Au
fond
du
golfe
que
forme
la
Méditerranée
dans
sa
partie
orientale,
à
la
jonction
des
terres
habitées
par
deux
grandes
familles
des
peuples,
les
Sémites
et
les
Japhétites,
se
trouve
la
contrée
qui
a
été
ensuite
le
théâtre
de
l'autonomie
arménienne.
Elle
était
bien
connue
dans
les
premiers
temps,
comme
toutes
les
provinces
de
l'Asie
Mineure,
particulièrement
à
cause
de
sa
position
par
rapport
aux
races
primitives;
elle
est
comme
la
ligne
de
démarcation
des
états
de
ces
deux
familles
susdites
et
même
de
la
troisième,
celle
de
Cham,
se
trouvant
non
loin
de
l'Egypte.
Il
n'y
a
pas
de
doute
que
ce
pays
ait
eu
des
relations
civiles
et
commerciales
avec
ces
divers
peuples
limitrophes.
La
Cilicie
est
citée
par
les
Livres
saints
des
Juifs,
de
même
que
par
les
auteurs
grecs
les
plus
anciens:
cependant
les
savants
diffèrent
dans
leurs
assertions
et
ne
sont
pas
d'accord
sur
l'origine
de
la
tribu
autochtone
et
sur
le
nom
de
la
contrée.
Dans
les
poèmes
homériques
les
Ciliciens
(
Κίλιχες
)
ont
leur
part,
mais
le
poète
les
place
non
dans
la
Cilicie
actuelle
de
l'Asie
Mineure,
mais
dans
la
Myssie
aux
environs
de
Troie;
cela
fait
croire
qu'une
colonie
serait
sortie
de
là
et
qu'elle
fût
établie
sur
le
rivage
de
la
Méditerranée.
Mais
d'autres
croient,
selon
la
fable,
que
le
premier
habitant
fut
un
certain
Cilice
ou
Cilix,
fils
du
héros
Agénor,
roi
de
Phrygie
et
frère
de
Cadmus
et
de
Phénix.
Laissant
de
côté
les
fabuleuses
inventions
grecques,
les
savants
contemporains
trouvent
l'origine
de
ce
nom
dans
le
mot
hébreux
khilkim,
signifiant
pierre,
dénomination
tirée
de
la
constitution
calcaire
de
cette
région;
d'autres
le
font
venir
du
mot
khalék,
signifiant
et
pierre
et
partie
de
butin.
Cette
dernière
hypothèse
pourrait
bien
s'accorder
avec
les
habitudes
et
les
occupations
du
peuple
cilicien,
célèbre
par
ses
pillages,
ses
brigandages
et
surtout
ses
irruptions
qui
datent
des
temps
les
plus
reculés,
et
qui
pour
cela
était
compté
parmi
les
peuples
les
plus
barbares.
Un
vieil
auteur
grec
a
dit
qu'il
y
avait
trois
peuples
grossiers
dont
le
nom
commence
par
K;
les
Cappadociens,
les
Crétois
et
les
Ciliciens:
«
Καλλάδοχος,
Κρήτις,
Κίλιχες,
τρια
χα
̀
ππα
χάχιατα
».
Quoi
qu'il
en
soit,
nous
trouvons
gravé
sur
les
monnaies
des
gouverneurs
perses
de
la
Cilicie
durant
le
règne
des
Akémènides,
le
nom
grec
ΚΙΛΙΚΙΟΝ,
et
les
savants
croient
lire
dans
les
inscriptions
cunéiformes
le
mot
Kilacou.
Dans
le
grec
on
trouve
aussi
le
mot
Κάλιξ
ou
Κάλιχα
du
même
son
et
de
même
signification
que
l'hébreu;
en
outre,
comme
nous
avons
vu,
le
nom
ordinaire
de
la
partie
occidentale
du
terrain
signifie
pierreux.
Quelques
uns
enfin
supposent
que
ce
nom
ordinaire
dérive
du
grec
Κίλιξ
qui
veut
dire
buffle;
il
est
vrai
que
ces
animaux
sont
très
nombreux
dans
le
pays,
comme
l'a
remarqué
le
docteur
Thomas;
on
sait
que
la
ville
de
Tarsus,
capitale
de
la
Cilicie,
avait
pour
symbole
sur
ses
armoiries
et
ses
monnaies
un
taureau.
La
première
de
toutes
ces
hypothèses
paraît
la
plus
convenable
à
cause
de
la
structure
pierreuse
de
la
région.
De
plus,
cette
étymologie
hébraïque
est
préférable;
puisque
les
savants
affirment
maintenant
que
le
peuple
cilicien
est
d'origine
sémitique,
mais
qu'ensuite
les
habitants
se
sont
confondus
avec
les
populations
japhétiques
limitrophes;
l'expression
hébraïque
ne
donne
pas
une
explication
à
double
sens
comme
le
mot
grec.
