Comme
on
le
voit,
d'après
la
multitude
des
forteresses,
et
selon
l'usage
féodal
de
ces
temps,
le
pays,
au
point
de
vue
gouvernemental
ou
administratif,
était
morcelé
en
un
grand
nombre
de
parties;
mais,
au
point
de
vue
topographique,
toutes
ces
forteresses
étaient
renfermées
dans
le
peu
de
provinces
que
nous
avons
indiquées,
comme
nous
le
reverrons
dans
la
topographie.
Au
point
de
vue
ecclésiastique,
notre
historien
nous
fournit
les
noms
de
quatorze
évêques
et
y
ajoute
encore
ceux
des
deux
archevêques
de
Jérusalem
et
d'Antioche;
mais
ces
deux
archevêchés
ayant
leurs
sièges
hors
de
la
Cilicie,
nous
n'avons
pas
à
nous
en
occuper.
Il
est
certain
que
le
nombre
des
diocèses
n'augmenta
pas
durant
le
règne
de
Léon,
à
la
fin
du
XII
e
siècle,
ni
au
commencement
du
siècle
suivant.
Il
restèrent
peu
nombreux
et
vastes,
et
ce
ne
fut
que
plus
tard,
lorsque
les
villages
et
les
monastères
se
furent
multipliés,
que
les
diocèses
furent
divisés
et
leur
nombre
augmenté.
Si
ces
divisions
avaient
eu
lieu
déjà
de
son
temps,
notre
historien
n'eut
pas
manqué
d'en
faire
mention,
lui
qui
semble
préférer
les
évêques
aux
princes
laïques.
Nous
avons
du
reste
un
témoignage
plus
convaincant:
c'est
celui
d'un
contemporain,
l'évêque
latin
de
Crémone,
Sicarde,
qui
assistait
en
1203
à
la
remise
des
mitres
et
des
bâtons
pastoraux
de
la
part
du
Pape
par
son
nonce,
le
cardinal
Pierre.
Il
raconte
que
le
nonce
les
remit
à
quatorze
évêques
en
présence
de
Léon
et
du
Catholicos.
Dans
les
deux
siècles
suivants,
XIII
e
et
XIV
e,
il
paraît
que
les
sièges
épiscopaux
aient
été
augmentés,
soit
dans
la
Cilicie
proprement
dite,
soit
dans
les
états
voisins,
exception
faite
pour
la
province
de
Marache.
Voici
les
différents
sièges
d'après
les
noms
qui
nous
sont
parvenus.