouvons donc sans hésitation la qualifier comme le centre suprême de l'union de deux politiques, d'orient et d'occident; et nous pouvons dire le même au point de vue religieux: car c'est pendant le règne de Léon, à la fin du XII e siècle, qu'eut lieu, d'une manière ferme et manifeste, le pacte d'union des Arméniens avec la grande église de Rome, d'où notre roi reçut l'étendard de S. Pierre en signe de son alliance et de sa royauté. Les trente années de règne de ce grand roi ne furent pas suffisantes pour achever les magnifiques constructions publiques de sa ville; il laissa le soin de l'achèvement à ses successeurs connus ou inconnus, sa fille Zabel et à Héthoum I er futur époux de la même). Les princes arméniens avec un sentiment de reconnaissance pensèrent d'inhumer les restes de Léon à Sis, que son affection avait tellement embellie. Mais comme Léon avait manifesté le désir d'être enterré dans le couvent d'Agner, on y transporta ses entrailles. Quant au corps, on le déposa dans l'église qu'il avait fait élever lui-même; ou bien comme dit le D r. Vahram,

Une partie de son corps fut transportée à Sis,

Et on y éleva un temple.

 

Combien était magnifique et élégant le Palais des rois, on peut s'en faire une idée en se rappelant la magnificence de Léon et sa libéralité; puis le long règne pacifique et heureux de Héthoum (40 ans); enfin, toute cette longue période de constructions et de développement de la capitale, pendant quatre-vingts ans de suite, du commencement de la domination de Léon (1187) jusqu'à l'an 1266: année la ville subit le premier choc et la dévastation par les Egyptiens. Ces derniers, après la bataille de Mari et la prise du prince Léon, l'héritier du trône, «se présentèrent devant Sis: en quelques jours ils s'emparèrent de la ville, et après avoir mis le feu aux principales maisons, allumèrent un incendie général; les morts et les captifs furent très nombreux. Enfin ils attaquèrent la forteresse, qui eut beaucoup à souffrir, mais les assiégés résistèrent héroïquement et refusèrent de se rendre: les Egyptiens furent obligés de se retirer, portant le feu et le fer dans la partie montueuse et dans la plaine et ravageant tout» [9] .

La résistance de la forteresse au milieu de ces désastres montre bien l'excellence de sa position et de ses murailles: mais, hélas! quoique laville fut rebâtie et embellie deux ou trois fois, elle ne put plus regagner son éclat primitif. Quel dommage que nous n'ayons pas eu alors un historien arménien, comme Sempad, ou un étranger comme Willebrand, pour nous léguer la description et l'énumération des édifices de Sis, de ses palais, de ses églises et des autres places importantes. Les historiens du temps ne nous ont laissé qu'une peinture des ruines et des lamentations. Parmi ces historiens contemporains, l'un qui avait vécu à la cour royale, mais qui n'était pas originaire de la Cilicie, le D r Vartan, surnommé le Grand, en parlant de Semelmot, le général des Egyptiens, dit: «Il entra soudain dans la contrée et s'emparant de Sis, la capitale, il la brûla avec les églises; il réussit encore à trouver le souterrain des trésors, et il se les appropria: on dit que dans un seul réservoir il y avait plus de six cent mille pièces d'or» [10] . Un autre historien, Malachie, ajoute: «Ils incendièrent la ville de Sis, qui était la résidence du roi des Arméniens; et l'église magnifique de la cour ( Sainte Sophie) fut brûlée par du bois qu'on y jeta. Ils démolirent encore les tombeaux des rois [11] . Ils massacrèrent grand nombre de chrétiens, et amenèrent en captivité les habitants de plusieurs villes et villages».


[1] D'après ce que rapporte Davis, plusieurs sources doivent exister sur les montagnes du côté septentrional de Sis, d'où elles descendent au sud dans le fleuve Djahan; car, quand il se rendait de Sis à Adana, en deux heures il eut à traverser en trois grandes rivières, qu'il appelle Déli-tehaï, Pounghar-tchaï, et Idam (du nom d'un village), et plusieurs autres petits ruisseaux. «The number of springs in the mountain range to the north of Sis, must be very great; for we crossed no less than three large streams and several brooks in the course of morning, all flowing south-wards toward the Jeihaan. At 10 A. M. we crossed Deli Tchai, at 10. 30 A. M. another stream equally large, the Kara Pongar Tchai; at 11 A. M. the brook of Idam, near the village of the same name». Davis, 157.

[2] D'après une tradition, le tombeau de ce dernier se trouve dans l'église de Mantache.

[3] Selon Hogarth, le palais de Sis est à 755 pieds anglais d'altitude.

[4] «Des ruines romaines encore importantes prouvent qu'une ville existait déjà à cette place du temps de l'Empire Romain». Texier, Asie Mineure, 583.

[5] Favre et Mandrot, 50.

[6] Belazori, Histoire des conquêtes des Arabes.

[7] Je ne connais pas l'étimologie de ce mot: cependant, selon un de nos auteurs, il signifie le stade.

[8] «In die vero, hoc est in festo Epiphani æ... per venimus Sis.. H æ c est capitanea civitas Domini Regis, infinitos et divites fovens inhabitantes; nullis munitionibus cingitur: unde potius eam villam quam civitatem nuncuparem, si sedem archiepiscopalem Hormenorum in se non haberet; in qua etiam Gr æ ci suo obediunt Patriarche. Castrum vero habet super se situm in monte, valde munitum; a cujus pede ipsa civitas ordinate et gradatim discendere videtur: et, ut dicunt, h æ c aliquando a Dario rege, quem Alexander devicit, possidebatur... Illud etiam scitote, quia Dominus Rex juxta hanc civitatem hortum deliciarum sibi pr æ paravit; ad cujus delicias describendas meam confiteor insuffi-centiam». Willebrand.

[9] Ainsi écrit l'historien de la Cilicie.

[10] Si le nombre est exacte, la somme devait être considérable, eu égard à la valeur matérielle de l'or; car six ou sept millions de francs de cette époque équivalent à quatre fois autant de nos jours.

[11] Le roi Léon étant l'unique qui soit mort durant ce temps, ces tombeaux doivent être ceux des princes de famille royale.