Chez
les
Latins
même
le
caillou
est
appelé
silex.
Comme
certains
cailloux
frottés
avec
une
autre
substance
de
plus
grande
résistance
produisent
du
feu,
les
Grecs
ont
dit
que
Pyrodes,
fils
de
la
Cilicie,
obtint
du
feu
en
frottant
deux
cailloux
ensemble.
Ce
peuple
n'avait,
à
l'origine,
aucune
relation
de
race
avec
les
Arméniens,
mais
bien
des
rapports
de
commerce
à
cause
de
leur
voisinage.
Hérodote
affirme
deux
ou
trois
fois
que
les
Ciliciens
et
les
Arméniens
sont
limitrophes,
ayant
seulement
le
fleuve
Euphrate
pour
ligne
de
démarcation.
Ce
père
des
historiens
cite
une
chose
étrange;
il
dit
encore
qu'avant
la
venue
des
Ciliciens
le
peuple
qui
habitait
ce
pays
s'appelait
Hypachéen
[1],
Υπαχαιοι
̀.
Quoique
l'histoire
ancienne
de
la
Cilicie
ne
soit
pas
connue
avant
la
domination
des
Assyriens,
et
qu'elle
soit
aussi
peu
certaine
quant
au
fait
qu'elle
fût
subjuguée
par
des
Amazones,
on
peut
affirmer
sans
crainte
que
les
peuples
de
ce
pays
n'étaient
ni
si
rudes,
ni
si
barbares
que
l'ont
voulu
les
historiens
anciens.
En
effet
la
situation
de
cette
contrée,
la
mer
qui
baigne
sa
frontière
méridionale
et
la
met
en
communication
avec
beaucoup
d'autres
peuples
de
la
Méditerranée,
les
Portes
des
montagnes
qui
sont
des
débouchés
vers
l'orient
et
l'occident,
tout
cela
a
dû
faire
de
ce
pays
l'un
des
coins
les
plus
cultivés
de
l'Asie
Mineure.
Le
grand
concours
des
différents
peuples
par
terre,
et
son
commerce
par
mer,
la
firent
regarder
comme
le
modèle
et
la
mère
de
la
célèbre
Tyr.
Tarsus
était
son
port
de
trafic;
elle
jouissait
de
la
renommée
d'être
la
première
parmi
toutes
celles
qui
se
livraient
au
commerce;
ainsi
que,
comme
on
a
dit,
tout
navire
qui
servait
au
transport
de
marchandises
était
nommé
Vaisseau
de
Tarsus.
Plusieurs
personnes
savantes
croient
que
la
ville
de
Tarsus,
dont
il
est
parlé
dans
les
livres
saints,
aux
temps
de
Salomon
et
des
rois
de
Judée,
se
trouvait
en
Espagne,
ou
sur
les
côtes
de
l'Arabie,
ou
de
l'Afrique;
mais
elles
admettent
en
même
temps
le
progrès
et
le
commerce
de
Tarsus
cilicienne
et
interprètent
dans
le
même
sens
la
parole
du
Psaume
XLVII,
7.
«In
spiritu
vehementi
conteres
naves
Tharsis».
L'époque
de
la
domination
des
Assyriens
sur
la
Cilicie
reste
inconnue,
cependant
on
la
fait
remonter
à
mille
ans
avant
J.
C,
car
il
est
incontestable
que
Sardanapale,
vivant
au
IX
e
siècle
avant
Jésus-Christ,
habitait
dans
les
environs
de
Tarsus.
L'histoire
sainte
et
divers
historiens
étrangers,
rappellent
la
conquête
de
la
Cilicie
et
les
exploits
qui
rendirent
célèbres
les
derniers
rois
d'Assyrie,
tels
que
Salmanasar,
Sennachérib
et
Nabuchodonosor.
Dans
le
livre
de
Judith
il
est
dit
que
le
général
Holopherne
«vint
vers
les
grandes
montagnes
situées
à
gauche
de
la
Cilicie
supérieure
et
occupa
entièrement
cette
contrée
jusqu'aux
frontières
de
Japhet»
[2].
Cela
montre
clairement
qu'il
passa
les
deux
portes
d'Amanus
et
de
Cilicie
et
s'avança
jusque
dans
la
Lydie.
Ce
qui
précède
fait
croire
à
quelques
auteurs,
que
parmi
les
nations
subjuguées
ou
vassales,
il
y
en
avait,
comme
la
nation
arménienne,
qui
se
révoltaient
souvent
contre
les
empereurs
de
Ninive,
auxquels
succédèrent
les
Babyloniens
et
les
Persans.
Durant
la
domination
de
ces
derniers,
les
Ciliciens
avaient
leurs
propres
rois
autonomes
cités
souvent
sous
le
nom
de
Syennesis
[3],
qui
paraît
être
la
dénomination
du
règne
ou
une
marque
d'honneur
et
non
pas
un
nom
de
personne.
