Sisouan ou lArméno-Cilicie

Հեղինակ

Բաժին

Թեմա

  Nous pourrions supposer Gossidar sur les frontières de la Phrygie. De Roupin aurait fait diverses incursions vers les monts Taurus et se serait enfin établi dans le village de Golmozol. Il y aurait trouvé des partisans et des compatriotes arméniens et, avec leur aide, aurait subjugué peu à peu et définitivement la région des montagnes.

Selon la relation d'un voyageur moderne, Colmozol nous est connu et s'appelle maintenant Corumza-ghala. Les explorateurs allemands écrivent Korumsze, Gorumse ou Korumsa.

Quant aux vallées des deux affluents du Sarus, aux environs de Hadjine et même d'un peu plus haut et à l'est, au delà d'Argée et de Césarée, jusqu'à la source du Zamanti, elles n'ont été que peu explorées, En conséquence nous sommes obligés d'attendre des explorateurs plus heureux des éclaircissements plus étendus.

Un lieu intéressant il serait utile de faire des recherches, c'est celui duquel le bras occidental du fleuve reçoit son nom. C'est un bourg ou une forteresse appelée Zamentave par nos historiens. Il fut donné par un empereur byzantin au roi de Cars Kakig, en échange de son patrimoine dans la Grande Arménie. Nous n'avons pas à nous occuper ici de savoir si cette place était située près de Césarée ou d'Amassie, comme l'ont pensé quelques-uns; qu'elle soit près ou éloignée, elle reste toujours hors des limites de la Cilicie et du domaine proprement dit des rois arméniens de Sissouan. Nous ne pouvons pas dire de même pour la forteresse de Ghizistra, dont le Seigneur Licus au XIV e siècle, est mentionné parmi les membres assistants au concile de Sis.

Avant de quitter ces lieux, nous croyons devoir mentionner comme digne d'examen ultérieur, le district d' endéroun, faisant partie, suivant les statistiques ottomanes, de la province de Marache; sa situation n'est pas bien connue, il paraît cependant n'être pas loin de Hadjine. Dans les livres de nos écrivains, ce district est mentionné sous le nom du village d' Androun ( Անդրուն ), et nous en avons déjà parlé dans la description d'Aguener. (1 80 - Fac-simile, tiré d'un Rituel écrit à Androun, en 1332 ) Il est situé peut-être dans la vallée de Djahan, et appartient à la province de Marache, il y a une rivière du même nom.

Les annales administratives ottomanes d'Alep (Salnamé) (1885-1886), placent Endéroun à 19 heures de Marache, dans un terrain fertile, et près d'un mont boisé du même nom. Ces mêmes annales désignent Gaban comme principal village du district; elles indiquent encore sept forteresses construites par les Grecs sur les monts et dans les bois, savoir: Azemanéti, Ak-kalé, Kherache ou Khyrache, Ladjig, Arpalik, Zig ou Sig et Mériemchil. A ce département appartient encore le grand district de boulanek, situé à gauche de Djahan, au nord et au pied des montagnes Amanus et non loin du mont Duldul; peut-être dans les temps anciens a-t-il fait partie de la Cilicie. Son chef-lieu est un hameau du même nom, l'on comptait 80 maisons d'Arméniens». (1 81 - Ruines d'une église à Anazarbe )