Ainsi
que
nous
l'avons
indiqué
plus
haut,
le
fleuve
Tarbas
ou
Tchaked,
reçoit
sur
sa
rive
gauche
(côté
nord),
non
loin
du
Pont
de
bois,
la
rivière
Kerk-ghétchid,
qui
n'est
autre
que
la
réunion
de
deux
ou
trois
petites
rivières
qui
naissent
du
côté
nord
de
la
Porte
de
la
Cilicie
Trachée.
Cette
rivière
est
appelée
Kerk-ghétchid
(Quarante
passages)
à
cause
des
nombreuses
petites
gorges
qu'elle
forme
au
milieu
des
rochers;
mais
la
profondeur
des
vallons
est
très
petite,
et
ces
gorges
sont
impraticables
et
ne
sauraient
servir
de
passages,
bien
que
le
nom
paraisse
indiquer
le
contraire.
Sous
cette
vue
ce
nom
conviendrait
plutôt
au
fleuve
Tarbas
ou
Tchaked,
et
nous
trouvons
qu'aussi
le
pèlerin
de
la
Mecque
(Edib)
donne
ce
nom
de
Kerk-ghétchid
au
fleuve
Tarbas;
mais,
à
présent,
c'est
bien
à
son
affluent,
qui
se
trouve
sur
sa
rive
gauche,
que
l'on
donne
ce
nom.
Il
y
a
dans
la
vallée
de
Kerk-ghétchid
une
station,
appelée
Ovadjek,
(Petite
plaine);
elle
se
trouve
à
une
altitude
de
1,
178
mètres:
son
nom
lui
vient
du
petit
plateau
où
elle
est
bâtie.
Ce
plateau
est
bordé
du
côté
du
nord
par
des
monticules
qui
ressemblent
aux
monts
Yelan-dagh;
ils
sont
du
reste
situés
directement
au
nord
de
ces
derniers.
Près
du
bourg
d'Ovadjek,
le
Kerk-ghétchid,
reçoit
plusieurs
petits
affluents:
tels
que
la
rivière
Porsouk,
au
sud
des
monts
Yelan-dagh,
et
une
autre
plus
petite
qui
vient
des
environs
de
Tiana,
et
dont
le
cours
est
d'environ
8
kilomètres.
Cette
rivière
reçoit
elle
même
un
affluent,
tandis
qu'elle
traverse,
en
venant
du
nord,
l'espace
qui
sépare
Tiana
et
les
mines
de
plomb
de
Béréketly.
On
pourrait
appeler
ce
dernier
affluent,
ruisseau
de
Pachemakdji,
bourg
qui
se
trouve
à
près
de
six
kilomètres
au
nord
de
la
jonction
des
deux
cours
d'eau.
Ce
nom
de
Pachemakdji
ne
serait-il
pas
une
corruption
de
Faustinopolis?
On
voit
auprès
de
ce
bourg
les
restes
de
vastes
constructions
anciennes.
De
plus,
selon
les
Itinéraires
romains,
cette
ville
se
trouvait
dans
cette
région.
Marc
Aurèle
l'avait
ainsi
appelée
en
souvenir
de
sa
femme.
Il
fit,
disent
les
historiens,
transformer
en
une
ville
et
habiter
par
une
colonie,
un
village
de
peu
d'importance.
Après
quelque
temps
cette
nouvelle
cité
fut
insérée
dans
la
Seconde
Cappadoce,
elle
devint
le
chef-lieu
d'un
diocèse,
appelé
Φαυστινόπολισ
ou
diocèse
de
Φαυστινοπολεω
̃
ς
par
les
Grecs.
Sur
le
grand
chemin
qui
conduisait
de
Cappadoce
à
Cilicie,
les
empereurs
avaient
fait
établir
un
relais
dans
cette
région.
Cette
ancienne
station
devait
se
trouver
sur
l'emplacement
du
village
actuel
de
Imrakhor,
qui
est
à
une
demie-heure
du
précédent,
du
côté
de
l'est.