Darius,
fils
d'Hysdaspe,
selon
les
nouvelles
divisions
territoriales
des
provinces,
plaça
la
Cilicie
dans
le
quatrième
rang,
en
l'obligeant
à
payer
cinq
cents
talents
d'argent
et
à
fournir
360
chevaux.
Quand
il
entreprit
son
expédition
en
Grèce,
ses
généraux,
Datis
et
Artafernés,
se
rendirent
dans
les
plaines
d'Alayé,
levèrent
des
recrues,
formèrent
dans
Mallus
une
escadrille
de
six
cents
trirèmes,
et
embarquant
toutes
les
troupes
et
les
chevaux,
se
dirigèrent
vers
l'Jonie.
De
même,
Xerxès
(484
av.
J.
C.
)
prit
aux
Ciliciens
cent
bateaux
et
une
troupe
de
soldats;
ceux-ci
portaient
des
casques
d'une
autre
forme
que
les
siens,
de
petits
boucliers
de
peaux
d'animaux,
des
casaques
de
laine
et
ils
étaient
armés
de
deux
lances
et
d'une
épée.
Durant
le
règne
d'Artaxerxés-Longuemain,
il
est
célèbre
dans
l'histoire,
la
révolte
de
son
frère
Cyrus
le
Jeune.
Ce
prince,
passant
les
Portes
de
la
Cilicie,
vint
à
Tarsus,
obligeant
le
satrape
de
ce
pays
à
lui
fournir
l'argent
pour
les
besoins
de
son
armée;
ce
dernier
lui
donna
même
une
troupe
de
soldats
pour
venir
en
aide
aux
insurgés
et
aux
Grecs
contre
les
Perses;
mais
ces
derniers
furent
vainqueurs;
ils
subjuguèrent
alors
toute
la
Cilicie.
Dans
les
annales
historiques,
aussi
le
passage
d'Alexandre
le
Grand
par
les
Portes
de
Cilicie
(333
a.
J.
C.
)
est
demeuré
célèbre.
Ce
prince
repoussa
les
soldats
de
la
garde
persane,
et
sauva
la
ville
de
Tarsus
du
pillage
et
de
l'incendie.
Les
Perses
voulaient
en
effet
se
venger
de
la
révolte
des
Ciliciens
et
de
leur
alliance
avec
les
Grecs.
G'est
dans
cette
ville
qu'en
prenant
un
bain
dans
le
fleuve
Cydnus,
Alexandre
fut
pris
subitement
d'un
frisson
qui
mit
sa
vie
en
danger.
A
peine
guéri,
ce
grand
conquérant
s'avança
jusqu'à
Issus,
où
il
rencontra
Darius,
et
après
une
bataille
décisive,
l'empire
d'Asie
passa
sous
les
mains
du
puissant
Macédonien.
Après
la
mort
d'Alexandre,
la
Cilicie
tomba
tour
à
tour
au
pouvoir
de
Philotas,
Philoxène
et
Plistarque,
qui
étaient
les
lieutenants
généraux
d'Antigone,
l'un
des
principaux
capitaines
grecs.
Ce
dernier
à
peine
mort,
la
Cilicie
tomba
au
pouvoir
des
Séleucides,
dont
le
royaume
avait
été
fondé
par
Nicanor
Séleucus.
Ceux-ci
fondèrent
des
villes
auxquelles
ils
donnèrent
des
noms
grecs,
entre
autres,
Séleucie,
Antioche,
Epiphanie:
introduisirent
et
répandirent
la
langue
et
la
religion
attiques.
Durant
le
règne
du
petit
fils
de
Nicanor,
Antiochus
Théos,
les
Ptolémées
d'Egypte
s'emparèrent
de
la
Cilicie
(245
av.
J.
C.
)
et
l'occupèrent
jusqu'au
temps
où
elle
fut
délivrée
par
Antiochus
le
Grand
(233
av.
J.
C),
qui
la
peupla,
comme
les
autres
parties
de
l'Asie
Mineure,
de
colonies
juives.
C'est
de
l'une
de
ces
colonies
que
naquit
l'apôtre
des
Gentils,
saint
Paul.
Pendant
le
règne
d'Antiochus
Epiphane,
le
pays
se
révolta,
mais
l'ordre
fut
en
peu
de
temps
rétabli:
il
y
eut
encore
une
sédition
durant
le
règne
d'Antiochus,
fils
de
Démètre,
provoquée
par
Triphon
qui
fut
tué
en
défendant
la
forteresse
dans
laquelle
il
s'était
enfermé.
Quelque
temps
après,
un
conquérant
plus
puissant,
Rome,
s'empara
de
cette
contrée;
laquelle,
en
103
av.
J.
C.,
fut
déclarée
province
de
l'empire
romain;
comme
aussi
après
au
temps
de
Sylla,
en
92
av.
J.
C.
Mais
le
fameux
Mithridate
roi
de
Pont,
aidé
par
le
célèbre
Tigrane
d'Arménie,
(qui
avait
été
élu
roi
par
les
Syriens
et
qui
étendit
son
pouvoir
sur
la
Cilicie),
révolta
le
pays
(69
a.
J.
C.
).
Tigran
ayant
détruit
la
ville
maritime
de
Solis,
conduisit
les
habitants
dans
sa
capitale,
Tigranocerte.
Pendant
que
les
alliés
combattaient
les
Romains,
les
Ciliciens
se
révoltèrent
et
par
leur
piraterie
firent
beaucoup
souffrir
les
navigateurs;
jusqu'à
ce
que
le
grand
Pompée,
obligé
de
marcher
contre
eux,
à
la
tête
de
120,
000
hommes
et
d'une
flotte
de
500
bateaux,
les
battit,
dispersa
ou
anéantit
leurs
innombrables
navires,
et
tranquillisa
ainsi
tout
le
pays
[4].
C'est
alors
qu'il
rebâtit
la
ville
de
Solis,
l'appela
Pompéiopolis,
et
y
laissa
comme
gouverneur
son
lieutenant
Longinus
Cassius.
Sur
ces
entrefaites,
la
Cilicie
fut
déclarée
province
de
Rome
qui
la
divisa
d'abord
en
Cilicie
Pierreuse
et
en
Cilicie
Plane.
A
ces
deux
divisions
on
ajouta
l'Isaurie,
la
Pamphylie,
la
Pisidie
et
la
Lycaonie.
Les
gouverneurs
étaient
des
proconsuls
qui
se
succédaient
tous
les
ans:
parmi
ces
gouverneurs
on
remarque
Cornelius
Lentullus,
Appius
Claudius
Pulcher,
et
le
célèbre
orateur
Tullius
Cicéron,
(48-47
avant
J.
C.
)
[5].
Ce
dernier,
partit
du
Latium
avec
12,
000
guerriers
et
plus
de
2600
cavaliers,
débarqua
à
Tarsus;
et,
avec
plus
de
prudence
que
d'adresse
et
de
courage,
soumit
les
brigands
qui
infestaient
les
Monts
Amanus:
il
rasa
quelques
forteresses
qu'il
cite,
mais
dont
les
noms
nous
ont
échappés
et
sont
inconnus
de
nos
jours.
De
là,
lui
même
le
dit,
il
se
dirigea
vers
Pindenissus,
qu'on
suppose
être
maintenant
la
ville
de
Sis
ou
Kara-Sis,
dans
la
patrie
des
Ciliciens
libres,
Eleuthero-cilicum:
car
ce
peuple
était
libre
jusqu'alors.
Il
assiégea
cette
ville
qui
résista
deux
mois
et
finit
par
tomber
entre
ses
mains.
Durant
la
guerre
civile
entre
Pompée
et
César,
les
Ciliciens
se
déclarèrent
partisans
du
premier;
mais
César
vainqueur
à
Pharsale,
enrôla
les
Ciliciens
pour
refournir
son
armée.
Après
la
chute
de
Pompée,
les
gouverneurs
des
provinces
ciliciennes
furent
nommés
par
les
Romains;
ces
gouverneurs
avaient
sous
leur
autorité
les
rois
de
Cilicie
et
des
provinces
limitrophes
des
Monts
Amanus.
A
cette
époque
Tarcondimus
I
er
était
souverain
de
ces
pays;
il
eut
pour
successeur
Philopator
l
er,
Tarcondimus
II,
et
Philopator
II,
qui
mourut
vers
l'an
16
ou
17
de
l'ère
chrétienne.
(p.
35
Monnaie
de
Tarcondimus
II)
Lorsque
l'empire
fut
divisé,
la
Cilicie
échut
à
Antoine,
(41
av.
J.
C.
)
qui
en
offrit
une
partie
(36
av.
J.
C.
)
à
Amyndès,
roi
de
Galatie,
et
l'autre
part
à
Cléopâtre,
son
amante
et
à
son
fils
Ptolémée.
Peu
de
temps
après,
les
adversaires
d'Antoine
s'introduisirent
dans
la
Cilicie
sous
la
direction
de
Labienus
qui
fut
défait,
ainsi
que
ses
partisans,
par
Venditius,
substitut
d'Antoine;
les
Arméniens
et
les
Parthes
conduits
par
Barzaphran
Rechedouni,
eurent
le
même
sort.
Celui-ci
avait
fortifié
les
passages
et
les
défilés,
par
où
devaient
passer
les
légions
romaines,
par
des
forteresses
et
des
barricades;
mais
les
ennemis
renversèrent
tout,
battirent
complétement
l'armée
orientale
qui
se
dispersa;
Barzaphran
fut
tué
dans
la
mêlée.
A
l'avénement
d'Auguste
(30
av.
J.
C.
),
le
roi
Tarcondimus
II
fut
destitué
comme
partisan
d'Antoine
et
remplacé
par
Philopator
II.
Le
territoire
de
cette
province
fut
déclaré
partie
de
la
Présidence
de
la
Syrie.
Il
fut
gouverné
ainsi
par
ses
rois
particuliers,
jusqu'à
l'empereur
Vespasien,
qui
abolit
le
pouvoir
indigène
et
annexa
cette
province
à
l'empire
romain.
Pendant
que
ces
guerres
se
faisaient,
que
ces
révoltes
étaient
réprimées,
la
ville
de
Tarsus,
sagement
gouvernée
et
bien
dirigée
dans
la
voie
du
progrès,
brillait
par
l'éloquence
disciplinée
de
ses
orateurs
et
par
ses
philosophes.
Il
n'est
pas
improbable
du
reste,
que
Saül
n'y
puisa
ses
premières
notions,
qui,
avec
la
grâce
du
Saint-Esprit,
en
firent
plus
tard
le
sage
et
prudent
Apôtre
Paul.
Au
point
de
vue
politique
cependant
il
y
avait
souvent
des
révoltes
et
des
questions
épineuses
entre
les
indigènes
et
les
Romains:
ainsi,
l'an
36
de
notre
ère,
les
montagnards
de
la
Cilicie
se
révoltèrent
et
s'enfermèrent
en
se
fortifiant
dans
Cadra
et
Dauara;
mais
Marc
Tribellius
arriva
de
Syrie
à
la
tête
d'une
légion
de
quatre
mille
combattants,
assiégea
les
rebelles
et
par
son
blocus
les
contraignit
à
se
rendre,
faute
de
vivres.
Une
seconde
fois
(en
52)
la
rébellion
éclata
plus
menaçante.
Les
insurgés
sous
la
conduite
de
Trosophore,
se
fortifièrent
sur
les
montagnes
inaccessibles;
souvent
ils
descendaient
dans
la
plaine
en
commettant
toutes
sortes
de
rapines
et
de
dévastations,
détruisant
les
moissons
et
les
cultures;
ils
arrivèrent
même
à
battre
l'armée
romaine.
Antiochus,
alors
roi
de
Cilicie,
parvint
à
saisir
par
ruse
Trosophore
qui
fut
condamné
à
mort,
ce
qui
mit
fin
à
l'insurrection.
Au
roi
Antiochus
succéda
Polémon
qui
se
maria
avec
Bérénice,
veuve
d'Hérode,
devant
lequel
fut
jugé
l'apôtre
Saint
Paul.
Il
se
convertit
à
la
religion
de
cette
femme,
mais
une
fois
que
celle-ci
l'eut
abandonné,
il
retourna
au
culte
des
idoles.
Sous
la
domination
romaine,
la
Cilicie
goûta
assez
longtemps
un
certain
repos
qui
dura
jusqu'à
l'année
117,
année
où
l'empereur
Trajan,
de
retour
d'une
expédition
contre
les
Arméniens
et
les
Parthes,
mourut
dans
la
ville
de
Sélinounte.
C'est
à
la
mort
de
ce
prince
que
cette
ville
changea
son
nom
contre
celui
de
Trajanopolis.
Son
successeur,
l'empereur
Adrien,
dans
la
visite
qu'il
fit
dans
les
provinces
de
l'empire,
aura
probablement
passé
dans
la
Cilicie,
car
on
trouve
des
monnaies
et
des
inscriptions
des
différentes
villes
qui
les
lui
ont
offertes.
Vers
la
fin
du
II
e
siècle,
l'année
194,
l'empereur
Sévère
battit
et
défit
dans
un
grand
combat
l'armée
de
Niger,
son
adversaire,
le
tua
avec
vingt
mille
de
ses
guerriers,
dans
la
plaine
renommée
d'Issus,
où
beaucoup
de
sanglantes
et
de
terribles
batailles
furent
livrées,
avant
et
après
celle
que
nous
venons
de
nommer,
et
même
par
les
Arméniens
comme
nous
le
verrons
dans
la
suite.
Profitant
des
circonstances
et
des
troubles
qui
semaient
la
discorde
parmi
les
empereurs
de
Rome,
après
la
seconde
moitié
du
III
e
siècle,
Sapor
I
er,
roi
de
Perse,
envahit
la
Cilicie
et
conduisit
plusieurs
de
ces
habitants
comme
esclaves
dans
son
royaume.
Après
lui,
Odénath,
roi
de
Palmyre,
et
sa
femme,
la
célèbre
Zénobie,
s'érigèrent
en
maîtres
du
pays
pour
quelque
temps;
mais
survint
l'empereur
Aurélien
qui
battit
les
usurpateurs
et
conquit
le
pays
en
275.
Quelques
années
après,
l'empereur
Probe
chassa
Florien
de
la
Cilicie
et
fit
son
entrée
triomphale
dans
Tarsus.
Pendant
les
dernières
années
de
l'empereur
Dioclétien,
ses
deux
collègues
dans
l'autorité
impériale,
Maximien
et
Licinien
se
disputèrent
le
pouvoir
et
finirent
par
recourir
aux
armes
qui
favorisèrent
le
dernier.
Durant
la
domination
de
ces
deux
tyrans
beaucoup
de
chrétiens
de
la
Cilicie
furent
persécutés
par
les
cruels
gouverneurs,
et
nombre
d'entre
eux
obtinrent
la
palme
du
martyre:
ainsi
Claude,
et
les
deux
frères
Aster
et
Névon,
en
285;
Vonipace,
le
procureur
de
la
dame
Aglaë,
en
307;
Zénob,
évêque
d'Ayas
et
sa
sœur
en
303;
Tatien
Toulas
de
Zéphyrium
et
les
martyrs
Taracossiers
en
307;
le
gouverneur
du
pays
était
alors
Térentius
Ciliciarches.
La
religion
chrétienne
s'était
introduite
du
temps
même
des
apôtres
et
avait
pris
de
profondes
racines
dans
la
Cilicie.
Beaucoup
d'églises
s'y
étaient
fondées,
ayant
chacune
un
évêque
à
leur
tête;
il
s'était
formé
ainsi
une
province
ecclésiastique
comptant
de
nombreux
érudits
et
savants;
même
aussi
on
y
trouvait
des
sectaires,
tels
que
Diodore
de
Tarsus
et
son
disciple
le
célèbre
Théodore
de
Mopsueste,
qui
entretenait
des
relations
avec
les
Arméniens
illustres
de
son
temps.
Cependant,
les
erreurs
dont
il
était
imbu
amenèrent
la
rupture
de
ces
relations,
et
il
fut
réfuté
par
notre
patriarche
S.
Isaac.
Outre
l'institution
des
églises
et
la
foi
confessée
par
les
martyrs,
les
solitudes
des
montagnes
du
pays
furent
des
asiles
sûrs
pour
les
anachorètes.
«Nous
voyons
partout,
écrivait
saint
Nersès
de
Lamproun,
dans
son
exégèse,
des
cellules,
des
maisons
de
prière
que
nos
ancêtres
ont
fondées
dans
les
montagnes
et
dans
les
cavernes;
mais
nous
n'avons
pas
été
dignes
de
leur
paix
et
de
leur
fermeté
dans
la
construction
des
sanctuaires,
nous
qui
sommes
fils
des
troubles
des
derniers
temps»
[6].
Pourtant
pendant
sa
vie
même
et
après
lui,
beaucoup
de
monastères
florissants
s'élevèrent
dans
le
pays.
Sous
le
règne
de
Constantin
le
Grand,
pendant
qu'il
publiait
de
nouvelles
lois
civiles
et
religieuses,
la
Cilicie
fut
divisée
en
trois
provinces:
La
I
re
Cilicie,
ayant
pour
capitale
Tarsus,
gouvernée
par
un
Consul,
Consularis;
La
II
e
Cilicie,
capitale
Anazarbe,
gouvernée
par
un
Praeses;
enfin
la
III
e
Cilicie,
Pierreuse
ou
Isaurie,
dont
la
ville
principale
était
Séleucie,
ayant
un
gouverneur.
Quant
à
la
division
ecclésiastique,
la
première
province
comptait
cinq
sièges
épiscopaux,
la
deuxième
neuf
et
la
troisième
vingt-quatre.
Les
principales
villes
libres
étaient:
Tarsus,
(libera
et
immunis);
Anazarbe
Cesarea
et
Métropolis;
les
villes
libres
secondaires
étaient
Mopsueste,
Séleucie,
Corycus
et
Ayas;
la
ville
de
Sélinus,
changée
en
Trajanopolis,
jouissait
probablement
des
mêmes
droits
que
les
villes
nommées
ci-dessus.
Dans
le
premier
siècle,
on
enrôlait
une
troupe
de
soldats
ciliciens
qui
portait
le
nom
de
Cohors
Cilicicum.
Cette
troupe
a
été
donnée,
au
dire
de
Moïse
de
Khorène
(III
6),
par
l'empereur
Constance,
à
Managihre
Rechedouni
qui
fut
envoyé
en
Mésopotamie
contre
les
Perses.
C'est
dans
ce
temps
que
fut
rédigé
l'Itinéraire
ou
le
célèbre
Voyage
de
Bordeaux
à
Jérusalem,
dont
les
distances
des
villes
sont
calculées
en
milles
romains
(1482
m.
),
et
dans
lequel
tous
les
logements,
hôtelleries,
relais,
etc.,
sont
indiqués
avec
une
très
sévère
précision:
en
voici
la
Table:
Pendant
que
Constance
marchait
contre
Julien
son
adversaire,
il
tomba
malade
et
mourut
peu
après
en
361,
dans
la
ville
de
Mopsucrène
près
de
Tarsus.
C'est
dans
cette
dernière
ville
de
Tarsus,
renommée
alors,
que
fut
enterré
Julien
(363)
qui
voulait
y
établir
la
capitale
de
son
empire.
Pendant
le
règne
de
ces
deux
empereurs
on
cite
comme
gouverneurs
de
la
Cilicie,
Procopius
(348),
Maxime
(358)
et
Mémorius
(365).
L'empire
romain
s'affaiblissant
de
jour
en
jour
par
les
invasions
des
Huns,
les
Isauriens
et
les
montagnards
ciliciens
profitèrent
de
l'occasion
propice
pour
se
révolter.
L'empereur
Zénon,
qui
était
de
leur
nombre,
forma
une
garde
toute
composée
de
Ciliciens.
Mais
Anastase,
son
successeur,
après
avoir
dissous
ce
petit
corps,
renvoya
les
soldats
dans
leurs
foyers.
Cette
action
indigna
les
Isauriens
qui
élurent
son
frère
pour
empereur,
formèrent
une
armée
de
plus
de
170,
000
hommes,
et
marchèrent
sur
Constantinople;
ils
furent
mis
en
déroute
par
les
Goths
et
les
troupes
d'Anastase.
Sous
le
règne
de
Justinien,
des
hordes,
dirigées
par
Khosroés
Anoucherévan,
firent
des
incursions
en
Cilicie
comme
le
témoigne
l'historien
Sébéus.
Le
grand
Bélisaire
purgea
le
pays
de
ces
hordes
dévastatrices;
mais
au
commencement
du
VII
e
siècle
le
petit-fils
de
Khosroés,
Khosroés
II
Abrouéze,
fit
de
nouveau
des
incursions
en
Cilicie.
Sébéus
raconte
que
ce
dernier
prince
s'avança
jusqu'au
fond
de
la
Cilicie
près
des
Portes,
et
que
les
Grecs
battirent
son
armée
et
lui
tuèrent
plus
de
huit
mille
hommes;
mais
l'armée
persane
se
réorganisant,
s'empara
de
Tarsus
et
de
tous
les
pays
habités
par
les
Ciliciens.
Les
commandants
grecs
ne
pouvant
résister
aux
Perses,
l'empereur
Héraclius
s'embarqua
en
personne
pour
Alexandrette
en
622
et
dispersa
l'armée
persane
dans
les
champs
ciliciens.
A
son
retour
de
Perse
(625)
il
extermina
près
du
pont
d'Adana
les
derniers
restes
de
cette
armée.
A
partir
de
cette
époque
un
adversaire
terrible
devait
surgir
contre
l'empire
romain:
les
Arabes.
Les
provinces
asiatiques
tombèrent
une
à
une
en
leur
pouvoir,
et
une
des
premières
fut
la
Cilicie.
Quoique
durant
deux
siècles,
la
lutte
entre
les
deux
empires
se
fit
plusieurs
fois
sur
le
territoire
envahi,
les
Grecs
ne
surent
pas
rester
longtemps
maîtres
de
cette
dernière
province.
Les
Sarrasins
firent
une
grande
incursion
au
commencement
du
IX
e
siècle:
l'émir
El-Mamoun
s'empara
de
quinze
villes
(829).
Cet
illustre
conquérant
mourut
d'indigestion
pour
avoir
bu
trop
d'eau
froide
du
Cydnus
et
mangé
une
trop
grande
quantité
de
dattes.
Son
frère
Moutassim
l'égala
dans
ses
conquêtes.
En
marchant
sur
Amorium,
ville
de
Phrygie,
contre
l'empereur
Théophile,
il
ravagea
toute
la
province,
capturant
plus
de
30,
000
esclaves
qu'il
emmena
à
Tarsus.
A
partir
de
cette
époque,
la
Cilicie
avec
toutes
ses
provinces
resta
sous
la
domination
arabe
sans
aucune
contestation
ni
protestation.
L'empereur
Basile
I
er
parvint
à
la
reconquérir
pour
quelque
temps
(de
875
à
950
à
peu
près).
Dans
les
guerres
qu'il
y
eut
durant
ce
période,
l'empereur
Nicéphore
Phocas,
et
surtout
Jean
Zemeschghig,
eurent
beaucoup
de
peine
à
chasser
les
envahisseurs;
la
ville
d'Adana
fut
reprise
après
un
long
siège
qui
coûta
la
vie
et
la
liberté
à
plus
de
200,
000
personnes
qui
s'y
étaient
enfermées.
La
ville
de
Tarsus
aussi
fut
assiégée
et
réduite
par
la
famine;
les
Arabes
alors
se
soumirent.
Durant
un
siècle
à
peu
près,
les
Byzantins
restèrent
maîtres
de
la
Cilicie
sans
être
nullement
contrariés
par
les
Arabes
dont
la
force
s'affaiblissait
de
plus
en
plus
par
les
factions
et
les
divisions
intestines.
Mais
un
autre
peuple
menaçant
et
destructeur
s'avançait
vers
l'orient:
les
Scythes.
C'est
de
cette
race
barbare
que
sortirent
les
Seldjoucides,
qui,
durant
la
première
moitié
du
XI
e
siècle,
envahirent
toute
la
Grande
Arménie
et
s'avancèrent
jusqu'au
territoire
des
Ardzerouniens,
et,
durant
la
seconde,
s'emparèrent
d'Ani,
et
de
plusieurs
autres
villes
de
la
Grande
Arménie
et
pénétrèrent
jusqu'en
Asie
Mineure,
Dans
cette
dernière
contrée,
le
sultan
Suleïman
fonda
en
1072
le
royaume
des
sultans
de
Nicée,
puis
celui
d'Iconie,
en
y
joignant,
après
l'avoir
subjuguée,
une
partie
de
la
Cilicie
avec
la
ville
de
Tarsus,
gouvernée
alors
par
l'ordre
de
l'empereur
de
Byzance
par
les
Arméniens
Abelgharibs
Ardzerouniens.
De
grandes
révolutions
s'accomplissaient
alors.
Les
Turcs
infestaient
le
pays,
et
les
Européens
s'agitaient
pour
la
délivrance
des
Lieus
saints.
La
guerre
sainte
se
prêchait
partout;
les
armées
des
Croisés
se
formaient
et
se
dirigeaient
vers
l'Asie
Mineure,
en
particulier
vers
la
Cilicie.
Tandis
que
les
Arméniens
se
réfugiaient
dans
la
Cappadoce,
les
Croisés
s'avançaient
insensiblement,
guidés
par
nos
Ciliciens,
qui,
unis
aux
armées
chrétiennes,
auraient
pu
soumettre
facilement
les
populations
musulmanes
et
subjuguer
tout
le
pays
de
la
plaine;
mais
les
empereurs
de
Byzance,
et
spécialement
Alexandre
Comnène,
jaloux
des
succés
des
Croisés,
cherchèrent
à
brouiller
les
chefs
de
la
Croisade,
le
pieux
Tancrède
et
le
valeureux
Baudouin,
qui
se
disputaient
la
ville
de
Tarsus,
ville
que
ces
empereurs
avaient
prise
sous
leur
protection.
Les
successeurs
d'Alexandre
Comnène,
Jean,
mort
près
d'Anazarbe
en
1143,
et
Manuel,
s'efforcèrent
d'attirer
sous
leur
juridiction
les
chefs
chrétiens;
ils
y
réussirent,
mais
pour
peu
de
temps:
car
une
grande
partie
de
la
nation
arménienne
se
retira
sur
les
montagnes
Taurus
et
s'y
fortifia
partout.
Pendant
plus
d'un
siècle
elle
eut
à
combattre
trois
ennemis
puissants
qui
se
présentèrent
tour
à
tour
pour
lui
contester
la
possession
du
pays:
les
Grecs,
les
Turcs
et
les
Francs.
Mais
après
des
efforts
inouïs
elle
parvint,
sur
le
déclin
du
XII
e
siècle,
à
s'établir
définitivement
sur
la
Cilicie,
à
laquelle
elle
imposa
son
nom,
l'autorité
de
ses
princes
et
la
légitimité
de
sa
dynastie,
comme
on
le
verra
dans
l'article
suivant.
(p.
38
Acantholimon
venustum)
[1]
S.
Jérôme
dans
son
commentaire
de
l'Épître
aux
Galates
(I.
21),
donne
une
étymologie
de
ce
nom
tout
à
fait
différente
de
celle
que
nous
venons
de
dire.
Il
dit:
«Cilicia
quippe
interpretatur
assumti,
sive
vocatio
lamentationis
».
[3]
Tel
est
le
nom
du
roi
qui,
en
618
av.
J.
C.,
fut
médiateur
entre
Crésus,
roi
des
Lydiens,
et
Darius
roi
des
Mèdes.
Tel
aussi
se
nomme
le
roi
qui
régna
aux
temps
de
Darius
et
de
Xerxès,
quoiqu'il
s'appelle
aussi
fils
d'
Oromédon.
Le
roi
qui
régnait
aux
temps
de
Cyrus
le
Jeune,
et
dont
la
femme
s'appelait
Epyaxa,
portait
aussi
le
même
nom.
D'après
quelques
auteurs,
ce
dernier
nom
signifie
en
hébreux,
prince,
noble
ou
grand.
[4]
Avant
Pompée
Servilius,
dit
Isauricus,
avait
déjà
combattu
contre
les
pirates,
de
78
à
75
av.
J.
C.
[5]
D'après
quelques
uns,
Cicéron
vint
dans
ces
lieux
51-50
av.
J.
C.
Le
consul
orateur
raconte,
dans
ses
lettres,
les
principaux
actes
de
son
administration.